Les maladies cardiovasculaires représentent l’une des principales causes de mortalité dans le monde. Elles regroupent un ensemble d’affections touchant le cœur et les vaisseaux sanguins, souvent liées à des facteurs de risque comme le tabagisme, l’hypertension, le cholestérol élevé ou encore le mode de vie sédentaire. Dans cet article, nous allons faire un état des lieux des maladies cardiovasculaires, examiner qui en est le plus touché, identifier les principales pathologies concernées, comprendre comment les prévenir, savoir quand consulter un professionnel de santé et enfin découvrir les établissements spécialisés dans la prise en charge post-problème cardiaque.
Statistiques : qui est le plus victime des maladies cardio vasculaires ?
Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Elles entraînent environ 18 millions de décès chaque année, soit près de 32 % de la mortalité mondiale. En France, elles sont responsables d’environ 140 000 décès par an, constituant ainsi la deuxième cause de décès après les cancers.
Certains groupes de population sont particulièrement vulnérables :
- Les personnes âgées : le risque cardiovasculaire augmente avec l’âge, en raison du vieillissement des artères et de l’accumulation de facteurs de risque.
- Les hommes : avant 65 ans, les hommes sont plus touchés que les femmes par les maladies cardiovasculaires. Cependant, après la ménopause, les femmes rattrapent ce retard en raison de la baisse des œstrogènes, qui avaient un effet protecteur sur le cœur.
- Les personnes en surpoids ou obèses : l’excès de poids favorise l’hypertension, le diabète et l’augmentation du cholestérol, autant de facteurs de risque cardiovasculaire.
- Les fumeurs : le tabagisme est un facteur majeur qui multiplie par 2 à 4 le risque de maladies cardiovasculaires.
- Les personnes sédentaires : le manque d’activité physique est un facteur aggravant, augmentant le risque de développer des maladies cardiovasculaires.
- Les personnes ayant des antécédents familiaux : un historique familial de maladies cardiovasculaires augmente considérablement les risques.
De quelles maladies parle-t-on ?
Les maladies cardiovasculaires regroupent plusieurs pathologies affectant le cœur et les vaisseaux sanguins. Les plus fréquentes sont :
- L’infarctus du myocarde (crise cardiaque)
Causé par l’obstruction d’une artère coronaire, l’infarctus du myocarde se traduit par une souffrance du muscle cardiaque en raison d’un manque d’oxygénation. Il peut être fatal sans une prise en charge rapide.
- L’accident vasculaire cérébral (AVC)
Un AVC survient lorsque la circulation sanguine vers le cerveau est interrompue, soit par un caillot de sang (AVC ischémique), soit par une rupture d’un vaisseau sanguin (AVC hémorragique). Il peut provoquer des séquelles neurologiques graves.
- L’insuffisance cardiaque
L’insuffisance cardiaque est une maladie chronique où le cœur ne pompe plus suffisamment de sang pour répondre aux besoins de l’organisme. Elle entraîne une fatigue intense, un essoufflement et une rétention d’eau.
- L’arythmie cardiaque
Les arythmies sont des troubles du rythme cardiaque, se manifestant par des battements irréguliers, trop rapides ou trop lents. Certaines arythmies peuvent entraîner des complications graves comme la fibrillation auriculaire.
- L’hypertension artérielle
L’hypertension est une pression anormalement élevée du sang dans les artères. Non traitée, elle peut entraîner des complications telles que l’AVC, l’infarctus du myocarde ou l’insuffisance rénale.
- L’athérosclérose
L’athérosclérose est un durcissement et un rétrécissement des artères causés par l’accumulation de plaques de cholestérol. Elle favorise les crises cardiaques et les AVC.
Comment les prévenir ?
Si certaines maladies cardiovasculaires sont d’origine génétique ou liées à des facteurs incontrôlables comme l’âge, de nombreuses autres peuvent être évitées grâce à une bonne hygiène de vie. Voici quelques conseils pour réduire les risques :
- Adopter une alimentation saine
- Privilégier les fruits, légumes, céréales complètes, poissons et huiles riches en oméga-3.
- Réduire la consommation de sel, de sucre et de graisses saturées (viande rouge, produits industriels).
- Limiter l’alcool.
- Pratiquer une activité physique régulière
L’OMS recommande au moins 150 minutes d’exercice modéré par semaine (marche rapide, vélo, natation, etc.).
- Arrêter de fumer
Le tabac est un facteur de risque majeur. L’arrêt du tabac réduit significativement le risque de crise cardiaque et d’AVC.
- Surveiller sa tension et son cholestérol
Un suivi médical régulier permet de détecter une hypertension ou un taux de cholestérol élevé avant qu’ils ne causent des complications.
- Gérer le stress
Le stress chronique peut favoriser l’hypertension et les troubles cardiaques. La méditation, le yoga ou encore des activités de relaxation peuvent aider à mieux le gérer.
Quand consulter et qui ?
Il est important de consulter un médecin dès l’apparition de signes suspects :
- Douleurs thoraciques pouvant irradier vers le bras, la mâchoire ou le dos.
- Essoufflement inhabituel lors d’un effort ou au repos.
- Palpitations ou irrégularités du rythme cardiaque.
- Fatigue excessive et inexpliquée.
- Épisodes de vertiges ou pertes de connaissance.
Qui consulter ?
- Médecin traitant : pour un premier bilan et des examens de routine (prise de tension, électrocardiogramme).
- Cardiologue : spécialiste du cœur, il effectue des examens approfondis (échographie cardiaque, test d’effort, coronarographie).
- Urgences (SAMU – 15) : en cas de douleurs thoraciques aiguës, d’AVC présumé ou d’autres symptômes graves, il faut appeler immédiatement les secours.
- Vous rendre dans un hôpital.
Quels établissements prennent en charge les soins post-problème cardiaque ?
Après un problème cardiaque, la réadaptation est essentielle pour retrouver une bonne qualité de vie et éviter une récidive.
- Les unités de soins intensifs cardiologiques (USIC)
Ces services hospitaliers prennent en charge les urgences cardiaques (infarctus, arythmies graves) et assurent une surveillance continue.
- Les centres de réadaptation cardiovasculaire
Après une crise cardiaque ou une intervention (pontage, pose de stent), la réadaptation permet d’améliorer la capacité cardiaque grâce à :
- Des exercices physiques encadrés.
- Un suivi diététique et psychologique.
- Une éducation thérapeutique.
- Les EHPAD et établissements spécialisés
Pour les patients âgés souffrant d’insuffisance cardiaque sévère, certaines structures comme les EHPAD proposent un suivi médical et des soins adaptés. Trouvez ici l‘EHPAD proche de chez vous.
Les maladies cardiovasculaires restent un défi majeur de santé publique. Si elles touchent une large part de la population, elles sont en grande partie évitables grâce à un mode de vie sain. La prévention, le dépistage et une prise en charge rapide sont essentiels pour limiter les risques et améliorer le pronostic des patients.
Sources :
L’été est souvent synonyme de vacances, de voyages et de moments de détente en famille. Cependant, pour les aidants familiaux s’occupant d’une personne âgée dépendante, cette période peut aussi être source de préoccupations. Que faire lorsque l’on souhaite s’absenter tout en s’assurant que son proche est bien entouré et en sécurité ? Le placement temporaire en EHPAD (Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) peut être une solution idéale. Pour que cette transition se déroule en douceur, il est essentiel d’anticiper et de bien préparer le séjour.
Pour qui ?
Le placement temporaire en EHPAD est destiné aux personnes âgées en perte d’autonomie qui nécessitent une prise en charge adaptée mais dont la famille ou les aidants ne peuvent pas assurer la continuité des soins pendant une période donnée. Cela concerne notamment :
- Les personnes atteintes de maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson, nécessitant une surveillance constante.
- Les personnes en convalescence après une hospitalisation, qui ont besoin de soins temporaires avant un retour à domicile.
- Les seniors dont les aidants doivent s’absenter pour des vacances ou des raisons personnelles.
- Les personnes âgées vivant seules et ayant besoin d’une assistance temporaire pour éviter une situation de fragilité accrue.
Ce type de séjour peut être une opportunité pour la personne âgée de découvrir la vie en EHPAD et d’envisager une entrée permanente dans un cadre serein et sécurisé si cela devient nécessaire à l’avenir.
Quand s’y prendre ?
L’anticipation est la clé d’un placement temporaire réussi. Les périodes estivales sont très demandées, car de nombreuses familles cherchent des solutions pour leurs proches dépendants au moment des congés. Il est donc recommandé de :
- Commencer les démarches plusieurs mois à l’avance, idéalement dès le printemps.
- Se renseigner sur les établissements qui proposent des séjours temporaires et vérifier leur disponibilité.
- Préparer un dossier avec les documents médicaux et administratifs nécessaires.
- Discuter avec la personne âgée concernée pour éviter un choc émotionnel dû à un changement soudain d’environnement.
Qui contacter ?
Pour organiser un placement temporaire en EHPAD, plusieurs interlocuteurs peuvent vous aider :
- Le médecin traitant : il pourra évaluer l’état de santé de la personne âgée et fournir les documents médicaux nécessaires pour l’admission en EHPAD.
- Le CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) : il peut orienter vers des structures adaptées et fournir des informations sur les aides financières possibles.
- Les CLIC (Centres Locaux d’Information et de Coordination) : ils sont spécialisés dans l’accompagnement des personnes âgées et de leurs familles.
- Les assistantes sociales : elles peuvent aider à trouver un établissement et à constituer un dossier financier si nécessaire.
- Les EHPAD eux-mêmes : contacter directement plusieurs établissements permet de comparer les services et les tarifs, et de réserver une place.
Comment anticiper auprès de la personne âgée concernée ?
Un changement d’environnement peut être perturbant pour une personne âgée, surtout si elle souffre de troubles cognitifs ou d’anxiété. Il est donc important de bien préparer la transition :
- Expliquer la situation avec bienveillance : présenter le séjour comme une opportunité de rencontrer de nouvelles personnes, d’avoir un suivi médical renforcé et de bénéficier de services adaptés.
- Lui laisser du temps pour s’y préparer : une annonce soudaine peut être mal vécue. Il est préférable d’en parler progressivement, en insistant sur les aspects positifs.
- Organiser une visite préalable : si possible, planifier une visite de l’établissement pour familiariser la personne avec les lieux et le personnel.
- Respecter ses habitudes : apporter des objets familiers (photos, coussins, vêtements préférés) pour recréer un environnement rassurant.
- Maintenir le lien avec la famille : prévoir des appels réguliers et des visites si possible pour éviter un sentiment d’abandon.
Quelles conditions prendre en compte ?
Le choix de l’EHPAD pour un placement temporaire ne doit pas être pris à la légère. Plusieurs critères doivent être examinés :
- La distance : un établissement proche du domicile permet aux proches de rendre visite plus facilement et facilite le retour à domicile.
- Le niveau de médicalisation : certains EHPAD disposent d’unités spécifiques pour les pathologies comme Alzheimer. Il est essentiel de choisir une structure adaptée aux besoins de la personne âgée.
- Les services proposés : certains établissements offrent des activités spécifiques, des espaces de détente, et un suivi médical renforcé.
- La durée du séjour : elle peut varier de quelques jours à plusieurs semaines. Certains établissements imposent une durée minimale ou maximale.
- Le confort et l’accueil : il est recommandé de visiter l’établissement pour observer l’ambiance générale, l’attitude du personnel, et les conditions d’hébergement.
Comment trouver son EHPAD ?
Le choix d’un EHPAD pour un séjour temporaire ne doit pas être pris à la légère. Voici quelques étapes pour trouver la structure idéale :
- Faire une recherche en ligne : des sites spécialisés comme Indexsanté permettent de comparer les établissements selon la localisation, les tarifs et les services proposés.
- Consulter les avis et recommandations : lire les avis laissés par d’autres familles ou demander des recommandations aux professionnels de santé.
- Contacter directement plusieurs établissements : vérifier les disponibilités, poser des questions sur les conditions d’accueil et organiser une visite si possible.
- Vérifier l’agrément et les certifications : un EHPAD certifié par l’ARS (Agence Régionale de Santé) garantit un encadrement médicalisé de qualité.
- Comparer les services proposés : certains établissements offrent des animations, des repas adaptés ou encore un accompagnement spécifique pour certaines pathologies.
- Prendre en compte la proximité : choisir un établissement proche du domicile familial facilite les visites et le retour à domicile après le séjour.
Quel prix ?
Le coût d’un placement temporaire en EHPAD varie en fonction de plusieurs facteurs :
- Le type d’établissement : les EHPAD privés sont souvent plus chers que les établissements publics.
- La région : les tarifs sont plus élevés dans certaines zones géographiques, notamment en Île-de-France ou dans les grandes villes.
- Les services inclus : certaines structures proposent des prestations supplémentaires comme des soins spécifiques ou des animations, ce qui peut influencer le tarif.
En moyenne, le coût d’un hébergement temporaire en EHPAD se situe entre 60 et 120 euros par jour. Toutefois, des aides financières existent :
- L’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) : elle peut couvrir une partie des frais pour les personnes en perte d’autonomie.
- Les aides des caisses de retraite : certaines caisses proposent des aides spécifiques pour le placement temporaire.
- Les aides départementales : selon les revenus, une prise en charge partielle peut être accordée par le conseil départemental.
- Les aides au logement : l’APL (Aide Personnalisée au Logement) ou l’ASH (Aide Sociale à l’Hébergement) peuvent alléger le coût du séjour.
Anticiper un placement temporaire en EHPAD pour une personne âgée dépendante permet d’assurer une transition en douceur et d’éviter le stress de dernière minute. En planifiant à l’avance, en choisissant soigneusement l’établissement et en préparant la personne concernée, ce séjour peut être une expérience positive pour tous. Il s’agit non seulement d’une solution de répit pour les aidants, mais aussi d’une opportunité pour la personne âgée de bénéficier d’un cadre sécurisé et bienveillant.
En prenant en compte les critères essentiels – distance, coût, services, et accueil – il est possible de trouver une solution adaptée qui garantira le bien-être de votre proche pendant votre absence.
Sources :
Le cancer colorectal est l’un des cancers les plus fréquents en France, mais aussi l’un des plus redoutables. Pourtant, un dépistage précoce permettrait d’augmenter significativement les chances de guérison. C’est pourquoi les autorités de santé publique mènent régulièrement des campagnes de sensibilisation, notamment via des spots télévisés actuellement diffusés sur les antennes françaises.
Focus sur cette maladie, ses symptômes, sa prévention et les moyens de dépistage.
Le cancer colorectal : qu’est-ce que c’est ?
Le cancer colorectal touche le côlon et le rectum, les parties finales du système digestif. Il se développe le plus souvent à partir de polypes, des petites excroissances présentes sur la paroi intestinale qui peuvent évoluer en tumeur maligne. Si la maladie est prise en charge à un stade précoce, les chances de rémission sont très élevées.
Qui est concerné en France ?
Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus meurtrier en France, après celui du poumon. Il touche aussi bien les hommes que les femmes, en particulier après 50 ans. Chaque année, on recense environ 43 000 nouveaux cas et près de 18 000 décès. Des facteurs de risque existent :
- L’âge (plus de 50 ans),
- Des antécédents familiaux ou personnels de polypes ou de cancers digestifs,
- Une alimentation pauvre en fibres et riche en viandes rouges ou transformées,
- La consommation d’alcool et de tabac,
- La sédentarité et le surpoids.
Quand et pourquoi se faire dépister ?
Le dépistage du cancer colorectal est recommandé tous les deux ans pour les personnes de 50 à 74 ans. Un test immunologique est envoyé gratuitement à domicile aux personnes concernées. Il permet de détecter la présence de sang occulte dans les selles, signe possible de l’existence d’une lésion précancéreuse ou cancéreuse. En cas de test positif, une coloscopie est recommandée.
Se faire dépister permet de détecter la maladie avant l’apparition de symptômes, lorsque les traitements sont plus efficaces et moins lourds. Ce geste simple peut sauver des milliers de vies.
Quels sont les symptômes à surveiller ?
Certains signes doivent alerter et inciter à consulter un médecin ou vous rendre dans un établissement de santé proche de chez vous :
- Une modification du transit intestinal (constipation ou diarrhée inhabituelle),
- Des traces de sang dans les selles,
- Des douleurs abdominales persistantes,
- Une perte de poids inexpliquée,
- Une grande fatigue sans raison apparente.
Ces symptômes ne signifient pas forcément la présence d’un cancer mais doivent impérativement être évalués par un professionnel de santé.
Quelles sont les mesures de prévention ?
Adopter une hygiène de vie saine permet de réduire les risques :
- Privilégier une alimentation riche en fibres (fruits, légumes, céréales complètes),
- Réduire la consommation de viandes rouges et transformées,
- Pratiquer une activité physique régulière,
- Limiter l’alcool et arrêter le tabac,
- Maintenir un poids de forme.
Quels sont les traitements ?
Le traitement dépend du stade du cancer au moment du diagnostic :
- La chirurgie : elle consiste à retirer la tumeur et, si nécessaire, une partie du côlon ou du rectum.
- La chimiothérapie : elle est souvent utilisée en complément pour détruire les cellules cancéreuses.
- La radiothérapie : principalement indiquée pour les cancers du rectum, elle permet de réduire la tumeur avant la chirurgie.
- Les thérapies ciblées et l’immunothérapie : elles sont utilisées dans certains cas avancés.
Où s’adresser pour un dépistage ?
Le test de dépistage est disponible gratuitement sur demande auprès de votre médecin traitant, pharmacien ou gynécologue. Vous pouvez aussi le commander directement en ligne sur le site de l’Assurance Maladie. En cas de doute ou de symptômes suspects, il est essentiel de consulter un gastro-entérologue qui pourra prescrire des examens complémentaires.
Une campagne de sensibilisation d’ampleur
Chaque année, le mois de mars est dédié à « Mars Bleu« , une campagne de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal. Des spots télévisés, des affiches et des actions de terrain sont mis en place pour encourager la population à se faire dépister. L’objectif est de lever les tabous et de rappeler que le dépistage est un geste simple, rapide et indolore.
Un message d’espoir
Si le cancer colorectal reste une maladie grave, les progrès médicaux et les efforts de sensibilisation permettent d’améliorer le pronostic des patients. Le dépistage précoce est la meilleure arme pour augmenter les chances de guérison. Alors, à partir de 50 ans, n’attendez pas : parlez-en à votre médecin et faites le test !
Sources :
Du 12 au 18 mars 2023 a lieu la semaine mondiale du glaucome, initiative organisée par la World Glaucoma Association qui vise à sensibiliser au dépistage et au traitement précoces du glaucome.
On vous en dit plus sur cette maladie.
Aujourd’hui encore, le glaucome est peu connu du grand public : on estime qu’1 personne sur 2 aurait un glaucome sans le savoir. Pourtant, des traitements existent pour ralentir ou stopper l’évolution de la maladie.
Le glaucome, qu’est-ce que c’est ?
Il est la première cause de cécité absolue ! Le glaucome se caractérise par une destruction progressive du nerf optique, entrainant une altération irréversible du champ visuel puis de l’acuité visuelle. C’est une neuropathie optique le plus souvent chronique, asymptomatique, d’évolution lente et progressive.
Quelle est l’ampleur de la maladie dans le monde et en France ?
On estime à 78 millions de personnes le nombre de personnes atteintes d’un glaucome dans le monde et à 111,8 millions le nombre de personnes qui seront concernées par cette pathologie en 2040.
L’âge est le principal facteur de risque du glaucome. Parmi la population mondiale, 1 personne sur 200 souffre d’un glaucome à l’âge de 40 ans. A 80 ans, 1 personne sur 8 est touchée par la maladie.
Le glaucome touche 2% des personnes de plus de 40 ans en France soit près d’1 million d’hommes et de femmes. Sa fréquence augmente avec l’âge jusqu’à atteindre 15% à 80 ans. Le glaucome est une maladie oculaire grave et cécitante. C’est une pathologie trop méconnue du grand public et très largement sous-diagnostiquée qui représente un véritable enjeu de santé publique.
Que faire pour être rassuré ?
Le dépistage est essentiel car si on n’en guérit pas, on peut freiner l’évolution de la maladie si elle est diagnostiquée à temps. Malheureusement, trop souvent, les patients consultent à l’arrivée des symptômes et la vision perdue ne peut être récupérée.
Un dépistage précoce est primordial. Cette maladie oculaire évolue très lentement, sans douleur ni symptôme. Prise en charge à temps, l’hypertension oculaire peut être diminuée à l’aide des traitements. Pour stabiliser un glaucome, l’ophtalmologue pourra proposer des gouttes, un traitement laser ou une intervention chirurgicale, en fonction des cas.
Mais quand la vision commence à se détériorer, le glaucome est déjà bien installé et les pertes irréversibles.
Tout le monde est concerné mais il existe certains facteurs de risques : l’âge, l’origine ethnique les personnes fortement myopes, les antécédents familiaux…
Le dépistage du glaucome s’adresse à tous, et il est fortement conseillé à partir de 40 ans. C’est gratuit et sans rendez-vous ! Alors n’hésitez plus !
Partout en France, prenez rendez-vous !
Sources :
La présence d’animaux de compagnie au sein des Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) est un sujet d’actualité qui suscite un intérêt croissant. Cette pratique, désormais encouragée par la législation, offre de nombreux bienfaits aux résidents, tant sur le plan émotionnel que physique.
Évolution législative : l’intégration des animaux en EHPAD
En mars 2024, la loi « Bien vieillir » a été adoptée, permettant aux résidents des EHPAD d’accueillir leurs animaux de compagnie. Cette mesure vise à améliorer la qualité de vie des personnes âgées. Elle leur permet de conserver un lien affectif essentiel. Toutefois, cette autorisation est soumise à certaines conditions, notamment la capacité à subvenir aux besoins de l’animal et le respect des normes d’hygiène et de sécurité. Un arrêté ultérieur précisera les modalités détaillées, y compris les restrictions éventuelles concernant la taille des animaux autorisés. Voici ce qu’il en est actuellement.
Les bienfaits des animaux pour les résidents
La présence d’animaux en EHPAD procure de nombreux avantages aux résidents :
- Réduction de l’isolement social : les animaux offrent une compagnie constante, diminuent le sentiment de solitude souvent ressenti par les personnes âgées. Ils favorisent également les interactions sociales entre résidents et avec le personnel.
- Amélioration de la santé mentale : le contact avec les animaux peut réduire le stress, l’anxiété et les symptômes dépressifs. Les résidents trouvent souvent du réconfort et une source de joie dans la relation avec leur compagnon.
- Stimulation physique : s’occuper d’un animal encourage les résidents à rester actifs, que ce soit en promenant un chien ou en participant aux soins quotidiens de leur animal. Cette activité physique contribue au maintien de leur mobilité et de leur santé générale.
- Soutien émotionnel : les animaux apportent un soutien émotionnel précieux et aident à atténuer les sentiments de tristesse ou de frustration. Ils offrent une présence apaisante et une source de motivation pour les résidents.
Exemples concrets et initiatives récentes
Plusieurs EHPAD ont déjà mis en place des initiatives pour intégrer les animaux au sein de leurs établissements :
- L’EHPAD de Kersalic à Guingamp : cet établissement, surnommé le « village de Kersalic », a adopté une approche innovante en matière de soins aux personnes âgées. Les résidents, appelés « habitants », bénéficient d’un environnement domestique où la présence d’animaux est encouragée. Cette initiative vise à recréer un cadre de vie familier et chaleureux, contribuant au bien-être des résidents.
- Programme « Anímate » à Málaga : en septembre 2024, la Diputación de Málaga a lancé un plan pionnier encourageant les personnes âgées à adopter des animaux de compagnie. Ce programme vise à améliorer le bien-être physique et émotionnel des seniors tout en réduisant le nombre d’animaux abandonnés. Les participants bénéficient d’un accompagnement pour l’adoption et les soins des animaux.
Trouvez ici votre EHPAD.
Quelles précautions et considérations prendre ?
Bien que les avantages soient nombreux, l’intégration des animaux en EHPAD nécessite certaines précautions :
- Hygiène et sécurité : il est essentiel de garantir que la présence des animaux ne compromette pas les normes d’hygiène et de sécurité de l’établissement. Des protocoles doivent être établis pour assurer la propreté et prévenir les risques sanitaires.
- Compatibilité : tous les résidents ne sont pas nécessairement à l’aise avec les animaux. Il est important de prendre en compte les allergies, phobies ou préférences individuelles pour assurer le bien-être de chacun.
- Responsabilité : la prise en charge des animaux doit être clairement définie. Les résidents doivent être en mesure de s’occuper de leur compagnon, ou un système de soutien doit être mis en place pour assurer les soins nécessaires.
Pour finir, l’autorisation des animaux de compagnie en EHPAD représente donc une avancée significative pour le bien-être des personnes âgées. Les bénéfices émotionnels, sociaux et physiques sont indéniables, à condition que leur présence soit encadrée par des mesures appropriées qui garantissent confort et sécurité de tous les résidents.
Sources :
Vous envisagez de placer un proche en Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) ? Quelles sont les répercussions financières possibles ? Car oui, il faut savoir que vous pouvez être confrontés à plusieurs contraintes financières significatives. Comprendre ces défis est essentiel pour prendre des décisions éclairées et assurer le bien-être du proche concerné. Faisons le tour de la question.
Le coût des EHPAD ?
Les tarifs des EHPAD varient en fonction de plusieurs facteurs : localisation géographique, le statut de l’établissement (public, privé associatif ou privé commercial) et les services proposés. En moyenne, il faut savoir que le coût mensuel d’un séjour en EHPAD en France se situe entre 2 000 et 3 000 euros. Cependant, dans certaines régions ou pour des établissements offrant des prestations haut de gamme, ce montant peut être supérieur.
Selon une analyse statistique de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA) en 2024, le coût moyen d’un hébergement en EHPAD en France s’élève à environ 2 310 euros par mois.
Quelques exemples :
- Île-de-France, Paris et sa région : les EHPAD affichent les tarifs les plus élevés, avec un coût moyen mensuel atteignant près de 4 000 euros pour une chambre seule non habilitée à l’aide sociale.
- Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) Marseille, Nice et leur région : les tarifs moyens se situent autour de 2 311 euros par mois, avec des variations selon les départements.
- Grand Est et Auvergne-Rhône-Alpes, Strasbourg, Mulhouse, Colmar et leur région, Lyon, Saint-Étienne, Grenoble, Villeurbanne, Clermont-Ferrand, Valence : les coûts moyens mensuels oscillent autour de 2 500 euros.
- Hauts-de-France, Lille et environs : cette région présente un tarif moyen d’environ 2 070 euros par mois, ce qui en fait l’une des plus accessibles financièrement.
Il est important de noter que ces chiffres sont des moyennes et que des variations significatives peuvent exister au sein même des régions, en fonction des départements et des services proposés par les établissements.
Par exemple, dans le département de la Gironde, où se situe Lormont près de Bordeaux, les tarifs peuvent différer de la moyenne régionale.
Pour obtenir des informations précises et à jour sur les tarifs des EHPAD dans une région ou un département spécifique, il est recommandé de consulter des sources officielles ou des plateformes spécialisées comme Indexsanté. Cela permettra d’évaluer au mieux les options disponibles en fonction du budget et des besoins de la personne concernée.
Avez-vous besoin d’un apport financier initial ?
Certains EHPAD, notamment les établissements privés, peuvent exiger un apport financier initial ou un dépôt de garantie lors de l’admission. Cette somme, qui peut représenter plusieurs milliers d’euros, vise à sécuriser la réservation de la place et à couvrir d’éventuels impayés. Il est donc très important pour vous de prévoir cette dépense supplémentaire dans votre budget.
La vente de la résidence principale : un risque qui existe
Face à ces coûts élevés, de nombreuses familles envisagent de vendre la résidence principale de la personne âgée pour financer son séjour en EHPAD. Cette décision, bien que financièrement logique, peut être émotionnellement difficile pour tous, car la maison familiale est souvent chargée de souvenirs et un bien que la personne âgée espérait transmettre à son décès.
De plus, la vente d’un bien immobilier nécessite du temps et peut entraîner des frais annexes, tels que les taxes et les commissions d’agence.
Aides financières disponibles
Pour alléger le fardeau financier, plusieurs aides peuvent être sollicitées :
- L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) : destinée aux personnes âgées en perte d’autonomie, cette allocation est attribuée en fonction du degré de dépendance et des ressources du bénéficiaire.
- L’aide sociale à l’hébergement (ASH) : accordée sous conditions de ressources, elle permet de couvrir partiellement ou totalement les frais d’hébergement en EHPAD.
- La réduction d’impôt : une partie des dépenses liées à la dépendance peut être déduite des impôts, sous certaines conditions.
Nous vous recommandons de vous rapprocher des services sociaux de votre commune ou du Centre communal d’action sociale (CCAS) pour obtenir des informations détaillées sur ces aides et les démarches à entreprendre.
Envisager la vente en viager peut être une solution pertinente pour financer l’hébergement d’un proche en Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD). Cette approche permet de transformer un bien immobilier en source de revenus réguliers, contribuant ainsi à couvrir les coûts associés à la prise en charge en maison de retraite.
Qu’est-ce que la vente en viager ? Est-ce une solution ?
Envisager la vente en viager peut être une solution pertinente pour financer l’hébergement d’un proche en Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD). Cette approche permet de transformer un bien immobilier en source de revenus réguliers, contribuant à couvrir les coûts associés à la prise en charge en maison de retraite.
La vente en viager consiste à céder un bien immobilier à un acquéreur, appelé le débirentier, en échange d’un capital initial, souvent appelé « bouquet », et d’une rente viagère versée au vendeur, ou crédirentier, jusqu’à son décès. Il existe deux types principaux de viager :
- Viager occupé : le vendeur conserve le droit d’usage et d’habitation du bien jusqu’à son décès.
- Viager libre : l’acquéreur peut disposer immédiatement du bien, le vendeur n’y résidant plus.
Avantages du viager pour financer un EHPAD :
- Revenus réguliers : la rente viagère procure un complément de revenu mensuel, aidant à couvrir les frais d’hébergement en EHPAD.
- Capital initial : le bouquet offre une somme d’argent immédiate, utile pour les dépenses ponctuelles ou les frais d’entrée en établissement.
- Gestion simplifiée : en viager libre, le vendeur n’a plus à assumer les charges liées à la propriété (entretien, taxes), ces responsabilités sont transférées à l’acquéreur.
Les précautions à prendre :
Avant de procéder à une vente en viager, il est essentiel de :
- Évaluer le bien : faire estimer la valeur du bien par un professionnel pour déterminer son juste prix.
- Consulter un notaire : pour encadrer juridiquement la transaction et s’assurer du respect des obligations légales.
- Informer les héritiers : communiquer avec les membres de la famille concernés pour éviter d’éventuels conflits successoraux.
Il est également recommandé de se renseigner sur les implications fiscales et les éventuelles aides disponibles pour optimiser le financement de l’hébergement en EHPAD.
Placer un proche en EHPAD représente un engagement financier conséquent pour les familles. Il est donc essentiel d’anticiper ces dépenses, d’explorer toutes les aides disponibles et de planifier en conséquence pour assurer le meilleur accompagnement possible à la personne âgée.
Sources :
Vous avez une personne âgée dans votre entourage, qui ne peut plus être autonome ? Vous avez besoin de trouver un EHPAD et vous ne savez pas par quel bout commencer ?
Choisir un EHPAD (Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) est une étape importante et souvent délicate dans la vie des seniors et de leurs familles. Il s’agit en effet de trouver un lieu où la personne âgée pourra être accompagnée au quotidien tout en préservant sa dignité et sa qualité de vie.
Vous avez besoin de plus d’informations et d’aide pour faire un choix entre plusieurs EHPAD ?
Voici un guide structuré autour de plusieurs points clés :
Comprendre l’EHPAD et ses critères de choix
Qu’est-ce qu’un EHPAD ?
Un EHPAD est un établissement médicalisé destiné aux personnes âgées en perte d’autonomie qui ne peuvent plus vivre de manière autonome à domicile. Ces structures offrent un accompagnement complet, comprenant l’hébergement, les soins médicaux et une aide pour les activités quotidiennes. Les EHPAD sont également conçus pour répondre aux besoins des résidents souffrant de maladies chroniques ou neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer.
Pour qui choisir un EHPAD ?
Un EHPAD est destiné aux personnes âgées en situation de dépendance, c’est-à-dire celles qui ont besoin d’une aide quotidienne pour accomplir les actes essentiels de la vie (se laver, s’habiller, se nourrir, etc.). Cette dépendance peut être due à des problèmes de santé physique ou cognitive, comme la maladie d’Alzheimer ou d’autres pathologies neurodégénératives.
L’EHPAD offre un cadre sécurisant grâce à la présence d’équipes médicales et paramédicales, disponibles 24h/24. Ce type d’établissement est également adapté aux personnes qui ne peuvent plus rester seules à domicile, malgré l’aide de leurs proches ou de professionnels.
Quels sont les critères principaux ?
Le choix d’un EHPAD repose avant tout sur des critères essentiels, qui garantissent la sécurité et le bien-être de la personne concernée :
- La localisation : privilégiez un EHPAD proche du domicile familial ou des proches, afin de faciliter les visites et maintenir le lien familial et social.
- La prise en charge médicale. Assurez-vous que l’établissement dispose d’un personnel qualifié (infirmiers, aides-soignants, médecins coordonnateurs) capable de répondre aux besoins médicaux spécifiques de votre proche.
- Les infrastructures : l’EHPAD doit être adapté aux besoins des résidents, avec des espaces accessibles, des équipements de qualité et des chambres confortables.
- La qualité des soins et des services. Informez-vous sur la réputation de l’établissement et consultez les avis d’autres familles. Un EHPAD de qualité propose des repas équilibrés, des activités variées et un accompagnement psychologique de qualité.
- Le coût. Les tarifs des EHPAD varient selon les établissements. Il est important de comparer les prix et de vérifier quelles prestations sont incluses dans le forfait de base. Il s’agit d’éviter au maximum les surprises.
Quels sont les critères secondaires ?
Une fois les critères principaux évalués, d’autres éléments peuvent influencer votre choix :
- L’ambiance et la convivialité : une visite sur place permet d’apprécier l’atmosphère de l’établissement et de discuter avec le personnel et les résidents. Un environnement chaleureux et bienveillant est un atout non négligeable.
- Les activités proposées. Ateliers créatifs, activités physiques, sorties culturelles… Les animations jouent un rôle clé dans le bien-être des résidents.
- La taille de l’établissement : certains préfèrent des structures à taille humaine, plus intimistes, tandis que d’autres optent pour de plus grands établissements offrant une gamme de services plus étendue. A chacun son avis et son choix.
Les options supplémentaires : services de coiffure, esthétique, assistance spirituelle… Ces prestations peuvent améliorer le confort du résident mais sont moins faciles à trouver.
Les défis et les aides pour trouver un EHPAD
Les galères dans les grandes villes pour trouver un EHPAD
Dans Les grandes villes, Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Lille, trouver un EHPAD peut s’avérer particulièrement difficile pour plusieurs raisons :
- La forte demande. Les grandes agglomérations connaissent souvent un nombre limité de places disponibles par rapport au besoin croissant de la population vieillissante.
- Les listes d’attente. De nombreux établissements affichent des listes d’attente pouvant s’étendre sur plusieurs mois, voire années.
- Le coût élevé. Dans les zones urbaines, les tarifs des EHPAD sont souvent plus élevés qu’en milieu rural, ce qui peut poser des problèmes financiers aux familles.
- La localisation. Trouver un EHPAD à proximité du domicile des proches peut être compliqué, obligeant parfois à choisir des structures en périphérie malgré toute la bonne volonté du monde.
Qui pour vous aider à choisir ?
Le choix d’un EHPAD est une décision complexe qui peut être facilitée par l’aide de divers interlocuteurs. Il ne faut surtout pas hésiter à solliciter les professionnels autour de vous. Vous n’êtes pas des spécialistes et vous pouvez vous sentir perdus. Ils connaissent de nombreux professionnels qui pourront vous aider.
- Les médecins traitants. Ils connaissent bien l’état de santé de la personne de votre famille concernée et peuvent vous orienter vers des établissements adaptés.
- Les assistantes sociales. Disponibles au sein des hôpitaux ou des centres communaux d’action sociale (CCAS), elles accompagnent les familles comme la vôtre dans les démarches administratives et dans la recherche d’un EHPAD.
- Les plateformes spécialisées. Des sites internet dédiés comme INDEXSANTE permettent de comparer les établissements, de consulter des avis et de vérifier les disponibilités en temps réel.
- Les proches et réseaux. Le bouche-à-oreille et les recommandations d’autres familles peuvent également être précieux pour trouver un établissement de qualité.
Choisir un EHPAD est une étape importante qui nécessite de prendre en compte de nombreux critères, allant de la qualité des soins et des services proposés à l’ambiance générale de l’établissement. Les défis, notamment dans les grandes villes, peuvent rendre cette recherche complexe mais il existe des solutions et des acteurs pour vous accompagner tout au long du processus. Prenez le temps de visiter plusieurs établissements, de poser des questions et de solliciter les aides disponibles. Faire le bon choix, c’est offrir à votre proche un environnement adapté à ses besoins et lui garantir une qualité de vie optimale. Pour le plus grand bien de tous.
Sources :
La nouvelle année est souvent synonyme de renouveau et d’engagements personnels. Pour les seniors, c’est l’occasion idéale de poser les bases d’une vie équilibrée, active et épanouissante.
Voici quelques résolutions inspirantes à adopter pour préserver la santé, renforcer les liens sociaux et profiter pleinement de chaque jour.
Seniors : pratiquez une activité physique régulière
Avec l’âge, l’activité physique devient un véritable pilier de la santé. Pratiquer une activité adaptée renforce les muscles, améliore la circulation et aide à prévenir des maladies chroniques comme le diabète ou l’ostéoporose.
Quelques idées :
Marche quotidienne : une promenade de 30 minutes par jour stimule le cœur et l’esprit.
Gym douce ou yoga : ces activités favorisent la souplesse, l’équilibre et la détente.
Natation ou aquagym : douces pour les articulations, ces disciplines sont idéales pour maintenir une bonne condition physique.
L’objectif est de bouger régulièrement tout en respectant son rythme.
Seniors : adoptez une alimentation équilibrée
Une bonne nutrition est essentielle pour préserver la vitalité et renforcer les défenses immunitaires.
Quelques résolutions simples peuvent faire une grande différence :
Privilégiez les fruits et légumes frais : riches en vitamines, minéraux et fibres, ils soutiennent le système digestif et luttent contre le vieillissement cellulaire.
Consommez des protéines de qualité : viandes maigres, poissons, œufs ou légumineuses pour préserver la masse musculaire.
Hydratation : buvez au moins 1,5 litre d’eau par jour, même en hiver, pour éviter la déshydratation.
Limitez le sucre et les graisses saturées car ils augmentent les risques cardiovasculaires.
N’hésitez pas à consulter un nutritionniste pour adapter votre alimentation à vos besoins spécifiques.
Seniors : stimulez votre cerveau avec des activités cognitives
Le cerveau, comme le corps, a besoin d’être exercé.
Intégrer des activités intellectuelles à son quotidien est un excellent moyen de rester alerte :
- Lire des livres ou résoudre des puzzles : ces activités renforcent la mémoire et la concentration.
- Apprendre quelque chose de nouveau : une langue étrangère, un instrument de musique ou des compétences informatiques.
- Participer à des clubs ou ateliers : échanger avec d’autres personnes favorise la créativité et l’ouverture d’esprit.
Seniors : renforcez les liens familiaux et sociaux
Le bonheur réside souvent dans les relations humaines. Maintenir des liens forts avec ses proches et élargir son cercle social apporte une grande satisfaction.
Quelques conseils :
Organisez des moments en famille : repas partagés, sorties culturelles ou simples appels téléphoniques.
Engagez-vous dans des activités bénévoles : offrir son temps est gratifiant et permet de rencontrer des personnes partageant les mêmes valeurs.
Intégrez des clubs locaux : les associations pour seniors proposent souvent des activités variées et conviviales.
Seniors : prenez soin de votre santé mentale
Enfin, la santé mentale est tout aussi importante que la santé physique. Elle a d’ailleurs été déclarée Grande Cause Nationale 2025.
Prenez le temps de vous détendre et de cultiver des pensées positives :
- Méditation et relaxation : ces pratiques aident à réduire le stress et à améliorer la qualité du sommeil.
- Exprimez votre gratitude : prendre conscience des belles choses de la vie favorise un état d’esprit positif.
- Demandez de l’aide en cas de besoin : c’est normal de chercher du soutien, que ce soit auprès de la famille, des amis ou de professionnels.
- N’hésitez pas à consulter un professionnel si vous vous sentez déprimé ou triste.
Les bonnes résolutions sont une belle opportunité de s’investir dans son bien-être et son bonheur. Avec des gestes simples et réguliers, les seniors peuvent continuer à vivre pleinement et en santé. Alors, cette année, pourquoi ne pas se lancer dans ce voyage vers une meilleure version de soi-même ?
Sources :
Noël est une période emplie de magie et d’émotions. Dans les Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD), cette fête a une importance toute particulière, pour les résidents comme pour leurs familles. C’est un moment qui, bien que rempli de joie, peut également soulever des questionnements et des ajustements, notamment autour des visites et des sorties…Et si on en parlait un peu plus ?
Noël en EHPAD, une fête qui cristallise les émotions
Pour nos seniors, résidents d’EHPAD ou non, Noël évoque souvent des souvenirs chaleureux de moments passés avec les proches. Mais ces instants peuvent aussi être teintés de mélancolie, de manque des personnes disparues, surtout lorsqu’ils se retrouvent éloignés de leur maison, de leur famille, ou confrontés à des troubles cognitifs.
Du côté des familles, la période des fêtes réveille des attentes et des désirs : partager un instant privilégié, être ensemble comme avant…Oui, c’est tout à fait compréhensible mais…les réalités de la vie en EHPAD, notamment pour les personnes désorientées ou récemment admises, viennent parfois bousculer ces attentes. Car pour les résidents d’EHPAD, le chamboulement peut être profond.
Les défis liés aux sorties de Noël
Le personnel des EHPAD déconseille souvent de sortir de l’établissement les résidents, en particulier ceux souffrant de troubles cognitifs, même pour quelques heures durant les fêtes. On peut être surpris mais plusieurs raisons expliquent cette approche :
- La perturbation des repères : pour les personnes âgées ou malades, désorientées, quitter leur environnement habituel, même pour quelques heures, peut créer de l’anxiété ou accentuer leur confusion.
- Une réinsertion complexe : après une sortie, le retour à l’EHPAD peut être difficile et amener des comportements d’agitation ou une accentuation du sentiment d’abandon.
- La fragilité de l’intégration : si le résident vient d’arriver, les fêtes peuvent devenir un moment clé pour consolider son acclimatation à son nouvel environnement…le déraciner à ce moment-là peut être contreproductif.
Pour les familles, ces recommandations peuvent être mal vécues. Il peut être difficile d’accepter que Noël puisse ne pas se dérouler comme avant, chez soi, autour d’un grand repas familial. Il peut même entraîner un sentiment de culpabilité ou de frustration . La famille peut avoir du mal à comprendre l’impact de ces sorties sur la santé et le bien-être du résident. D’où l’importance de bien expliquer tenants et aboutissants à la famille. Et aux résidents !
Créer un Noël magique au sein de l’EHPAD
Oui, mais alors, que faire ? Le personnel des EHPAD joue un rôle important à ce moment de l’année. Leur objectif : faire de Noël un moment chaleureux, apaisant et festif pour les résidents…et ainsi leur famille ! Voici quelques initiatives fréquemment mises en place :
- Décorations immersives : décorés avec soin, les établissements recréent l’atmosphère féerique de Noël, avec des sapins, des lumières et des ornements qui ravivent les souvenirs des résidents.
- Activités festives : des chants de Noël, des ateliers créatifs, la confection de biscuits ou de cartes de vœux permettent aux résidents de s’impliquer activement et de ressentir l’effervescence des fêtes.
- Des repas de fête : les chefs et équipes de cuisine mettent les petits plats dans les grands, avec des menus spéciaux, parfois inspirés des traditions culinaires des résidents.
- Moments partagés avec les familles : voilà enfin des moments que les résidents peuvent partager, en temps limité, avec leurs famille : goûters, spectacles ou messes de Noël sont organisés pour réunir familles et résidents dans un cadre chaleureux.
- Attention personnalisée : les soignants veillent à offrir une écoute et une attention plus développées, notamment pour les résidents isolés ou en deuil.
Les équipes en EHPAD organisent également de nombreuses activités pour permettre aux résidents de vivre pleinement la magie de Noël :
- Ateliers créatifs :
- Confection de décorations de Noël (boules, guirlandes).
- Création de cartes de vœux pour les proches.
- Peintures et coloriages sur des thèmes festifs.
- Activités culinaires :
- Préparation de sablés ou de biscuits de Noël.
- Atelier chocolat chaud et dégustation de friandises.
- Initiation aux recettes traditionnelles des fêtes.
- Animations musicales :
- Chants de Noël avec des chorales invitées ou les résidents eux-mêmes.
- Concerts ou spectacles organisés au sein de l’établissement.
- Moments de partage :
- Jeux de société thématiques (bingo de Noël, quiz sur les traditions).
- Visionnage de films ou de contes de Noël dans une ambiance cocooning.
- Temps d’échange où chacun partage ses souvenirs de fêtes.
- Sensibilisation à la solidarité :
- Participation à des projets intergénérationnels avec des écoles ou associations locales.
- Création de petits cadeaux ou colis pour des causes solidaires.
- Rituels religieux :
- Organisation de messes ou de prières pour les résidents croyants.
- Lecture de récits ou textes spirituels pour nourrir la réflexion et la paix intérieure.
Un Noël réinventé en EHPAD, mais tout aussi précieux
Bien que Noël en EHPAD puisse différer des fêtes traditionnelles vécues à domicile, ces moments peuvent rester tout aussi précieux, à condition d’être vécus dans l’acceptation et la bienveillance.
Pour les familles, il est essentiel de comprendre que le bien-être du résident prime et que les efforts déployés par le personnel visent à offrir une fête sereine et adaptée.
Pour les résidents, l’essentiel n’est pas toujours dans les traditions mais surtout dans la chaleur humaine, les attentions particulières et le sentiment d’être entouré. Ainsi, même dans un cadre différent, Noël peut rester une fête où règnent amour et partage.
Sources :
Avec l’âge, nos besoins nutritionnels et nos goûts évoluent. Une alimentation équilibrée et adaptée est essentielle pour maintenir la santé et le bien-être des personnes âgées. Que peuvent-ils manger ? Y a-t-il des aliments à éviter ? Explorons les aliments à privilégier, les façons de les cuisiner, les difficultés rencontrées par les seniors et des idées festives pour célébrer les fêtes de fin d’année avec gourmandise.
Que peuvent manger les personnes âgées ?
Les besoins alimentaires des seniors diffèrent de ceux des adultes plus jeunes en raison de changements physiologiques :
- Les besoins en protéines : les muscles s’affaiblissent avec l’âge. Il est important de consommer suffisamment de protéines pour prévenir la fonte musculaire. Viandes maigres, poissons, œufs, produits laitiers et légumineuses sont des sources idéales.
- Les fibres alimentaires : une bonne digestion passe par une consommation accrue de fibres. Les légumes, fruits, céréales complètes et graines sont donc à privilégier.
- L’hydratation : les seniors ressentent souvent moins la soif. Intégrer soupes, compotes et infusions peut aider à maintenir une hydratation suffisante.
- Le calcium et vitamine D : indispensables pour préserver la santé des os, ils se trouvent dans les produits laitiers, les amandes et les poissons gras.
Les aliments à éviter
Certaines catégories d’aliments sont à éviter ou à consommer avec modération en raison de leurs effets potentiellement néfastes sur la santé mais aussi des difficultés qu’elles peuvent poser en termes de digestion ou de mastication.
- Aliments difficiles à mâcher ou avaler
- Viandes dures et sèches : elles peuvent être difficiles à mâcher pour ceux qui ont des problèmes dentaires ou portent une prothèse.
- Fruits et légumes crus et fibreux : les crudités, comme les carottes crues ou les pommes non pelées, peuvent être compliquées à mastiquer.
- Pain dur ou croûte épaisse : préférez du pain moelleux ou légèrement toasté.
- Aliments irritants ou difficiles à digérer
- Plats épicés ou très gras : ils peuvent provoquer des brûlures d’estomac ou des troubles digestifs.
- Charcuteries grasses : saucisson, pâtés ou rillettes sont riches en graisses saturées et sel et peuvent donc nuire à la santé cardiovasculaire des personnes âgées (et moins âgées également !)
- Légumineuses mal préparées : lentilles ou haricots mal cuits peuvent être responsables de ballonnements…oups !
- Aliments riches en sel
- Produits industriels : soupe en conserve, biscuits apéritifs ou plats préparés sont souvent trop salés et favorisent l’hypertension.
- Fromages très salés : comme le roquefort ou le parmesan. Préférez des fromages moins salés comme la ricotta, le fromage frais ou le fromage blanc.
- Produits sucrés en excès
- Pâtisseries, confiseries et sodas : ils augmentent le risque de diabète et de prise de poids.
- Desserts industriels : préférez des desserts faits maison avec moins de sucres ajoutés.
- Alcool et boissons excitantes
- Boissons alcoolisées : même à petites doses, elles peuvent interagir avec des traitements médicamenteux ou provoquer des chutes en cas de vertiges.
- Café et thé en excès : ils peuvent aggraver des problèmes de sommeil ou d’hypertension.
- Aliments à risque d’intoxication
- Poissons et fruits de mer crus : les huîtres et sushis présentent un risque accru de contamination bactérienne.
- Œufs crus ou peu cuits : un risque de salmonellose. Préférez-les bien cuits.
- Aliments périmés ou mal conservés : les seniors sont plus sensibles aux infections alimentaires. Attention à bien vérifier les placards et à renouveler les stocks régulièrement.
Comment remplacer ces aliments ?
- Crudités : veloutés ou légumes cuits à la vapeur.
- Charcuteries : jambon blanc dégraissé ou viande blanche maigre.
- Pain dur : pain de mie complet ou pain aux graines bien moelleux.
- Desserts sucrés : compotes sans sucre ajouté ou fruits cuits.
- Plats industriels : repas faits maison simples avec des ingrédients frais.
Quels aliments privilégier ?
Voici une liste d’aliments particulièrement adaptés :
- Légumes cuits : ils sont plus faciles à mâcher et à digérer tout en étant riches en nutriments.
- Poissons gras : sardines, maquereaux et saumon, riches en oméga-3 et bons pour le cœur.
- Fruits mûrs ou compotés : les fruits frais trop durs peuvent être remplacés par des compotes sans sucre ajouté.
- Céréales complètes : riz complet, quinoa et pain complet pour une meilleure régulation de la glycémie.
- Huiles végétales de qualité : huile d’olive ou de colza pour assaisonner ou cuisiner.
Comment cuisiner pour les seniors ?
Le plaisir de manger passe aussi par la texture et la présentation des plats. Ne négligez surtout pas la présentation. Nos seniors mangent aussi avec les yeux.
Voici quelques conseils :
- Des textures adaptées : préférez les purées, soupes et mousses pour ceux qui ont des difficultés à mâcher ou à avaler.
- Des cuissons douces : la cuisson à la vapeur, à l’étouffée ou au four préserve les vitamines et minéraux tout en rendant les aliments tendres.
- L’aromatisation naturelle : remplacez le sel par des herbes et épices pour rehausser les saveurs tout en limitant les risques d’hypertension.
- De petites portions variées : les seniors ont parfois un appétit réduit certes, mais apprécieront un plateau de petits plats diversifiés…et auront l’envie de tout goûter !
Les défis alimentaires des seniors
Prendre de l’âge veut aussi dire, souvent, avoir un rapport plus compliqué qu’avant avec la nourriture, pour des raisons psychologiques ou physiologiques. Que faire et dans quel cas ?
Les problèmes fréquents liés à l’alimentation des seniors :
- La perte d’appétit : elle peut être due à des traitements médicaux, à la solitude ou à une diminution du goût et de l’odorat.
- Les difficultés de mastication : prothèses dentaires, dents manquantes ou gencives sensibles peuvent limiter les choix alimentaires.
- Les problèmes de digestion : certains aliments, comme les crudités ou les plats épicés, peuvent devenir difficiles à tolérer.
- Les intolérances ou restrictions : le diabète, l’hypertension ou des allergies peuvent imposer des régimes spécifiques.
Quelles solutions adopter ?
- Favorisez des repas réguliers et équilibrés, servis dans une ambiance conviviale.
- Ajustez les textures pour répondre aux capacités de mastication.
- Consultez un diététicien en cas de pathologies spécifiques pour élaborer un plan adapté.
Notre focus : les repas de fêtes de fin d’année
Les fêtes de fin d’année sont l’occasion idéale de partager des moments chaleureux autour de mets savoureux. Voici quelques idées pour intégrer les seniors à ces festivités sans compromettre leur santé :
Entrées festives et légères
- Velouté de potimarron et lait de coco.
- Terrine de poisson accompagnée de pain complet légèrement toasté.
Plats principaux adaptés
- Dinde rôtie aux légumes fondants (carottes, patates douces, panais).
- Filet de poisson en papillote avec un filet d’huile d’olive et des zestes d’agrumes.
Desserts gourmands mais équilibrés
- Compote maison aux épices de Noël (cannelle, badiane).
- Riz au lait à la vanille ou mousse légère au chocolat noir.
Astuces pour les fêtes
- Privilégiez les plats servis tièdes ou à température ambiante, plus agréables pour les palais sensibles.
- Proposez des portions adaptées pour éviter les excès difficiles à digérer.
- Pensez à des boissons festives sans alcool, comme un cocktail de fruits maison ou une infusion gourmande.
Offrir une alimentation adaptée aux personnes âgées est avant tout une manière de leur témoigner du respect et de l’attention. Avec un peu de créativité et de soin, il est possible de transformer chaque repas en un moment de plaisir et de partage, surtout durant la magie des fêtes de fin d’année. Bonnes fêtes à vous !
Sources :