Vous avez une personne âgée dans votre entourage, qui ne peut plus être autonome ? Vous avez besoin de trouver un EHPAD et vous ne savez pas par quel bout commencer ?

Choisir un EHPAD (Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) est une étape importante et souvent délicate dans la vie des seniors et de leurs familles. Il s’agit en effet de trouver un lieu où la personne âgée pourra être accompagnée au quotidien tout en préservant sa dignité et sa qualité de vie.

Vous avez besoin de plus d’informations et d’aide pour faire un choix entre plusieurs EHPAD ?

Voici un guide structuré autour de plusieurs points clés :

 

Première partie : Comprendre l’EHPAD et ses critères de choix

 

Qu’est-ce qu’un EHPAD ?

Un EHPAD est un établissement médicalisé destiné aux personnes âgées en perte d’autonomie qui ne peuvent plus vivre de manière autonome à domicile. Ces structures offrent un accompagnement complet, comprenant l’hébergement, les soins médicaux et une aide pour les activités quotidiennes. Les EHPAD sont également conçus pour répondre aux besoins des résidents souffrant de maladies chroniques ou neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer.

 

Pour qui choisir un EHPAD ?

Un EHPAD est destiné aux personnes âgées en situation de dépendance, c’est-à-dire celles qui ont besoin d’une aide quotidienne pour accomplir les actes essentiels de la vie (se laver, s’habiller, se nourrir, etc.). Cette dépendance peut être due à des problèmes de santé physique ou cognitive, comme la maladie d’Alzheimer ou d’autres pathologies neurodégénératives.

L’EHPAD offre un cadre sécurisant grâce à la présence d’équipes médicales et paramédicales, disponibles 24h/24. Ce type d’établissement est également adapté aux personnes qui ne peuvent plus rester seules à domicile, malgré l’aide de leurs proches ou de professionnels.

 

Quels sont les critères principaux ?

Le choix d’un EHPAD repose avant tout sur des critères essentiels, qui garantissent la sécurité et le bien-être de la personne concernée :

 

  • La localisation : privilégiez un EHPAD proche du domicile familial ou des proches, afin de faciliter les visites et maintenir le lien familial et social.
  • La prise en charge médicale. Assurez-vous que l’établissement dispose d’un personnel qualifié (infirmiers, aides-soignants, médecins coordonnateurs) capable de répondre aux besoins médicaux spécifiques de votre proche.
  • Les infrastructures : l’EHPAD doit être adapté aux besoins des résidents, avec des espaces accessibles, des équipements de qualité et des chambres confortables.
  • La qualité des soins et des services. Informez-vous sur la réputation de l’établissement et consultez les avis d’autres familles. Un EHPAD de qualité propose des repas équilibrés, des activités variées et un accompagnement psychologique de qualité.
  • Le coût. Les tarifs des EHPAD varient selon les établissements. Il est important de comparer les prix et de vérifier quelles prestations sont incluses dans le forfait de base. Il s’agit d’éviter au maximum les surprises.

 

Quels sont les critères secondaires ?

Une fois les critères principaux évalués, d’autres éléments peuvent influencer votre choix :

  • L’ambiance et la convivialité : une visite sur place permet d’apprécier l’atmosphère de l’établissement et de discuter avec le personnel et les résidents. Un environnement chaleureux et bienveillant est un atout non négligeable.
  • Les activités proposées. Ateliers créatifs, activités physiques, sorties culturelles… Les animations jouent un rôle clé dans le bien-être des résidents.
  • La taille de l’établissement : certains préfèrent des structures à taille humaine, plus intimistes, tandis que d’autres optent pour de plus grands établissements offrant une gamme de services plus étendue. A chacun son avis et son choix.

Les options supplémentaires : services de coiffure, esthétique, assistance spirituelle… Ces prestations peuvent améliorer le confort du résident mais sont moins faciles à trouver.

 

Deuxième partie : Les défis et les aides pour trouver un EHPAD

 

Les galères dans les grandes villes pour trouver un EHPAD

Dans Les grandes villes, Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Lille, trouver un EHPAD peut s’avérer particulièrement difficile pour plusieurs raisons :

  • La forte demande. Les grandes agglomérations connaissent souvent un nombre limité de places disponibles par rapport au besoin croissant de la population vieillissante.
  • Les listes d’attente. De nombreux établissements affichent des listes d’attente pouvant s’étendre sur plusieurs mois, voire années.
  • Le coût élevé. Dans les zones urbaines, les tarifs des EHPAD sont souvent plus élevés qu’en milieu rural, ce qui peut poser des problèmes financiers aux familles.
  • La localisation. Trouver un EHPAD à proximité du domicile des proches peut être compliqué, obligeant parfois à choisir des structures en périphérie malgré toute la bonne volonté du monde.

 

Qui pour vous aider à choisir ?

Le choix d’un EHPAD est une décision complexe qui peut être facilitée par l’aide de divers interlocuteurs. Il ne faut surtout pas hésiter à solliciter les professionnels autour de vous. Vous n’êtes pas des spécialistes et vous pouvez vous sentir perdus. Ils connaissent de nombreux professionnels qui pourront vous aider.

 

  • Les médecins traitants. Ils connaissent bien l’état de santé de la personne de votre famille concernée et peuvent vous orienter vers des établissements adaptés.
  • Les assistantes sociales. Disponibles au sein des hôpitaux ou des centres communaux d’action sociale (CCAS), elles accompagnent les familles comme la vôtre dans les démarches administratives et dans la recherche d’un EHPAD.
  • Les plateformes spécialisées. Des sites internet dédiés comme INDEXSANTE permettent de comparer les établissements, de consulter des avis et de vérifier les disponibilités en temps réel.
  • Les proches et réseaux. Le bouche-à-oreille et les recommandations d’autres familles peuvent également être précieux pour trouver un établissement de qualité.

Choisir un EHPAD est une étape importante qui nécessite de prendre en compte de nombreux critères, allant de la qualité des soins et des services proposés à l’ambiance générale de l’établissement. Les défis, notamment dans les grandes villes, peuvent rendre cette recherche complexe mais il existe des solutions et des acteurs pour vous accompagner tout au long du processus. Prenez le temps de visiter plusieurs établissements, de poser des questions et de solliciter les aides disponibles. Faire le bon choix, c’est offrir à votre proche un environnement adapté à ses besoins et lui garantir une qualité de vie optimale. Pour le plus grand bien de tous.

La nouvelle année est souvent synonyme de renouveau et d’engagements personnels. Pour les seniors, c’est l’occasion idéale de poser les bases d’une vie équilibrée, active et épanouissante.

Voici quelques résolutions inspirantes à adopter pour préserver la santé, renforcer les liens sociaux et profiter pleinement de chaque jour.

 

  1. Pratiquer une activité physique régulière

Avec l’âge, l’activité physique devient un véritable pilier de la santé. Pratiquer une activité adaptée renforce les muscles, améliore la circulation et aide à prévenir des maladies chroniques comme le diabète ou l’ostéoporose.

Quelques idées :

Marche quotidienne : une promenade de 30 minutes par jour stimule le cœur et l’esprit.

Gym douce ou yoga : ces activités favorisent la souplesse, l’équilibre et la détente.

Natation ou aquagym : douces pour les articulations, ces disciplines sont idéales pour maintenir une bonne condition physique.

L’objectif est de bouger régulièrement tout en respectant son rythme.

 

  1. Adopter une alimentation équilibrée

Une bonne nutrition est essentielle pour préserver la vitalité et renforcer les défenses immunitaires.

Quelques résolutions simples peuvent faire une grande différence :

Privilégiez les fruits et légumes frais : riches en vitamines, minéraux et fibres, ils soutiennent le système digestif et luttent contre le vieillissement cellulaire.

Consommez des protéines de qualité : viandes maigres, poissons, œufs ou légumineuses pour préserver la masse musculaire.

Hydratation : buvez au moins 1,5 litre d’eau par jour, même en hiver, pour éviter la déshydratation.

Limitez le sucre et les graisses saturées car ils augmentent les risques cardiovasculaires.

N’hésitez pas à consulter un nutritionniste pour adapter votre alimentation à vos besoins spécifiques.

 

  1. Stimuler le cerveau avec des activités cognitives

Le cerveau, comme le corps, a besoin d’être exercé.

Intégrer des activités intellectuelles à son quotidien est un excellent moyen de rester alerte :

 

  • Lire des livres ou résoudre des puzzles : ces activités renforcent la mémoire et la concentration.
  • Apprendre quelque chose de nouveau : une langue étrangère, un instrument de musique ou des compétences informatiques.
  • Participer à des clubs ou ateliers : échanger avec d’autres personnes favorise la créativité et l’ouverture d’esprit.

 

  1. Renforcer les liens familiaux et sociaux

Le bonheur réside souvent dans les relations humaines. Maintenir des liens forts avec ses proches et élargir son cercle social apporte une grande satisfaction.

Quelques conseils :

Organisez des moments en famille : repas partagés, sorties culturelles ou simples appels téléphoniques.

Engagez-vous dans des activités bénévoles : offrir son temps est gratifiant et permet de rencontrer des personnes partageant les mêmes valeurs.

Intégrez des clubs locaux : les associations pour seniors proposent souvent des activités variées et conviviales.

 

  1. Prendre soin de sa santé mentale

Enfin, la santé mentale est tout aussi importante que la santé physique. Elle a d’ailleurs été déclarée Grande Cause Nationale 2025.

Prenez le temps de vous détendre et de cultiver des pensées positives :

  • Méditation et relaxation : ces pratiques aident à réduire le stress et à améliorer la qualité du sommeil.
  • Exprimez votre gratitude : prendre conscience des belles choses de la vie favorise un état d’esprit positif.
  • Demandez de l’aide en cas de besoin : c’est normal de chercher du soutien, que ce soit auprès de la famille, des amis ou de professionnels.
  • N’hésitez pas à consulter un professionnel si vous vous sentez déprimé ou triste.

 

Les bonnes résolutions sont une belle opportunité de s’investir dans son bien-être et son bonheur. Avec des gestes simples et réguliers, les seniors peuvent continuer à vivre pleinement et en santé. Alors, cette année, pourquoi ne pas se lancer dans ce voyage vers une meilleure version de soi-même ?

Noël est une période emplie de magie et d’émotions. Dans les Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD), cette fête a une importance toute particulière, pour les résidents comme pour leurs familles. C’est un moment qui, bien que rempli de joie, peut également soulever des questionnements et des ajustements, notamment autour des visites et des sorties…Et si on en parlait un peu plus ?

 

Une fête qui cristallise les émotions

Pour nos seniors, résidents d’EHPAD ou non, Noël évoque souvent des souvenirs chaleureux de moments passés avec les proches. Mais ces instants peuvent aussi être teintés de mélancolie, de manque des personnes disparues, surtout lorsqu’ils se retrouvent éloignés de leur maison, de leur famille, ou confrontés à des troubles cognitifs.

Du côté des familles, la période des fêtes réveille des attentes et des désirs : partager un instant privilégié, être ensemble comme avant…Oui, c’est tout à fait compréhensible mais…les réalités de la vie en EHPAD, notamment pour les personnes désorientées ou récemment admises, viennent parfois bousculer ces attentes. Car pour les résidents d’EHPAD, le chamboulement peut être profond.

 

Les défis liés aux sorties de Noël

Le personnel des EHPAD déconseille souvent de sortir de l’établissement les résidents, en particulier ceux souffrant de troubles cognitifs, même pour quelques heures durant les fêtes. On peut être surpris mais plusieurs raisons expliquent cette approche :

  1. La perturbation des repères : pour les personnes âgées ou malades, désorientées, quitter leur environnement habituel, même pour quelques heures, peut créer de l’anxiété ou accentuer leur confusion.
  2. Une réinsertion complexe : après une sortie, le retour à l’EHPAD peut être difficile et amener des comportements d’agitation ou une accentuation du sentiment d’abandon.
  3. La fragilité de l’intégration : si le résident vient d’arriver, les fêtes peuvent devenir un moment clé pour consolider son acclimatation à son nouvel environnement…le déraciner à ce moment-là peut être contreproductif.

 

Pour les familles, ces recommandations peuvent être mal vécues. Il peut être difficile d’accepter que Noël puisse ne pas se dérouler comme avant, chez soi, autour d’un grand repas familial. Il peut même entraîner un sentiment de culpabilité ou de frustration . La famille peut avoir du mal à comprendre l’impact de ces sorties sur la santé et le bien-être du résident. D’où l’importance de bien expliquer tenants et aboutissants à la famille. Et aux résidents !

 

Créer un Noël magique au sein de l’EHPAD

Oui, mais alors, que faire ? Le personnel des EHPAD joue un rôle important à ce moment de l’année. Leur objectif : faire de Noël un moment chaleureux, apaisant et festif pour les résidents…et ainsi leur famille ! Voici quelques initiatives fréquemment mises en place :

  • Décorations immersives : décorés avec soin, les établissements recréent l’atmosphère féerique de Noël, avec des sapins, des lumières et des ornements qui ravivent les souvenirs des résidents.
  • Activités festives : des chants de Noël, des ateliers créatifs, la confection de biscuits ou de cartes de vœux permettent aux résidents de s’impliquer activement et de ressentir l’effervescence des fêtes.
  • Des repas de fête : les chefs et équipes de cuisine mettent les petits plats dans les grands, avec des menus spéciaux, parfois inspirés des traditions culinaires des résidents.
  • Moments partagés avec les familles : voilà enfin des moments que les résidents peuvent partager, en temps limité, avec leurs famille : goûters, spectacles ou messes de Noël sont organisés pour réunir familles et résidents dans un cadre chaleureux.
  • Attention personnalisée : les soignants veillent à offrir une écoute et une attention plus développées, notamment pour les résidents isolés ou en deuil.

 

Les équipes en EHPAD organisent également de nombreuses activités pour permettre aux résidents de vivre pleinement la magie de Noël :

  1. Ateliers créatifs :
    • Confection de décorations de Noël (boules, guirlandes).
    • Création de cartes de vœux pour les proches.
    • Peintures et coloriages sur des thèmes festifs.
  2. Activités culinaires :
    • Préparation de sablés ou de biscuits de Noël.
    • Atelier chocolat chaud et dégustation de friandises.
    • Initiation aux recettes traditionnelles des fêtes.
  3. Animations musicales :
    • Chants de Noël avec des chorales invitées ou les résidents eux-mêmes.
    • Concerts ou spectacles organisés au sein de l’établissement.
  4. Moments de partage :
    • Jeux de société thématiques (bingo de Noël, quiz sur les traditions).
    • Visionnage de films ou de contes de Noël dans une ambiance cocooning.
    • Temps d’échange où chacun partage ses souvenirs de fêtes.
  5. Sensibilisation à la solidarité :
    • Participation à des projets intergénérationnels avec des écoles ou associations locales.
    • Création de petits cadeaux ou colis pour des causes solidaires.
  6. Rituels religieux :
    • Organisation de messes ou de prières pour les résidents croyants.
    • Lecture de récits ou textes spirituels pour nourrir la réflexion et la paix intérieure.

 

Un Noël réinventé, mais tout aussi précieux

Bien que Noël en EHPAD puisse différer des fêtes traditionnelles vécues à domicile, ces moments peuvent rester tout aussi précieux, à condition d’être vécus dans l’acceptation et la bienveillance.

Pour les familles, il est essentiel de comprendre que le bien-être du résident prime et que les efforts déployés par le personnel visent à offrir une fête sereine et adaptée.

Pour les résidents, l’essentiel n’est pas toujours dans les traditions mais surtout dans la chaleur humaine, les attentions particulières et le sentiment d’être entouré. Ainsi, même dans un cadre différent, Noël peut rester une fête où règnent amour et partage.

Avec l’âge, nos besoins nutritionnels et nos goûts évoluent. Une alimentation équilibrée et adaptée est essentielle pour maintenir la santé et le bien-être des personnes âgées.  Que peuvent-ils manger ? Y a-t-il des aliments à éviter ? Explorons les aliments à privilégier, les façons de les cuisiner, les difficultés rencontrées par les seniors et des idées festives pour célébrer les fêtes de fin d’année avec gourmandise.

 

Que peuvent manger les personnes âgées ?

Les besoins alimentaires des seniors diffèrent de ceux des adultes plus jeunes en raison de changements physiologiques :

  • Les besoins en protéines : les muscles s’affaiblissent avec l’âge. Il est important de consommer suffisamment de protéines pour prévenir la fonte musculaire. Viandes maigres, poissons, œufs, produits laitiers et légumineuses sont des sources idéales.
  • Les fibres alimentaires : une bonne digestion passe par une consommation accrue de fibres. Les légumes, fruits, céréales complètes et graines sont donc à privilégier.
  • L’hydratation : les seniors ressentent souvent moins la soif. Intégrer soupes, compotes et infusions peut aider à maintenir une hydratation suffisante.
  • Le calcium et vitamine D : indispensables pour préserver la santé des os, ils se trouvent dans les produits laitiers, les amandes et les poissons gras.

 

Les aliments à éviter

Certaines catégories d’aliments sont à éviter ou à consommer avec modération en raison de leurs effets potentiellement néfastes sur la santé mais aussi des difficultés qu’elles peuvent poser en termes de digestion ou de mastication.

 

  1. Aliments difficiles à mâcher ou avaler
  • Viandes dures et sèches : elles peuvent être difficiles à mâcher pour ceux qui ont des problèmes dentaires ou portent une prothèse.
  • Fruits et légumes crus et fibreux : les crudités, comme les carottes crues ou les pommes non pelées, peuvent être compliquées à mastiquer.
  • Pain dur ou croûte épaisse : préférez du pain moelleux ou légèrement toasté.
  1. Aliments irritants ou difficiles à digérer
  • Plats épicés ou très gras : ils peuvent provoquer des brûlures d’estomac ou des troubles digestifs.
  • Charcuteries grasses : saucisson, pâtés ou rillettes sont riches en graisses saturées et sel et peuvent donc nuire à la santé cardiovasculaire des personnes âgées (et moins âgées également !)
  • Légumineuses mal préparées : lentilles ou haricots mal cuits peuvent être responsables de ballonnements…oups !

 

  1. Aliments riches en sel
  • Produits industriels : soupe en conserve, biscuits apéritifs ou plats préparés sont souvent trop salés et favorisent l’hypertension.
  • Fromages très salés : comme le roquefort ou le parmesan. Préférez des fromages moins salés comme la ricotta, le fromage frais ou le fromage blanc.
  1. Produits sucrés en excès
  • Pâtisseries, confiseries et sodas : ils augmentent le risque de diabète et de prise de poids.
  • Desserts industriels : préférez des desserts faits maison avec moins de sucres ajoutés.

 

  1. Alcool et boissons excitantes
  • Boissons alcoolisées : même à petites doses, elles peuvent interagir avec des traitements médicamenteux ou provoquer des chutes en cas de vertiges.
  • Café et thé en excès : ils peuvent aggraver des problèmes de sommeil ou d’hypertension.

 

  1. Aliments à risque d’intoxication
  • Poissons et fruits de mer crus : les huîtres et sushis présentent un risque accru de contamination bactérienne.
  • Œufs crus ou peu cuits : un risque de salmonellose. Préférez-les bien cuits.
  • Aliments périmés ou mal conservés : les seniors sont plus sensibles aux infections alimentaires. Attention à bien vérifier les placards et à renouveler les stocks régulièrement.

 

Comment remplacer ces aliments ?

  • Crudités : veloutés ou légumes cuits à la vapeur.
  • Charcuteries : jambon blanc dégraissé ou viande blanche maigre.
  • Pain dur : pain de mie complet ou pain aux graines bien moelleux.
  • Desserts sucrés : compotes sans sucre ajouté ou fruits cuits.
  • Plats industriels : repas faits maison simples avec des ingrédients frais.

 

Quels aliments privilégier ?

Voici une liste d’aliments particulièrement adaptés :

  1. Légumes cuits : ils sont plus faciles à mâcher et à digérer tout en étant riches en nutriments.
  2. Poissons gras : sardines, maquereaux et saumon, riches en oméga-3 et bons pour le cœur.
  3. Fruits mûrs ou compotés : les fruits frais trop durs peuvent être remplacés par des compotes sans sucre ajouté.
  4. Céréales complètes : riz complet, quinoa et pain complet pour une meilleure régulation de la glycémie.
  5. Huiles végétales de qualité : huile d’olive ou de colza pour assaisonner ou cuisiner.

 

Comment cuisiner pour les seniors ?

Le plaisir de manger passe aussi par la texture et la présentation des plats. Ne négligez surtout pas la présentation. Nos seniors mangent aussi avec les yeux.

Voici quelques conseils :

  • Des textures adaptées : préférez les purées, soupes et mousses pour ceux qui ont des difficultés à mâcher ou à avaler.
  • Des cuissons douces : la cuisson à la vapeur, à l’étouffée ou au four préserve les vitamines et minéraux tout en rendant les aliments tendres.
  • L’aromatisation naturelle : remplacez le sel par des herbes et épices pour rehausser les saveurs tout en limitant les risques d’hypertension.
  • De petites portions variées : les seniors ont parfois un appétit réduit certes, mais apprécieront un plateau de petits plats diversifiés…et auront l’envie de tout goûter !

 

Les défis alimentaires des seniors

Prendre de l’âge veut aussi dire, souvent, avoir un rapport plus compliqué qu’avant avec la nourriture, pour des raisons psychologiques ou physiologiques. Que faire et dans quel cas ?

 

Les problèmes fréquents liés à l’alimentation :

  1. La perte d’appétit : elle peut être due à des traitements médicaux, à la solitude ou à une diminution du goût et de l’odorat.
  2. Les difficultés de mastication : prothèses dentaires, dents manquantes ou gencives sensibles peuvent limiter les choix alimentaires.
  3. Les problèmes de digestion : certains aliments, comme les crudités ou les plats épicés, peuvent devenir difficiles à tolérer.
  4. Les intolérances ou restrictions : le diabète, l’hypertension ou des allergies peuvent imposer des régimes spécifiques.

Quelles solutions adopter ?

  • Favorisez des repas réguliers et équilibrés, servis dans une ambiance conviviale.
  • Ajustez les textures pour répondre aux capacités de mastication.
  • Consultez un diététicien en cas de pathologies spécifiques pour élaborer un plan adapté.

 

Notre focus : les repas de fêtes de fin d’année

Les fêtes de fin d’année sont l’occasion idéale de partager des moments chaleureux autour de mets savoureux. Voici quelques idées pour intégrer les seniors à ces festivités sans compromettre leur santé :

Entrées festives et légères

  • Velouté de potimarron et lait de coco.
  • Terrine de poisson accompagnée de pain complet légèrement toasté.

Plats principaux adaptés

  • Dinde rôtie aux légumes fondants (carottes, patates douces, panais).
  • Filet de poisson en papillote avec un filet d’huile d’olive et des zestes d’agrumes.

Desserts gourmands mais équilibrés

  • Compote maison aux épices de Noël (cannelle, badiane).
  • Riz au lait à la vanille ou mousse légère au chocolat noir.

Astuces pour les fêtes

  • Privilégiez les plats servis tièdes ou à température ambiante, plus agréables pour les palais sensibles.
  • Proposez des portions adaptées pour éviter les excès difficiles à digérer.
  • Pensez à des boissons festives sans alcool, comme un cocktail de fruits maison ou une infusion gourmande.

 

Offrir une alimentation adaptée aux personnes âgées est avant tout une manière de leur témoigner du respect et de l’attention. Avec un peu de créativité et de soin, il est possible de transformer chaque repas en un moment de plaisir et de partage, surtout durant la magie des fêtes de fin d’année. Bonnes fêtes à vous !

« Cette question touche presque un Français sur cinq », a souligné le Premier ministre, Michel Barnier, en visite dans la Vienne, jeudi 10 octobre 2024.

Qu’est-ce que la santé mentale ?

La santé mentale désigne l’état de bien-être psychologique et émotionnel d’une personne, qui lui permet de faire face au stress de la vie quotidienne, de travailler efficacement et de contribuer à la société. Elle inclut des aspects variés de notre vie : nos pensées, nos émotions, nos comportements et nos interactions avec les autres. La santé mentale est influencée par des facteurs biologiques comme la génétique, des événements de vie marquants, des traumatismes ou des pertes, et des déterminants sociaux tels que le niveau de revenu, l’environnement de travail et la qualité des relations interpersonnelles.

Une bonne santé mentale ne signifie pas l’absence de difficultés ou de souffrances. Elle implique de savoir gérer ces épreuves de manière saine, avec des ressources personnelles et un soutien extérieur si nécessaire. En revanche, les troubles de la santé mentale, tels que la dépression, l’anxiété, ou la schizophrénie, peuvent interférer significativement avec la vie quotidienne.

 

Quelles sont les maladies mentales les plus fréquentes en France chez les adultes et les enfants ?

Les troubles mentaux touchent un nombre croissant de personnes, enfants comme adultes. En France, les maladies mentales les plus fréquentes chez les adultes incluent :

  • La dépression : trouble caractérisé par une tristesse persistante, une perte d’intérêt et des troubles du sommeil. C’est l’une des causes principales d’incapacité en France.
  • Les troubles anxieux : ils incluent les phobies, les attaques de panique, l’anxiété généralisée, et le trouble obsessionnel-compulsif (TOC).
  • Les troubles bipolaires : alternance entre des périodes de dépression et de manie, pouvant altérer la stabilité de la vie personnelle et professionnelle.
  • Les addictions : dépendances à des substances (alcool, drogues) ou à des comportements (jeux, internet), souvent liés à des facteurs psychologiques.

Chez les enfants et les adolescents, on retrouve souvent :

  • Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) : ils affectent les interactions sociales et la communication.
  • Les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) : marqués par une impulsivité et des difficultés de concentration.
  • Les troubles des conduites alimentaires : comme l’anorexie ou la boulimie, qui apparaissent souvent à l’adolescence.

 

Quels sont les chiffres actuellement en France ?

Selon les données les plus récentes, en France :

  • Près d’un Français sur cinq souffre de troubles psychiques, avec des taux en augmentation ces dernières années.
  • La dépression toucherait environ 15 à 20 % de la population au cours de leur vie.
  • Les troubles anxieux touchent près de 21 % des Français à un moment donné de leur vie.
  • Chez les enfants, les troubles mentaux toucheraient environ 12,5 %, avec des taux particulièrement élevés pour les troubles de l’attention et du comportement.

Ces chiffres montrent l’ampleur des besoins en termes de sensibilisation, de prise en charge et d’accompagnement des personnes touchées.

 

Qu’est-ce qu’une grande cause nationale en France chaque année ?

Depuis 1977, la France désigne chaque année une « Grande Cause Nationale ». Ce label, attribué par le gouvernement, met en lumière une cause sociale ou sanitaire jugée prioritaire pour la société. Les sujets retenus bénéficient d’une visibilité accrue, de campagnes de communication spécifiques et d’un soutien pour organiser des événements de sensibilisation.

Les Grandes Causes Nationales des trois dernières années ont été :

  • 2022 la lecture : en mobilisant les écoles, les entreprises, les administrations, les associations et en manifestant son attachement collectif aux livres, le but ultime de cette opération nationale est de permettre à l’ensemble des partenaires de se saisir du « quart d’heure de lecture » pour le généraliser tout au long de l’année.
  • 2023 le mentorat : la Grande Cause Nationale 2023, à travers une grande campagne, a pour objectif de familiariser le plus grand nombre au mentorat. « Aucun jeune ne doit renoncer à ses rêves car il n’aurait pas les codes, la bonne adresse ou les bons réseaux.
  • 2024 l’activité physique et sportive : profitant de l’événement majeur que sont les Jeux Olympiques à Paris, la France met le doigt sur l’importance de la pratique d’une activité physique et sportive chez les enfants et les adultes.

 

Pourquoi le gouvernement nomme-t-il une grande cause nationale chaque année ?

Le choix d’une Grande Cause Nationale répond à plusieurs objectifs :

  • Sensibiliser le public : en désignant une Grande Cause, le gouvernement cherche à attirer l’attention du public sur un problème peu discuté ou sous-estimé.
  • Promouvoir des initiatives concrètes : cela permet de soutenir des associations, des collectifs et des initiatives locales en leur offrant un cadre et une visibilité nationale.
  • Encourager l’action collective : le label de Grande Cause Nationale motive les citoyens, entreprises et collectivités à s’impliquer, que ce soit par le bénévolat, des dons ou des actions sur le terrain.

 

Quelles sont les implications de cette grande cause nationale ?

Le statut de Grande Cause Nationale pour la santé mentale en 2025 impliquerait plusieurs initiatives :

  • Campagnes de sensibilisation : à travers les médias, des campagnes nationales de sensibilisation peuvent être mises en place pour informer sur les troubles mentaux, les signes d’alerte et encourager les personnes en difficulté à demander de l’aide.
  • Actions éducatives : interventions dans les écoles, programmes de formation pour les professionnels de la santé et soutien psychologique renforcé.
  • Financement et soutien aux associations : les associations œuvrant dans le domaine de la santé mentale bénéficieraient de subventions pour mener des projets de prévention et d’accompagnement.

 

La Grande cause nationale 2025 s’articulera autour de quatre objectifs prioritaires :

  • la déstigmatisation, afin de changer le regard des Français sur les troubles psychiques et les troubles mentaux,
  • le développement de la prévention et du repérage précoce, par la sensibilisation et la formation dans toutes les sphères de la société,
  • l’amélioration de l’accès aux soins partout sur le territoire français, par la gradation des parcours, le développement des nouveaux métiers de la santé mentale en veillant aux soins des personnes les plus fragiles et présentant les troubles les plus complexes. Michel Barnier a notamment annoncé vouloir doubler d’ici à trois ans le nombre de maisons des adolescents, qui sont actuellement 125 sur le territoire national,
  • l’accompagnement des personnes concernées dans toutes les dimensions de leur vie quotidienne comme la formation, l’emploi, le logement, l’accès aux loisirs, etc.

Le Gouvernement a rappelé l’importance de s’appuyer sur les actions déjà engagées en la matière, notamment la feuille de route nationale Psychiatrie et santé mentale 2018-2026.

 

Octobre rose est terminé. Faites place à Movember, contraction de « moustache » et de « novembre ». Cet événement annuel encourage les hommes à se laisser pousser la moustache tout au long du mois de novembre. Cet acte, simple en apparence, a en réalité un objectif bien plus profond : sensibiliser et collecter des fonds pour la santé masculine. Plus précisément, Movember se concentre sur des sujets souvent tabous ou sous-estimés comme le cancer de la prostate, le cancer des testicules, la santé mentale des hommes ou encore la prévention du suicide. Depuis sa création, ce mouvement est devenu un symbole de solidarité masculine, un véritable cri d’alerte sur l’importance de prendre soin de soi et de s’ouvrir aux autres.

 

De quoi s’agit-il ?

L’idée de Movember est simple : les hommes commencent le mois de novembre rasés de près, puis laissent pousser leur moustache durant tout le mois. En parallèle, ils partagent leur engagement sur les réseaux sociaux, auprès de leurs amis, collègues et proches, afin de sensibiliser et de lever des fonds pour la recherche et les projets de santé masculine. Movember est plus qu’un simple geste de mode ou de tendance. Il incite à la réflexion et invite les hommes à se poser des questions sur leur propre santé, physique et/ou morale.

Les fonds récoltés pendant Movember sont utilisés pour financer des projets de recherche, des initiatives de prévention et de soutien.

 

Pourquoi Movember est-il important ?

L’importance de Movember réside dans sa capacité à briser les tabous entourant la santé masculine. Contrairement aux femmes, les hommes sont souvent moins enclins à consulter un médecin pour des questions de santé, particulièrement en ce qui concerne la santé mentale. Les statistiques sont alarmantes : selon l’Organisation Mondiale de la Santé, les hommes sont plus susceptibles de se suicider que les femmes et les maladies comme le cancer de la prostate et le cancer des testicules affectent chaque année des milliers d’hommes à travers le monde.

Movember met donc en lumière l’importance de se faire dépister et de parler ouvertement de ses soucis de santé. Il vise à encourager les hommes à prendre leur bien-être en main, par le dépistage régulier du cancer ou en discutant de leurs problèmes émotionnels et psychologiques.

 

Les origines du Movember : une idée née en Australie

Movember a vu le jour en 2003, en Australie, grâce à une bande d’amis réunis autour d’une idée aussi simple que percutante : faire de la moustache un symbole de sensibilisation. Les cofondateurs, Travis Garone et Luke Slattery ont été inspirés par un retour en force de la moustache dans la culture populaire et se sont lancé le défi de la ramener à la mode, tout en soutenant une cause importante. Ils ont commencé avec 30 amis et, au fil des années, leur initiative a pris de l’ampleur. En 2004, la Movember Foundation a été officiellement créée pour structurer les dons et les actions de sensibilisation. L’initiative a très rapidement séduit les Australiens puis le monde entier.

Aujourd’hui, Movember est un mouvement international qui compte des millions de participants et qui a permis de récolter des centaines de millions de dollars pour la recherche sur la santé masculine. La Movember Foundation est active dans plus de 20 pays et continue d’innover pour mobiliser toujours plus de monde.

 

Les manifestations autour de Movember

Movember est une initiative dynamique et créative, et de nombreuses manifestations et événements sont organisés pour soutenir la cause. Voici quelques exemples des activités typiques organisées durant le mois de novembre :

  • Grow a Mo : voici l’activité centrale de Movember, où les participants, appelés les « Mo Bros », se laissent pousser la moustache pendant le mois de novembre. C’est un moyen de déclencher des conversations et de sensibiliser sur la santé masculine.
  • Move for Movember : certaines personnes préfèrent participer différente. Le concept « Move for Movember » encourage les gens à se fixer un objectif physique (par exemple courir ou marcher une certaine distance) et à collecter des fonds pour chaque kilomètre parcouru.
  • Mo-mentalisme et événements sociaux : de nombreux événements sociaux, comme des soirées à thème « Movember », des compétitions de moustaches, des concerts de soutien ou des ventes aux enchères, sont organisés pour lever des fonds et réunir les participants.
  • Défis sportifs et défis de groupe : les participants peuvent également organiser des défis sportifs, tournois de football ou de rugby, courses à pied ou de vélo. Ces événements permettent de rassembler des fonds tout en renforçant les liens communautaires.

Les participants peuvent aussi partager des photos et des vidéos de leur moustache ou de leurs événements sur les réseaux sociaux avec le hashtag #Movember pour encourager d’autres personnes à se joindre au mouvement.

 

Les célébrités qui portent Movember

Plusieurs célébrités se sont engagées dans le mouvement Movember, contribuant à sa popularité et à sa visibilité. Parmi les ambassadeurs du mouvement, on retrouve des figures emblématiques comme Hugh Jackman, acteur australien et fervent défenseur de Movember. Il a partagé des photos de lui arborant une moustache pour encourager ses fans à participer.

Idris Elba, l’acteur britannique, est un autre soutien de longue date du mouvement. En plus de se laisser pousser la moustache, il a utilisé sa plateforme pour encourager la sensibilisation et l’éducation sur les questions de santé masculine.

Les sportifs, aussi, sont souvent des porte-étendards du mouvement. En France, on peut citer les rugbymen qui, chaque année, participent à Movember en se laissant pousser la moustache et en organisant des événements de collecte de fonds. Le joueur de rugby français Sébastien Chabal est l’un des supporters les plus visibles du mouvement en France.

 

Où et comment participer ?

Movember est une initiative mondiale, et il est donc possible de participer de presque n’importe où. Pour commencer, il suffit de s’inscrire sur le site officiel de la Movember Foundation (movember.com). Une fois inscrit, chaque participant peut créer sa page de collecte de fonds, partager son engagement et suivre ses progrès.

Dans de nombreuses villes à travers le monde, des événements de lancement sont organisés au début de novembre pour inciter les hommes à se raser de près et à commencer le mois sans moustache. Ensuite, tout au long du mois, divers événements sont proposés pour réunir les participants, notamment des courses, des concours de moustache et des soirées à thème.

Les entreprises et les établissements scolaires s’impliquent aussi dans Movember. Beaucoup d’entre eux mettent en place des actions collectives, en encourageant leurs employés ou étudiants à se laisser pousser la moustache, à participer à des défis sportifs ou à organiser des collectes de fonds internes.

 

Movember est devenu plus qu’un simple mouvement de sensibilisation : c’est un appel à l’action pour la santé des hommes. En incitant chacun à prendre sa santé en main, ce mouvement rappelle que, malgré les tabous, il est important de parler de ses préoccupations et de veiller sur soi. La moustache de novembre est donc bien plus qu’une tendance : elle est le symbole d’un engagement pour une meilleure prise en charge de la santé masculine.

Chaque année, le mois d’octobre est marqué par une campagne de sensibilisation internationale connue sous le nom d’Octobre Rose. Cette initiative, dédiée à la lutte contre le cancer du sein, est l’occasion de rappeler l’importance du dépistage précoce, de soutenir les malades et de collecter des fonds pour la recherche. Mais d’où vient cette mobilisation, pourquoi est-elle si importante, et quelles sont les actions mises en place durant ce mois si particulier ? Faisons un tour d’horizon de l’histoire, des objectifs et des manifestations d’Octobre Rose.

L’histoire d’Octobre Rose : d’où vient cette campagne ?

Le mouvement Octobre Rose a été initié aux États-Unis en 1992 par Estée Lauder Companies et de la fondation Susan G. Komen for the Cure, deux organisations pionnières dans la lutte contre le cancer du sein. À l’origine, il s’agissait de distribuer des rubans roses, symbole de la cause, pour sensibiliser la population à cette maladie qui touche principalement les femmes. Très vite, cette campagne a pris de l’ampleur, traversant les frontières et s’installant dans de nombreux pays.

En France, Octobre Rose a été lancé en 1994 par l’association « Le Cancer du Sein, Parlons-en ! » en partenariat avec de nombreuses organisations de santé. Aujourd’hui, le mois d’octobre est devenu un moment phare de mobilisation collective contre cette maladie, avec des événements organisés partout dans le pays et à l’international.

Pourquoi Octobre Rose est-il si important ?

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes dans le monde. En France, chaque année, environ 60 000 nouveaux cas sont diagnostiqués, et près de 12 000 femmes en décèdent. Cependant, lorsqu’il est détecté à un stade précoce, le cancer du sein peut être guéri dans 9 cas sur 10. Voilà pourquoi la sensibilisation au dépistage est un enjeu crucial de santé publique.

L’un des objectifs principaux d’Octobre Rose est d’encourager les femmes à se faire dépister régulièrement. En France, le dépistage organisé est proposé aux femmes âgées de 50 à 74 ans, avec une mammographie tous les deux ans. En parallèle, il est essentiel d’informer sur les signes précurseurs et d’encourager l’auto-examen par la palpation des seins pour détecter toute anomalie.

Pour qui est destinée cette campagne ?

Octobre Rose s’adresse à tout le monde. Bien que le cancer du sein touche majoritairement les femmes, environ 1% des cas concerne les hommes. Mais au-delà des malades, cette initiative vise à informer, sensibiliser et mobiliser le grand public, les professionnels de santé, les proches des malades, ainsi que les décideurs politiques et économiques.

La lutte contre le cancer du sein ne se limite pas aux femmes touchées par la maladie : elle concerne toute la société. Chacun peut jouer un rôle dans la sensibilisation et l’information sur le dépistage, ainsi que dans le soutien aux malades et à leurs familles.

Quelles sont les manifestations organisées durant Octobre Rose ?

Durant tout le mois d’octobre, de nombreuses manifestations sont organisées à travers le monde pour soutenir la cause et sensibiliser le public. Voici quelques exemples d’événements typiques :

  1. Les marches et courses solidaires

De nombreuses villes organisent des marches ou des courses à pied, comme la célèbre « Odyssea », une course solidaire dont les fonds sont reversés à la recherche contre le cancer du sein. Ces événements permettent non seulement de collecter des fonds, mais aussi de rassembler des participants autour d’une cause commune, dans une ambiance conviviale et bienveillante.

  1. Les illuminations en rose

Un autre symbole fort d’Octobre Rose est l’illumination en rose de monuments emblématiques dans le monde entier. En France, des sites comme la Tour Eiffel, l’Opéra de Lyon, ou encore le Pont du Gard se parent de lumière rose pour marquer leur soutien à la lutte contre le cancer du sein. Ces illuminations, très médiatisées, permettent de mettre en lumière la campagne de manière visuelle et impactante.

  1. Les actions de prévention et d’information

De nombreux stands de prévention sont installés dans les hôpitaux, les centres de santé, les mairies et les centres commerciaux pour informer sur le cancer du sein, le dépistage et les traitements disponibles. Des conférences et des ateliers sont également organisés, avec la participation de médecins, d’oncologues et de chercheurs.

  1. Les événements caritatifs

Pendant tout le mois d’octobre, des ventes de produits spécialement conçus pour Octobre Rose (comme des vêtements, des accessoires ou des cosmétiques) sont organisées et une partie voire la totalité des bénéfices est reversée à la recherche ou aux associations de soutien aux malades. Les entreprises, les boutiques et les particuliers peuvent ainsi participer activement à la collecte de fonds.

  1. Les campagnes sur les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux jouent un rôle majeur dans la diffusion de l’information. De nombreux influenceurs, célébrités et anonymes participent à des challenges ou à des actions de sensibilisation en ligne, partageant des messages d’encouragement, des témoignages ou des informations utiles sur le cancer du sein. Les hashtags comme #OctobreRose ou #TousConcernés sont utilisés pour amplifier la portée de la campagne.

Octobre Rose est donc bien plus qu’une simple campagne de sensibilisation : c’est un mouvement mondial qui permet de lutter collectivement contre le cancer du sein, de soutenir les malades et leurs familles, et de faire avancer la recherche. Par cette mobilisation annuelle, des milliers de femmes peuvent être sauvées grâce à un dépistage précoce, et la recherche bénéficie de fonds essentiels pour continuer à progresser dans la compréhension et le traitement de la maladie. Et vous, comment vous mobilisez-vous ?

Avec l’âge, on a tendance à penser que le sport peut être nocif, ou simplement à moins bouger. Or rester actif est essentiel pour préserver sa santé, maintenir une bonne qualité de vie et ralentir le processus de vieillissement. Mais attention, tous les sports ne sont pas adaptés à tout le monde et il est important pour chaque senior de choisir des activités physiques adaptées à ses propres capacités.

Voici un tour d’horizon des sports qui conviennent aux seniors, leurs bienfaits, et quelques conseils pour les pratiquer en toute sécurité.

Pourquoi les seniors devraient ils rester actifs ?

Avec l’âge, le corps subit un certain nombre de changements : diminution de la masse musculaire, réduction de la densité osseuse, moins de souplesse et parfois des problèmes d’équilibre. La pratique régulière d’une activité physique permet de contrer certains de ces effets.

Les principaux bienfaits de l’exercice physique pour les seniors :

  • Amélioration de la santé cardiovasculaire : les activités modérées permettent de stimuler le cœur et les poumons, améliorant ainsi la circulation sanguine et réduisant le risque de maladies cardiovasculaires.
  • Renforcement des muscles et des os : certaines activités, comme la marche et la musculation légère aident à maintenir ou augmenter la masse musculaire et osseuse, réduisant ainsi les risques de chutes et de fractures.
  • Amélioration de la souplesse et de l’équilibre : des exercices spécifiques comme le yoga ou le tai-chi permettent de renforcer les articulations et de prévenir les chutes.
  • Bien-être mental : le sport libère des endorphines aussi appelées hormones du bonheur, qui permettent de réduire le stress, l’anxiété et les symptômes de la dépression.
  • Maintien du poids : l’activité physique régulière aide à brûler des calories et à éviter la prise de poids liée au vieillissement.

Les sports recommandés pour les seniors

  1. La marche rapide

N’attendez pas d’être senior pour la pratiquer ! La marche est une activité simple, accessible et bénéfique à tout âge. Elle permet de travailler l’endurance, améliore la circulation sanguine et sollicite en douceur les articulations. La marche rapide, elle, peut offrir un bon entraînement cardiovasculaire tout en restant à faible impact (pour les genoux notamment).

Il est recommandé de marcher au moins 30 minutes par jour à un rythme modéré.

  1. La natation et l’aquagym

La natation est l’un des meilleurs sports pour les seniors car elle est douce pour les articulations tout en permettant un travail complet du corps. L’eau crée une résistance naturelle qui aide à renforcer les muscles sans les brusquer.

L’aquagym, avec ses mouvements lents et contrôlés, est idéale pour améliorer la souplesse, l’équilibre et l’endurance, tout en étant agréable et relaxante.

  1. Le vélo ou le vélo d’appartement

Le vélo est une excellente option pour les seniors car il sollicite les muscles des jambes tout en étant doux pour les articulations.

Le vélo d’appartement, en particulier, est recommandé pour ceux qui ont des problèmes d’équilibre ou qui préfèrent pratiquer leur sport à la maison. C’est un moyen efficace d’améliorer la condition cardiovasculaire et musculaire tout en protégeant les genoux et les hanches.

  1. Le yoga

Le yoga est particulièrement adapté aux seniors car il combine renforcement musculaire, souplesse et relaxation. Les postures de yoga aident à travailler l’équilibre et à améliorer la posture. Les exercices de respiration permettent de mieux gérer le stress et de se relaxer. Il existe des types de yoga adaptés à tous les niveaux, y compris des séances spécifiques pour les personnes âgées.

  1. Le Tai-chi

Le tai-chi est un art martial chinois qui se concentre sur des mouvements lents et fluides, associés à une respiration profonde. Il est particulièrement efficace pour améliorer l’équilibre, la coordination et la concentration. Avec ses mouvements doux et contrôlés, c’est une excellente option pour les seniors qui souhaitent travailler leur souplesse, leur endurance et leur équilibre sans solliciter leurs articulations de façon excessive.

  1. La danse

La danse est une activité sociale et ludique qui permet de faire travailler son corps tout en prenant du plaisir. Elle mélange activité physique, coordination et  mémoire (pour se rappeler des pas).

Les danses douces comme la valse ou la danse en ligne sont particulièrement adaptées aux seniors et offrent un excellent moyen de rester actif tout en s’amusant.

  1. La gymnastique douce

Les exercices de gymnastique douce permettent de renforcer les muscles, de travailler la coordination et de conserver une bonne souplesse. Il existe des séances adaptées aux seniors qui incluent des exercices pour améliorer l’équilibre, la posture et la force, tout en restant dans des mouvements lents et contrôlés.

Quelques conseils pour pratiquer le sport en toute sécurité

  1. Consultez un médecin avant de commencer : avant d’entamer un programme de sport, il est toujours recommandé de consulter son médecin, surtout si vous avez des problèmes de santé préexistants.
  2. Écoutez votre corps : si une activité provoque des douleurs, il est important de s’arrêter et de consulter un professionnel de santé. Il ne faut jamais forcer.
  3. Hydratez vous correctement : en vieillissant, la sensation de soif peut diminuer. Il est donc essentiel de boire régulièrement pendant l’exercice, même si l’on ne ressent pas immédiatement le besoin, mais aussi avant et après la séance de sport, quelle qu’elle soit.
  4. Portez un équipement adapté : des chaussures de sport confortables, adaptées à l’activité pratiquée, peuvent prévenir les blessures. Des vêtements légers et respirants sont recommandés.
  5. Privilégiez la régularité : mieux vaut pratiquer une activité modérée régulièrement que de se lancer dans des séances trop intenses occasionnelles. La clé est la constance.

 

Pratiquer une activité physique après 60 ans est donc l’un des meilleurs moyens de rester en bonne santé et de maintenir son autonomie. Avec des sports comme la marche, la natation, le yoga ou le tai-chi, les seniors peuvent améliorer leur endurance, leur force musculaire, leur souplesse, et leur bien-être mental tout en minimisant les risques de blessures. L’essentiel est de choisir une activité qui correspond à ses goûts et à ses capacités physiques, et de la pratiquer régulièrement pour en ressentir tous les bienfaits. Comme disait le Baron, l’important est de participer.

La rentrée scolaire et la rentrée au travail sont souvent des moments de transition qui nécessitent une bonne organisation pour se dérouler de manière fluide et productive. Que vous soyez étudiant ou professionnel, bien préparer cette période permet de réduire le stress et de poser les bases pour une année réussie. Voici quelques trucs et astuces essentiels pour aborder cette rentrée sereinement et efficacement.

 

  1. Organisation et planification à l’avance

L’une des clés pour réussir sa rentrée, que ce soit à l’école ou au travail, est d’avoir une organisation solide. Anticiper les tâches et les responsabilités permet de démarrer du bon pied.

Faire une liste des priorités

Établissez une liste des choses à faire avant la rentrée. Cela peut inclure des achats nécessaires (fournitures scolaires, vêtements, matériel de bureau), des documents administratifs à régler ou des objectifs personnels à fixer.

 

Préparez votre emploi du temps

Si vous avez déjà une idée des cours, des réunions ou des projets à venir, essayez de planifier votre emploi du temps à l’avance. Utilisez un agenda ou une application de gestion du temps pour répartir vos tâches de manière réaliste. Cela permet de visualiser clairement ce qui vous attend et d’éviter les surprises de dernière minute. Priorisez et organisez : tâches urgentes et importantes, tâches urgentes mais moins importantes, tâches non urgentes mais importantes, tâches non urgentes et non importantes. Stylos fluos et post it sont vos amis.

 

Fixez des objectifs

Que ce soit pour l’année scolaire ou professionnelle, il est utile de se fixer des objectifs à court, moyen et long terme. Cela peut être un nombre de sujets à réviser par semaine ou un projet que vous souhaitez mener à bien dans votre entreprise. Des objectifs concrets vous aideront à rester motivé tout au long de l’année.

 

  1. Préparation matérielle

Un aspect souvent négligé mais essentiel est la préparation matérielle. Un bon équipement facilite la reprise et permet de travailler efficacement.

 

Faites le point sur le matériel

Pour les étudiants, il est important de vérifier que tout le matériel nécessaire est prêt avant le jour J. Cela inclut les cahiers, les stylos, les livres, l’ordinateur et tout autre outil indispensable. Si possible, préparez votre sac à l’avance pour éviter de chercher frénétiquement le matin même.

 

Pour les travailleurs, actualisez votre matériel de bureau, vérifiez que vous avez tout le nécessaire pour reprendre vos activités sans encombre. Un bon ordinateur, des fournitures de bureau comme des stylos, carnets, ou encore un siège ergonomique pour éviter les TMS (lien vers l’article), peuvent grandement améliorer votre confort et votre productivité.

 

Rafraîchissez votre espace de travail ou d’étude

Créer un environnement propice au travail est fondamental. Pour une rentrée réussie, assurez-vous que votre bureau ou espace d’étude est bien rangé, organisé et motivant. Débarrassez-vous des objets inutiles et personnalisez-le à votre goût pour le rendre plus agréable.

 

  1. Gestion du stress

La rentrée est souvent synonyme de nervosité, notamment après une période de vacances. Une bonne gestion du stress est donc primordiale pour bien aborder cette nouvelle phase.

 

Prévoyez des moments de détente

Intégrez dans votre emploi du temps des moments dédiés à la relaxation. Que ce soit à travers la méditation, le sport ou des activités que vous aimez, il est important de relâcher la pression pour rester efficace.

 

Adoptez une routine de sommeil régulière

Pour les étudiants comme pour les professionnels, un bon sommeil est crucial pour être performant. Les vacances permettent souvent de se coucher tard mais pour réussir sa rentrée, retrouver un rythme de sommeil stable quelques jours avant la reprise est nécessaire. Cela aidera votre corps à s’adapter à la nouvelle routine.

 

Respirez et relativisez

La rentrée peut paraître intimidante mais il est important de prendre du recul. Ne cherchez pas à tout faire parfaitement dès le premier jour. L’important est de trouver votre rythme progressivement et d’accepter que des ajustements seront nécessaires.

 

  1. Se préparer mentalement

Aborder cette période avec une attitude positive et confiante est essentiel pour bien démarrer.

 

Visualisez les réussites à venir

Prendre quelques instants pour imaginer vos réussites futures, que ce soit à l’école ou au travail, peut être extrêmement motivant. Cela vous permet de commencer l’année avec une vision claire de ce que vous souhaitez accomplir. Connaissez-vous le tableau de visualisation ? Utile dans sa vie perso ou en développement personnel, il peut également servir pour l’école ou le travail. Renseignez-vous.

 

Reconnectez-vous avec votre réseau

Avant la rentrée, il peut être utile de renouer contact avec ses collègues ou camarades de classe. Un échange avant le jour de reprise ou le matin même permet de se sentir plus à l’aise et de partager ressentis ou préoccupations. Apportez des croissants, proposez un déjeuner ou un brief de rentrée et le contact se renouera plus facilement.

 

En conclusion, que vous soyez un élève qui retourne en classe ou un professionnel reprenant le chemin du travail après les vacances, une bonne préparation facilite une rentrée réussie. Organisation, matériel adapté, gestion du stress et préparation mentale sont les quatre piliers qui vous aideront à aborder cette période sereinement et avec confiance. Avec ces trucs et astuces, vous pourrez débuter cette nouvelle étape de manière efficace, tout en posant des bases solides pour une année épanouissante et productive. C’est parti ?

 

C’est la rentrée, et, si les vacances ont fait du bien au corps et à l’esprit, il faut penser à retourner sur les bancs de l’école ou au travail. Là, vous allez rapidement retrouver votre mal de dos chronique ou votre main qui se crispe sur votre stylo ou votre souris ? Vous souffrez peut-être de TMS. Qu’est-ce que c’est que ce binz ? On vous explique.

Les troubles musculo-squelettiques, souvent appelés TMS, sont des pathologies affectant les muscles, les articulations, les tendons, les nerfs et d’autres structures corporelles impliquées dans le mouvement. Ces troubles, particulièrement fréquents dans les milieux professionnels, sont considérés comme une des principales causes d’incapacité de travail dans le monde.

En France et dans le monde, les troubles musculo-squelettiques (TMS) constituent la première cause de morbidité liée au travail et de maladies professionnelles indemnisées avec 88 % des maladies professionnelles reconnues par le régime général : 44 492 cas en 2019.

Qu’est-ce que les TMS ?

Les TMS regroupent un ensemble de maladies affectant principalement le dos, le cou, les épaules, les bras, les poignets, les mains et parfois les jambes. Ces affections incluent des pathologies bien connues telles que le syndrome du canal carpien, les tendinites, les lombalgies, ou encore les bursites. Elles résultent généralement de sollicitations répétées et excessives des structures musculo-squelettiques mais peuvent également être causées par une mauvaise posture, des mouvements répétitifs ou des efforts excessifs et prolongés.

Ces troubles ne sont pas à prendre à la légère car ils entraînent des douleurs chroniques et une diminution de la capacité de travail. En l’absence de traitement adéquat, les TMS peuvent évoluer vers des pathologies plus graves, parfois irréversibles, conduisant à des arrêts de travail prolongés voire à une incapacité permanente.

Les causes et facteurs de risque des TMS

Les TMS sont majoritairement liés à des conditions de travail inadaptées ou à des habitudes de vie qui sollicitent excessivement les muscles et les articulations. Plusieurs causes et facteurs de risque sont couramment associés à ces troubles :

  1. Les mouvements répétitifs : Certains métiers exigent de réaliser des mouvements répétitifs tout au long de la journée, comme ceux impliquant la saisie sur clavier, le travail sur une chaîne de production ou encore la manutention. La répétition excessive de gestes identiques use les muscles et tendons, favorisant l’apparition de TMS.
  2. Les postures contraignantes : Des positions prolongées et inconfortables, notamment dans le cas de travailleurs de bureau ou d’ouvriers, augmentent considérablement le risque de développer des TMS. Une mauvaise posture en position assise ou debout, ainsi que des postures statiques prolongées, peuvent comprimer les muscles et entraîner des douleurs chroniques.
  3. Le stress et la fatigue : Le stress psychologique et la fatigue sont des facteurs qui aggravent le risque de TMS. Sous l’effet du stress, les muscles se contractent, ce qui peut intensifier la fatigue musculaire et accentuer la douleur, même en dehors de tout effort physique important.
  4. Les charges lourdes : La manipulation de charges lourdes ou mal réparties est une autre cause majeure de TMS. Soulever des poids importants de manière répétée, surtout sans équipement adéquat, met sous pression les articulations, en particulier celles du dos et des épaules. Les gestes et postures adéquats ne sont pas forcément bien intégrés dans les formations à ces postes.

Symptômes des TMS

Les TMS se manifestent par divers symptômes qui varient en fonction des zones du corps affectées. Les plus fréquents incluent :

  • Douleurs localisées : Les douleurs peuvent être aiguës ou chroniques, s’aggravant souvent à la suite d’une sollicitation excessive ou répétée de la zone concernée.
  • Raideurs articulaires : Les articulations peuvent devenir raides, rendant difficile ou douloureux le mouvement.
  • Faiblesses musculaires : Une perte de force dans les muscles concernés, rendant certaines tâches pénibles à réaliser.
  • Engourdissements ou picotements : Certains TMS, comme le syndrome du canal carpien, peuvent entraîner des sensations d’engourdissement ou de fourmillements, particulièrement dans les mains et les bras.

Prévention et traitement des TMS

La prévention des TMS passe avant tout par l’adaptation des conditions de travail et l’adoption de bonnes pratiques ergonomiques. Voici quelques mesures clés pour prévenir ces troubles :

  1. Amélioration de l’ergonomie au travail : Installer des postes de travail ergonomiques, ajuster la hauteur des bureaux, des chaises, et utiliser du matériel adapté (souris ergonomique, repose-pieds) peut aider à réduire les risques de TMS.
  2. Pause régulières : Il est essentiel de faire des pauses régulières, notamment dans les métiers impliquant des gestes répétitifs ou des positions prolongées. Des micro-pauses permettent de détendre les muscles sollicités.
  3. Formation aux bonnes pratiques : Sensibiliser les travailleurs à l’importance des gestes et des postures corrects est une mesure essentielle pour prévenir l’apparition des TMS. Les formations sur le levage des charges ou l’utilisation des équipements adaptés sont particulièrement utiles.
  4. Activité physique : Maintenir une activité physique régulière en dehors du travail contribue également à renforcer les muscles et à prévenir les douleurs musculo-squelettiques.

Quant au traitement des TMS, il peut inclure des soins médicaux tels que la physiothérapie, les massages ou l’utilisation d’anti-inflammatoires. Dans les cas les plus graves, une intervention chirurgicale peut être envisagée notamment pour les tendinites ou le syndrome du canal carpien.

 

En conclusion, les troubles musculo-squelettiques sont un enjeu de santé publique majeur notamment dans le monde professionnel. Ils affectent gravement la qualité de vie des personnes touchées et peuvent avoir des répercussions économiques importantes pour les entreprises. La prévention, à travers des aménagements ergonomiques et des formations adéquates, est essentielle pour réduire les risques. Une meilleure prise en compte des facteurs de risques, combinée à une sensibilisation accrue, permet de limiter la prévalence de ces troubles.

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