Ménopause : découvrez le nouveau centre du CHU de Bordeaux (33)
12 décembre 2025
La ménopause, ce moment naturel de la vie d’une femme, mais souvent marqué par des bouleversements physiques, hormonaux, psychiques, bénéficie aujourd’hui d’un regain d’attention institutionnelle en France. Face à la montée des besoins de prise en charge spécialisée, le CHU de Bordeaux inaugure un centre d’expertise de la ménopause. Cette ouverture, en novembre 2025, s’inscrit dans un contexte national de reconnaissance croissante de la ménopause comme enjeu de santé publique. Et ailleurs en France, plusieurs établissements mettent en place des offres similaires, témoignant d’un début de maillage territorial attendu depuis longtemps. On vous en dit plus.
Le CHU de Bordeaux : un centre d’expertise inauguré en 2025
Pourquoi un centre de ménopause ?
Le passage à la ménopause s’accompagne fréquemment de symptômes dits « climatériques » : bouffées de chaleur, sudations nocturnes, sueurs, troubles du sommeil, variation de l’humeur, sécheresse vulvo-vaginale, modifications métaboliques, risques osseux ou cardio-vasculaires, baisse de la libido, etc.
Mais ce n’est pas tout : la ménopause peut aussi coïncider avec des questionnements sur la santé sexuelle, le bien-être psychologique, la qualité de vie globale ou des antécédents médicaux. D’où l’intérêt d’une approche globale, multidisciplinaire, combinant gynécologie, endocrinologie, nutrition, psycho gynécologie, suivi osseux/cardiovasculaire, conseils en mode de vie… bref, un accompagnement complet.
C’est ce que propose désormais le CHU de Bordeaux.
Ce que propose le centre :
- Le centre a été officiellement inauguré le 20 novembre 2025.
- Il s’adresse aux femmes en période de péri ménopause ou ménopausées, et prévoit une prise en charge multidisciplinaire : bilans hormonaux, gynécologiques, osseux, cardiovasculaires ; dépistage des risques ; accompagnement psychologique et sexologique ; conseils en diététique ; prise en compte du syndrome génito-urinaire de la ménopause ; et si besoin, orientation vers d’autres spécialistes.
- Le parcours peut inclure des consultations spécialisées, des bilans complets, mais aussi des hospitalisations de jour, pour les patientes dont la situation nécessite un suivi approfondi.
- Une RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire) « Ménopause » mensuelle est mise en place pour discuter les cas complexes en collaboration avec gynécologues, médecins généralistes et praticiens libéraux.
- L’objectif affiché : améliorer la qualité de vie des femmes, offrir un suivi personnalisé, prévenir les risques à long terme (cardio-vasculaires, ostéoporose, métaboliques) et faire de la ménopause un moment de passage bien accompagné, et non un tabou.
Un service attendu et nécessaire
L’initiative du CHU de Bordeaux répond à un vrai besoin : beaucoup de femmes vivent cette transition dans la solitude, sans information suffisante, ou avec des symptômes mal pris en charge. Le centre offre un point d’entrée clair, un repère pour les patientes, ce qui simplifie l’orientation, réduit l’attente et permet un suivi cohérent.
De plus, l’existence d’une équipe spécialisée donne aux médecins, généralistes comme gynécologues, un référent lorsqu’ils font face à des situations complexes ou multifactorielles.
Panorama national : des centres de ménopause en France, mais inégalement répartis
L’action du CHU de Bordeaux s’inscrit dans un mouvement plus vaste. Depuis plusieurs années, divers établissements en France créent des services dédiés à la ménopause ou à la péri ménopause. Voici quelques exemples notables :
CHU de Toulouse
Le CHU de Toulouse dispose depuis 2011 d’un « Centre de ménopause » considéré comme une des références en France.
Le centre offre une prise en charge complète : consultations spécialisées, bilans osseux, métaboliques, ostéodensitométrie, prévention de l’ostéoporose, dépistage des complications, prise en charge des symptômes, accompagnement post-cancer ou à la suite d’aménorrhée secondaire, etc.
La structure est pluridisciplinaire, et s’inscrit dans les recommandations du GEMVI (Groupe d’Étude sur la Ménopause et le Vieillissement Hormonal).
CHU de Nantes
Au CHU de Nantes, une consultation « péri-ménopause / ménopause » est également proposée. Elle évalue les facteurs de risque — cardiovasculaires, métaboliques, osseux, le syndrome climatérique ou génito-urinaire — et discute les options de traitement, y compris le traitement hormonal substitutif ou des alternatives.
Cette offre illustre le souci de proposer un suivi adapté et global, même en dehors des grandes métropoles du sud.
Autres structures & initiatives privées ou mixtes
Outre les CHU, certaines cliniques privées ou structures mixtes proposent des prises en charge de la ménopause. Par exemple, un hôpital de jour « spécial femme ménopausée » existe dans un établissement privé à Lille.
D’autres, comme des centres privés ou des structures de santé des femmes, s’engagent aussi dans cette voie, notamment pour proposer des traitements hormonaux, des conseils nutritionnels ou un accompagnement sexologique.
Mais au-delà des initiatives isolées, les rapports officiels soulignent que la prise en charge de la ménopause reste inégalement répartie selon les territoires. En 2025, un rapport commandé par le ministère de la Santé a estimé qu’il existait « au moins onze centres spécialisés en ménopause ou services équivalents » en France.
Les défis persistants : vers une meilleure couverture nationale
L’ouverture du centre du CHU de Bordeaux et l’existence d’autres structures dédiées ne signifient pas pour autant que la prise en charge de la ménopause est assurée partout. Plusieurs défis demeurent :
- Une couverture territoriale inégale. Les centres sont encore surtout situés dans les grandes métropoles ou dans certaines régions où existe un portage institutionnel fort (comme Toulouse, Nantes, Bordeaux…). Beaucoup de zones rurales ou moins peuplées restent dépourvues d’offre spécialisée. Cela peut conduire à des ruptures de suivi ou à un accès difficile, voire inexistant, à un accompagnement adapté.
- Méconnaissance de la ménopause comme sujet de santé publique. Pour beaucoup, la ménopause reste un tabou ou un sujet intime, à gérer seul. Or, comme le rappelle un document officiel de santé publique, les symptômes sont nombreux (bouffées de chaleur, troubles du sommeil, troubles génito-urinaires, sécheresse vaginale, douleurs articulaires, modifications de l’humeur, baisse de la libido…) et peuvent dégrader fortement la qualité de vie.
L’existence d’un centre spécialisé contribue à faire de la ménopause un sujet de santé comme un autre, avec un suivi standardisé et des professionnels formés.
- Besoin d’un suivi global, pluridisciplinaire et personnalisé. La ménopause ne se résume pas à un symptôme isolé. Les enjeux sont multiples : bien-être, santé osseuse, métabolique, cardio-vasculaire, qualité de vie, prévention, aspect psychologique, sexualité, etc. Seule une approche globale, comme celle du CHU de Bordeaux ou des centres de Toulouse ou Nantes, permet de répondre de façon adaptée.
Un autre aspect souvent négligé est la continuité du suivi — prise en charge initiale, bilans périodiques, réévaluations, soutien psychologique, orientation vers d’autres spécialistes si besoin…
- Information et orientation : un élément clé. Beaucoup de femmes ignorent qu’un tel accompagnement existe près de chez elles. Il reste donc essentiel de promouvoir ces centres, d’améliorer l’information (médiatique, auprès des médecins généralistes, sage-femmes, gynécologues), et d’assurer une orientation claire.
Les structures comme le GEMVI, des associations, des plateformes d’information ou des réseaux de professionnels ont un rôle fondamental pour rendre visible cette offre.
Pourquoi cette dynamique monte maintenant ?
Plusieurs éléments expliquent cette évolution, parfois tardive :
- Des rapports récents (dès 2024–2025) pointent l’absence d’offre suffisante de prise en charge de la ménopause, malgré son impact sur la santé globale des femmes et sur la longévité.
- La reconnaissance de la ménopause comme un enjeu de santé publique — non seulement gynécologique, mais aussi osseux, métabolique, cardiovasculaire, psychique, de qualité de vie globale.
- Une prise de conscience sociétale croissante : les patientes et les associations militent pour davantage de visibilité, moins de tabou, plus de prise en charge, ce qui pousse les établissements à réagir.
- Le développement de la recherche et de la médecine spécialisée sur la ménopause et le vieillissement hormonal, avec des acteurs comme le GEMVI, ce qui permet de structurer des parcours de soins cohérents.
Ce que cela change concrètement pour les femmes
L’ouverture du centre de ménopause au CHU de Bordeaux, et le développement d’autres structures, apportent plusieurs bénéfices concrets :
- Un point de repère clair : un lieu identifiable où s’adresser, plutôt que des consultations dispersées, un peu au hasard.
- Un suivi global et personnalisé, prenant en compte l’ensemble des conséquences de la ménopause (physiques, hormonales, osseuses, cardio-vasculaires, psychiques, sexuelles…).
- Une meilleure prévention : dépistage des risques, bilans réguliers, conseils de mode de vie, orientation vers d’autres spécialistes si nécessaire.
- Un effet de normalisation : la ménopause n’est plus taboue ou marginale, mais reconnue comme un moment de vie important, nécessitant un soutien professionnel.
- Un maillage progressif, mais encore incomplet : pour de nombreuses femmes en zones rurales ou petites villes, l’accès reste difficile, ce qui signifie que l’effort doit se poursuivre.
Vers un maillage national cohérent mais un long chemin encore
L’ouverture du centre d’expertise de la ménopause au CHU de Bordeaux est une étape majeure : elle illustre une prise en considération grandissante de la ménopause comme enjeu de santé publique, et non comme simple étape de la vie. Elle offre un modèle de prise en charge globale, multidisciplinaire, adaptée aux besoins complexes des femmes.
Cependant, le panorama national reste inégal : quelques centres de référence (Toulouse, Nantes, Bordeaux, quelques cliniques privées ou semi-privées) montrent la voie, mais beaucoup de territoires demeurent sans offre spécialisée.
Pour que la ménopause soit véritablement prise en charge de façon équitable, il faudra :
- poursuivre le développement de services spécialisés dans d’autres régions,
- former les professionnels de santé (gynécologues, médecins, infirmières, etc.),
- sensibiliser les femmes et lever les tabous,
- structurer un parcours de soins clair et accessible — du dépistage à l’accompagnement, en passant par l’orientation et le suivi long terme.
Le CHU de Bordeaux, en ouvrant ce centre, donne un signal fort. Il reste maintenant à transformer l’élan en maillage national, pour que toutes les femmes, où qu’elles vivent, puissent bénéficier d’un accompagnement digne et adapté quand la ménopause s’annonce.
Carte de France : où trouver des centres spécialisés ménopause ?
(CHU, centres d’expertise, consultations dédiées et hôpitaux de jour)
Nouvelle-Aquitaine
CHU de Bordeaux – Centre d’expertise de la ménopause (2025)
La référence régionale. Approche pluridisciplinaire, consultations, bilans, RCP mensuelle, hospitalisation de jour.
CHU de Limoges – Consultation ménopause (gynécologie)
Consultations spécialisées au sein du service de gynécologie, avec prise en charge des symptômes climatériques et du suivi post-ménopause.
Occitanie
CHU de Toulouse – Centre de la ménopause (référence nationale)
L’un des centres pionniers en France : bilans complets, prévention osseuse, endocrinologie, ostéodensitométrie, expertise GEMVI.
CHU de Montpellier – Consultation péri-ménopause et ménopause
Suivi hormonal et métabolique, dépistage des risques, accompagnement du vieillissement hormonal.
CHU de Nîmes – Gynécologie / suivi ménopause
Consultations spécialisées au sein du service de gynécologie-obstétrique.
Pays de la Loire
CHU de Nantes – Consultation péri-ménopause / ménopause
Prise en charge globale du syndrome climatérique, bilan cardiométabolique et osseux, traitement hormonal substitutif.
CHD Vendée (La Roche-sur-Yon) – Consultation ménopause
Suivi spécialisé, orientation gynéco-endoc, gestion des complications.
Auvergne–Rhône-Alpes
Hôpital Femme-Mère-Enfant (HFME) – Hospices civils de Lyon
Consultations ménopause dans le service de gynécologie médicale, prise en charge hormonale et métabolique.
CHU de Clermont-Ferrand – Ménopause et endocrinologie
Consultations dédiées, prises en charge des risques cardio-vasculaires et de l’ostéoporose post-ménopausique.
Grenoble (CHU) – Suivi ménopause
Consultations en gynécologie médicale et endocrinologie.
Île-de-France
(Région très riche en consultations, mais encore peu de « centres dédiés » structurés.)
AP-HP – Plusieurs sites proposent des consultations spécialisées :
- Hôpital Saint-Antoine (Paris 12e) : ménopause, THM, suivi osseux.
- Hôpital Jean-Verdier (Bondy) : gynécologie médicale, ménopause, troubles hormonaux.
- Hôpital Cochin – Port-Royal : endocrinologie et ménopause complexe, suivi du risque osseux.
Cliniques privées & centres spécialisés
- Plusieurs centres privés orientés “santé des femmes” proposent des consultations ménopause (Paris 8e, Boulogne, Saint-Denis…), mais pas de centre polyvalent hospitalier publiquement identifié.
Bretagne
CHU de Rennes – Consultation ménopause (gynécologie médicale)
Accompagnement du syndrome climatérique, THM, santé sexuelle et troubles uro-génitaux.
CHU de Brest – Endocrinologie / gynécologie
Consultations de ménopause et prise en charge ostéoporose.
Centre-Val de Loire
CHU de Tours – Consultation ménopause
Service réputé en gynécologie-endocrinologie, incluant un suivi spécifique du vieillissement hormonal.
Grand Est
CHU de Strasbourg – Consultation ménopause
Prise en charge gynécologique et endocrinologique.
CHU de Nancy – Suivi ménopause
Consultations spécialisées via endocrinologie et gynécologie.
CHU de Reims – Ménopause / péri-ménopause
Consultations avec dépistage des risques associés.
Hauts-de-France
CHU de Lille – Endocrinologie et gynécologie médicale
Consultations ménopause, bilans hormonaux, orientations thérapeutiques.
Hôpital privé Le Bois (Lille) – Hôpital de jour spécial femme ménopausée
L’un des rares hôpitaux privés à proposer un parcours dédié avec bilans multidisciplinaires.
CHU d’Amiens – Consultation ménopause
Suivi climatérique et prise en charge hormonale.
Normandie
CHU de Caen – Consultation ménopause
Gynécologie médicale, suivi du THM, accompagnement osseux et métabolique.
CHU de Rouen – Endocrinologie / gynécologie ménopause
Consultations pour troubles climatériques et risques associés.
Provence–Alpes–Côte d’Azur (PACA)
AP-HM Marseille – Consultation ménopause
Gynécologie médicale, traitement hormonal substitutif, santé sexuelle.
CHU de Nice – Ménopause et santé hormonale
Consultations spécialisées, suivi ostéoporose et métabolique.
CHU de Toulon – Gynécologie / endocrinologie
Accompagnement péri-ménopause et ménopause.
Corse
CH Bastia & CH Ajaccio – Consultations gynécologie
Pas encore de centre spécialisé identifié, mais des consultations ménopause sont assurées dans les services de gynécologie médicale.
À retenir : un maillage national encore inégal
Trois régions disposent aujourd’hui de centres de référence identifiés
- Bordeaux
- Toulouse
- Nantes
La plupart des autres régions disposent de consultations spécialisées, mais pas de centres officiellement structurés.
Les zones rurales restent globalement en déficit d’offre dédiée.
Ce paysage évolue : de nouveaux services devraient émerger dans les années à venir, notamment dans les CHU engagés dans la santé des femmes et le vieillissement hormonal.
Sources :
Ministère des Solidarités et de la Santé (France)
“La ménopause : s’informer et en parler”
https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/sante-des-populations/sante-des-femmes/article/la-menopause-s-informer-et-en-parler
Rapport officiel « La ménopause en France » (2025)
Document PDF du Ministère de la Santé état des lieux national
https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/la_menopause_en_france-rapport_et_annexes-04-25.pdf
CHU de Bordeaux – Annonce officielle
« Le CHU de Bordeaux ouvre un centre d’expertise de la ménopause »
https://www.chu-bordeaux.fr/Espace-m%C3%A9dia/Actualit%C3%A9s/Le-CHU-de-Bordeaux-ouvre-un-centre-d-expertise-de-la-m%C3%A9nopause/
Parcours de soins, fonctionnement, RCP
https://www.gynecologie-amp-chubordeaux.fr/gynecologie-medicale/
https://www.gynecologie-amp-chubordeaux.fr/gynecologie-medicale/hopital-de-jour/
CHU Bordeaux – Publication LinkedIn (inauguration 20/11/2025)
https://fr.linkedin.com/posts/chu-de-bordeaux_cp-m%C3%A9nopause-activity-7399803812850380800-AjNb
CHU de Toulouse – Centre de la ménopause
Présentation officielle du service
https://www.chu-toulouse.fr/menopause-et-prevention-de-l-osteoporose
Revue Genesis – Entretien Pr. Florence Trémollières
CHU de Nantes – Consultation péri-ménopause
https://www.chu-nantes.fr/consultation-peri-menopause-1
Hôpital privé Le Bois – Hôpital de jour femme ménopausée
https://hopital-prive-le-bois-lille.ramsaysante.fr/hopital-de-jour-special-femme-menopausee
AP-HP (Hôpital Saint-Antoine – gynécologie)
https://www.aphp.fr
AP-HP (Hôpital Cochin – endocrinologie)
https://www.aphp.fr
AP-HP (Jean-Verdier – gynécologie médicale)
https://www.aphp.fr
HCL / HFME Lyon – gynécologie médicale
https://www.chu-lyon.fr
CHU de Clermont-Ferrand – endocrinologie
https://www.chu-clermontferrand.fr
CHU de Rennes – gynécologie médicale
https://www.chu-rennes.fr
CHU de Brest – endocrinologie
https://www.chu-brest.fr
CHU de Caen – gynécologie
https://www.chu-caen.fr
CHU de Rouen
https://www.chu-rouen.fr
CHU de Strasbourg – gynécologie
https://www.chru-strasbourg.fr
CHU de Nancy
https://www.chru-nancy.fr
AP-HM Marseille
https://www.ap-hm.fr
CHU de Nice
https://www.chu-nice.fr
CHU de Toulon / CHITS
https://www.chu-toulon.fr
CHU de Nîmes
https://www.chu-nimes.fr
CHU de Montpellier
https://www.chu-montpellier.fr
CHU de Tours – endocrinologie / gynécologie
https://www.chu-tours.fr
CHU de Limoges – consultations gynécologie
https://www.chu-limoges.fr
GEMVI – Groupe d’Étude sur la Ménopause et le Vieillissement Hormonal
Meilleur France – Liste exploratoire des centres ménopause