« Cette question touche presque un Français sur cinq », a souligné le Premier ministre, Michel Barnier, en visite dans la Vienne, jeudi 10 octobre 2024.
Qu’est-ce que la santé mentale ?
La santé mentale désigne l’état de bien-être psychologique et émotionnel d’une personne, qui lui permet de faire face au stress de la vie quotidienne, de travailler efficacement et de contribuer à la société. Elle inclut des aspects variés de notre vie : nos pensées, nos émotions, nos comportements et nos interactions avec les autres. La santé mentale est influencée par des facteurs biologiques comme la génétique, des événements de vie marquants, des traumatismes ou des pertes, et des déterminants sociaux tels que le niveau de revenu, l’environnement de travail et la qualité des relations interpersonnelles.
Une bonne santé mentale ne signifie pas l’absence de difficultés ou de souffrances. Elle implique de savoir gérer ces épreuves de manière saine, avec des ressources personnelles et un soutien extérieur si nécessaire. En revanche, les troubles de la santé mentale, tels que la dépression, l’anxiété, ou la schizophrénie, peuvent interférer significativement avec la vie quotidienne.
Quelles sont les maladies mentales les plus fréquentes en France chez les adultes et les enfants ?
Les troubles mentaux touchent un nombre croissant de personnes, enfants comme adultes. En France, les maladies mentales les plus fréquentes chez les adultes incluent :
- La dépression : trouble caractérisé par une tristesse persistante, une perte d’intérêt et des troubles du sommeil. C’est l’une des causes principales d’incapacité en France.
- Les troubles anxieux : ils incluent les phobies, les attaques de panique, l’anxiété généralisée, et le trouble obsessionnel-compulsif (TOC).
- Les troubles bipolaires : alternance entre des périodes de dépression et de manie, pouvant altérer la stabilité de la vie personnelle et professionnelle.
- Les addictions : dépendances à des substances (alcool, drogues) ou à des comportements (jeux, internet), souvent liés à des facteurs psychologiques.
Chez les enfants et les adolescents, on retrouve souvent :
- Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) : ils affectent les interactions sociales et la communication.
- Les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) : marqués par une impulsivité et des difficultés de concentration.
- Les troubles des conduites alimentaires : comme l’anorexie ou la boulimie, qui apparaissent souvent à l’adolescence.
Quels sont les chiffres de la santé mentale en France ?
Selon les données les plus récentes, en France :
- Près d’un Français sur cinq souffre de troubles psychiques, avec des taux en augmentation ces dernières années.
- La dépression toucherait environ 15 à 20 % de la population au cours de leur vie.
- Les troubles anxieux touchent près de 21 % des Français à un moment donné de leur vie.
- Chez les enfants, les troubles mentaux toucheraient environ 12,5 %, avec des taux particulièrement élevés pour les troubles de l’attention et du comportement.
Ces chiffres montrent l’ampleur des besoins en termes de sensibilisation, de prise en charge et d’accompagnement des personnes touchées.
Qu’est-ce qu’une grande cause nationale en France ?
Depuis 1977, la France désigne chaque année une « Grande Cause Nationale ». Ce label, attribué par le gouvernement, met en lumière une cause sociale ou sanitaire jugée prioritaire pour la société. Les sujets retenus bénéficient d’une visibilité accrue, de campagnes de communication spécifiques et d’un soutien pour organiser des événements de sensibilisation.
Les Grandes Causes Nationales des trois dernières années ont été :
- 2022 la lecture : en mobilisant les écoles, les entreprises, les administrations, les associations et en manifestant son attachement collectif aux livres, le but ultime de cette opération nationale est de permettre à l’ensemble des partenaires de se saisir du « quart d’heure de lecture » pour le généraliser tout au long de l’année.
- 2023 le mentorat : la Grande Cause Nationale 2023, à travers une grande campagne, a pour objectif de familiariser le plus grand nombre au mentorat. « Aucun jeune ne doit renoncer à ses rêves car il n’aurait pas les codes, la bonne adresse ou les bons réseaux.
- 2024 l’activité physique et sportive : profitant de l’événement majeur que sont les Jeux Olympiques à Paris, la France met le doigt sur l’importance de la pratique d’une activité physique et sportive chez les enfants et les adultes.
Pourquoi le gouvernement nomme-t-il une grande cause nationale chaque année ?
Le choix d’une Grande Cause Nationale répond à plusieurs objectifs :
- Sensibiliser le public : en désignant une Grande Cause, le gouvernement cherche à attirer l’attention du public sur un problème peu discuté ou sous-estimé.
- Promouvoir des initiatives concrètes : cela permet de soutenir des associations, des collectifs et des initiatives locales en leur offrant un cadre et une visibilité nationale.
- Encourager l’action collective : le label de Grande Cause Nationale motive les citoyens, entreprises et collectivités à s’impliquer, que ce soit par le bénévolat, des dons ou des actions sur le terrain.
Quelles sont les implications de cette grande cause nationale ?
Le statut de Grande Cause Nationale pour la santé mentale en 2025 impliquerait plusieurs initiatives :
- Campagnes de sensibilisation : à travers les médias, des campagnes nationales de sensibilisation peuvent être mises en place pour informer sur les troubles mentaux, les signes d’alerte et encourager les personnes en difficulté à demander de l’aide.
- Actions éducatives : interventions dans les écoles, programmes de formation pour les professionnels de la santé et soutien psychologique renforcé.
- Financement et soutien aux associations : les associations œuvrant dans le domaine de la santé mentale bénéficieraient de subventions pour mener des projets de prévention et d’accompagnement.
La Grande cause nationale 2025 s’articulera autour de quatre objectifs prioritaires :
- la déstigmatisation, afin de changer le regard des Français sur les troubles psychiques et les troubles mentaux,
- le développement de la prévention et du repérage précoce, par la sensibilisation et la formation dans toutes les sphères de la société,
- l’amélioration de l’accès aux soins partout sur le territoire français, par la gradation des parcours, le développement des nouveaux métiers de la santé mentale en veillant aux soins des personnes les plus fragiles et présentant les troubles les plus complexes. Michel Barnier a notamment annoncé vouloir doubler d’ici à trois ans le nombre de maisons des adolescents, qui sont actuellement 125 sur le territoire national,
- l’accompagnement des personnes concernées dans toutes les dimensions de leur vie quotidienne comme la formation, l’emploi, le logement, l’accès aux loisirs, etc.
Le Gouvernement a rappelé l’importance de s’appuyer sur les actions déjà engagées en la matière, notamment la feuille de route nationale Psychiatrie et santé mentale 2018-2026.
Trouvez ici l’établissement de santé mentale proche de chez vous.
Sources :
Octobre rose est terminé. Faites place à Movember, contraction de « moustache » et de « novembre ». Cet événement annuel encourage les hommes à se laisser pousser la moustache tout au long du mois de novembre. Cet acte, simple en apparence, a en réalité un objectif bien plus profond : sensibiliser et collecter des fonds pour la santé masculine. Plus précisément, Movember se concentre sur des sujets souvent tabous ou sous-estimés comme le cancer de la prostate, le cancer des testicules, la santé mentale des hommes ou encore la prévention du suicide. Depuis sa création, ce mouvement est devenu un symbole de solidarité masculine, un véritable cri d’alerte sur l’importance de prendre soin de soi et de s’ouvrir aux autres.
Movember, de quoi s’agit-il ?
L’idée de Movember est simple : les hommes commencent le mois de novembre rasés de près, puis laissent pousser leur moustache durant tout le mois. En parallèle, ils partagent leur engagement sur les réseaux sociaux, auprès de leurs amis, collègues et proches, afin de sensibiliser et de lever des fonds pour la recherche et les projets de santé masculine. Movember est plus qu’un simple geste de mode ou de tendance. Il incite à la réflexion et invite les hommes à se poser des questions sur leur propre santé, physique et/ou morale.
Les fonds récoltés pendant Movember sont utilisés pour financer des projets de recherche, des initiatives de prévention et de soutien.
Pourquoi Movember est-il important ?
L’importance de Movember réside dans sa capacité à briser les tabous entourant la santé masculine. Contrairement aux femmes, les hommes sont souvent moins enclins à consulter un médecin pour des questions de santé, particulièrement en ce qui concerne la santé mentale. Les statistiques sont alarmantes : selon l’Organisation Mondiale de la Santé, les hommes sont plus susceptibles de se suicider que les femmes et les maladies comme le cancer de la prostate et le cancer des testicules affectent chaque année des milliers d’hommes à travers le monde.
Movember met donc en lumière l’importance de se faire dépister et de parler ouvertement de ses soucis de santé. Il vise à encourager les hommes à prendre leur bien-être en main, par le dépistage régulier du cancer ou en discutant de leurs problèmes émotionnels et psychologiques.
Les origines du Movember : une idée née en Australie
Movember a vu le jour en 2003, en Australie, grâce à une bande d’amis réunis autour d’une idée aussi simple que percutante : faire de la moustache un symbole de sensibilisation. Les cofondateurs, Travis Garone et Luke Slattery ont été inspirés par un retour en force de la moustache dans la culture populaire et se sont lancé le défi de la ramener à la mode, tout en soutenant une cause importante. Ils ont commencé avec 30 amis et, au fil des années, leur initiative a pris de l’ampleur. En 2004, la Movember Foundation a été officiellement créée pour structurer les dons et les actions de sensibilisation. L’initiative a très rapidement séduit les Australiens puis le monde entier.
Aujourd’hui, Movember est un mouvement international qui compte des millions de participants et qui a permis de récolter des centaines de millions de dollars pour la recherche sur la santé masculine. La Movember Foundation est active dans plus de 20 pays et continue d’innover pour mobiliser toujours plus de monde.
Les manifestations autour de Movember
Movember est une initiative dynamique et créative, et de nombreuses manifestations et événements sont organisés pour soutenir la cause. Voici quelques exemples des activités typiques organisées durant le mois de novembre :
- Grow a Mo : voici l’activité centrale de Movember, où les participants, appelés les « Mo Bros », se laissent pousser la moustache pendant le mois de novembre. C’est un moyen de déclencher des conversations et de sensibiliser sur la santé masculine.
- Move for Movember : certaines personnes préfèrent participer différente. Le concept « Move for Movember » encourage les gens à se fixer un objectif physique (par exemple courir ou marcher une certaine distance) et à collecter des fonds pour chaque kilomètre parcouru.
- Mo-mentalisme et événements sociaux : de nombreux événements sociaux, comme des soirées à thème « Movember », des compétitions de moustaches, des concerts de soutien ou des ventes aux enchères, sont organisés pour lever des fonds et réunir les participants.
- Défis sportifs et défis de groupe : les participants peuvent également organiser des défis sportifs, tournois de football ou de rugby, courses à pied ou de vélo. Ces événements permettent de rassembler des fonds tout en renforçant les liens communautaires.
Les participants peuvent aussi partager des photos et des vidéos de leur moustache ou de leurs événements sur les réseaux sociaux avec le hashtag #Movember pour encourager d’autres personnes à se joindre au mouvement.
Les célébrités qui portent Movember
Plusieurs célébrités se sont engagées dans le mouvement Movember, contribuant à sa popularité et à sa visibilité. Parmi les ambassadeurs du mouvement, on retrouve des figures emblématiques comme Hugh Jackman, acteur australien et fervent défenseur de Movember. Il a partagé des photos de lui arborant une moustache pour encourager ses fans à participer.
Idris Elba, l’acteur britannique, est un autre soutien de longue date du mouvement. En plus de se laisser pousser la moustache, il a utilisé sa plateforme pour encourager la sensibilisation et l’éducation sur les questions de santé masculine.
Les sportifs, aussi, sont souvent des porte-étendards du mouvement. En France, on peut citer les rugbymen qui, chaque année, participent à Movember en se laissant pousser la moustache et en organisant des événements de collecte de fonds. Le joueur de rugby français Sébastien Chabal est l’un des supporters les plus visibles du mouvement en France.
Où et comment participer ?
Movember est une initiative mondiale, et il est donc possible de participer de presque n’importe où. Pour commencer, il suffit de s’inscrire sur le site officiel de la Movember Foundation (movember.com). Une fois inscrit, chaque participant peut créer sa page de collecte de fonds, partager son engagement et suivre ses progrès.
Dans de nombreuses villes à travers le monde, des événements de lancement sont organisés au début de novembre pour inciter les hommes à se raser de près et à commencer le mois sans moustache. Ensuite, tout au long du mois, divers événements sont proposés pour réunir les participants, notamment des courses, des concours de moustache et des soirées à thème.
Les entreprises et les établissements scolaires s’impliquent aussi dans Movember. Beaucoup d’entre eux mettent en place des actions collectives, en encourageant leurs employés ou étudiants à se laisser pousser la moustache, à participer à des défis sportifs ou à organiser des collectes de fonds internes.
Movember est devenu plus qu’un simple mouvement de sensibilisation : c’est un appel à l’action pour la santé des hommes. En incitant chacun à prendre sa santé en main, ce mouvement rappelle que, malgré les tabous, il est important de parler de ses préoccupations et de veiller sur soi. La moustache de novembre est donc bien plus qu’une tendance : elle est le symbole d’un engagement pour une meilleure prise en charge de la santé masculine.
Trouvez ici l’établissement de soin le plus proche de chez vous.
Sources :
Chaque année, le mois d’octobre est marqué par une campagne de sensibilisation internationale connue sous le nom d’Octobre Rose. Cette initiative, dédiée à la lutte contre le cancer du sein, est l’occasion de rappeler l’importance du dépistage précoce, de soutenir les malades et de collecter des fonds pour la recherche. Mais d’où vient cette mobilisation, pourquoi est-elle si importante, et quelles sont les actions mises en place durant ce mois si particulier ? Faisons un tour d’horizon de l’histoire, des objectifs et des manifestations d’Octobre Rose.
L’histoire d’Octobre Rose : d’où vient cette campagne ?
Le mouvement Octobre Rose a été initié aux États-Unis en 1992 par Estée Lauder Companies et de la fondation Susan G. Komen for the Cure, deux organisations pionnières dans la lutte contre le cancer du sein. À l’origine, il s’agissait de distribuer des rubans roses, symbole de la cause, pour sensibiliser la population à cette maladie qui touche principalement les femmes. Très vite, cette campagne a pris de l’ampleur, traversant les frontières et s’installant dans de nombreux pays.
En France, Octobre Rose a été lancé en 1994 par l’association « Le Cancer du Sein, Parlons-en ! » en partenariat avec de nombreuses organisations de santé. Aujourd’hui, le mois d’octobre est devenu un moment phare de mobilisation collective contre cette maladie, avec des événements organisés partout dans le pays et à l’international.
Pourquoi Octobre Rose est-il si important ?
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes dans le monde. En France, chaque année, environ 60 000 nouveaux cas sont diagnostiqués, et près de 12 000 femmes en décèdent. Cependant, lorsqu’il est détecté à un stade précoce, le cancer du sein peut être guéri dans 9 cas sur 10. Voilà pourquoi la sensibilisation au dépistage est un enjeu crucial de santé publique.
L’un des objectifs principaux d’Octobre Rose est d’encourager les femmes à se faire dépister régulièrement. En France, le dépistage organisé est proposé aux femmes âgées de 50 à 74 ans, avec une mammographie tous les deux ans. En parallèle, il est essentiel d’informer sur les signes précurseurs et d’encourager l’auto-examen par la palpation des seins pour détecter toute anomalie.
Trouvez ici un établissement de santé proche de chez vous.
A qui est destinée cette campagne ?
Octobre Rose s’adresse à tout le monde. Bien que le cancer du sein touche majoritairement les femmes, environ 1% des cas concerne les hommes. Mais au-delà des malades, cette initiative vise à informer, sensibiliser et mobiliser le grand public, les professionnels de santé, les proches des malades, ainsi que les décideurs politiques et économiques.
La lutte contre le cancer du sein ne se limite pas aux femmes touchées par la maladie : elle concerne toute la société. Chacun peut jouer un rôle dans la sensibilisation et l’information sur le dépistage, ainsi que dans le soutien aux malades et à leurs familles.
Quelles sont les manifestations organisées durant Octobre Rose ?
Durant tout le mois d’octobre, de nombreuses manifestations sont organisées à travers le monde pour soutenir la cause et sensibiliser le public. Voici quelques exemples d’événements typiques :
- Les marches et courses solidaires
De nombreuses villes organisent des marches ou des courses à pied, comme la célèbre « Odyssea », une course solidaire dont les fonds sont reversés à la recherche contre le cancer du sein. Ces événements permettent non seulement de collecter des fonds, mais aussi de rassembler des participants autour d’une cause commune, dans une ambiance conviviale et bienveillante.
- Les illuminations en rose
Un autre symbole fort d’Octobre Rose est l’illumination en rose de monuments emblématiques dans le monde entier. En France, des sites comme la Tour Eiffel, l’Opéra de Lyon, ou encore le Pont du Gard se parent de lumière rose pour marquer leur soutien à la lutte contre le cancer du sein. Ces illuminations, très médiatisées, permettent de mettre en lumière la campagne de manière visuelle et impactante.
- Les actions de prévention et d’information
De nombreux stands de prévention sont installés dans les hôpitaux, les centres de santé, les mairies et les centres commerciaux pour informer sur le cancer du sein, le dépistage et les traitements disponibles. Des conférences et des ateliers sont également organisés, avec la participation de médecins, d’oncologues et de chercheurs.
- Les événements caritatifs
Pendant tout le mois d’octobre, des ventes de produits spécialement conçus pour Octobre Rose (comme des vêtements, des accessoires ou des cosmétiques) sont organisées et une partie voire la totalité des bénéfices est reversée à la recherche ou aux associations de soutien aux malades. Les entreprises, les boutiques et les particuliers peuvent ainsi participer activement à la collecte de fonds.
- Les campagnes sur les réseaux sociaux
Les réseaux sociaux jouent un rôle majeur dans la diffusion de l’information. De nombreux influenceurs, célébrités et anonymes participent à des challenges ou à des actions de sensibilisation en ligne, partageant des messages d’encouragement, des témoignages ou des informations utiles sur le cancer du sein. Les hashtags comme #OctobreRose ou #TousConcernés sont utilisés pour amplifier la portée de la campagne.
Octobre Rose est donc bien plus qu’une simple campagne de sensibilisation : c’est un mouvement mondial qui permet de lutter collectivement contre le cancer du sein, de soutenir les malades et leurs familles, et de faire avancer la recherche. Par cette mobilisation annuelle, des milliers de femmes peuvent être sauvées grâce à un dépistage précoce, et la recherche bénéficie de fonds essentiels pour continuer à progresser dans la compréhension et le traitement de la maladie. Et vous, comment vous mobilisez-vous ?
Sources :
Avec l’âge, on a tendance à penser que le sport peut être nocif, ou simplement à moins bouger. Or rester actif est essentiel pour préserver sa santé, maintenir une bonne qualité de vie et ralentir le processus de vieillissement. Mais attention, tous les sports ne sont pas adaptés à tout le monde et il est important pour chaque senior de choisir des activités physiques adaptées à ses propres capacités.
Voici un tour d’horizon des sports qui conviennent aux seniors, leurs bienfaits, et quelques conseils pour les pratiquer en toute sécurité.
Pourquoi les seniors devraient ils rester actifs ?
Avec l’âge, le corps subit un certain nombre de changements : diminution de la masse musculaire, réduction de la densité osseuse, moins de souplesse et parfois des problèmes d’équilibre. La pratique régulière d’une activité physique permet de contrer certains de ces effets.
Les principaux bienfaits de l’exercice physique pour les seniors :
- Amélioration de la santé cardiovasculaire : les activités modérées permettent de stimuler le cœur et les poumons, améliorant ainsi la circulation sanguine et réduisant le risque de maladies cardiovasculaires.
- Renforcement des muscles et des os : certaines activités, comme la marche et la musculation légère aident à maintenir ou augmenter la masse musculaire et osseuse, réduisant ainsi les risques de chutes et de fractures.
- Amélioration de la souplesse et de l’équilibre : des exercices spécifiques comme le yoga ou le tai-chi permettent de renforcer les articulations et de prévenir les chutes.
- Bien-être mental : le sport libère des endorphines aussi appelées hormones du bonheur, qui permettent de réduire le stress, l’anxiété et les symptômes de la dépression.
- Maintien du poids : l’activité physique régulière aide à brûler des calories et à éviter la prise de poids liée au vieillissement.
Les sports recommandés pour les seniors
- La marche rapide
N’attendez pas d’être senior pour la pratiquer ! La marche est une activité simple, accessible et bénéfique à tout âge. Elle permet de travailler l’endurance, améliore la circulation sanguine et sollicite en douceur les articulations. La marche rapide, elle, peut offrir un bon entraînement cardiovasculaire tout en restant à faible impact (pour les genoux notamment).
Il est recommandé de marcher au moins 30 minutes par jour à un rythme modéré.
- La natation et l’aquagym
La natation est l’un des meilleurs sports pour les seniors car elle est douce pour les articulations tout en permettant un travail complet du corps. L’eau crée une résistance naturelle qui aide à renforcer les muscles sans les brusquer.
L’aquagym, avec ses mouvements lents et contrôlés, est idéale pour améliorer la souplesse, l’équilibre et l’endurance, tout en étant agréable et relaxante.
- Le vélo ou le vélo d’appartement
Le vélo est une excellente option pour les seniors car il sollicite les muscles des jambes tout en étant doux pour les articulations.
Le vélo d’appartement, en particulier, est recommandé pour ceux qui ont des problèmes d’équilibre ou qui préfèrent pratiquer leur sport à la maison. C’est un moyen efficace d’améliorer la condition cardiovasculaire et musculaire tout en protégeant les genoux et les hanches.
- Le yoga
Le yoga est particulièrement adapté aux seniors car il combine renforcement musculaire, souplesse et relaxation. Les postures de yoga aident à travailler l’équilibre et à améliorer la posture. Les exercices de respiration permettent de mieux gérer le stress et de se relaxer. Il existe des types de yoga adaptés à tous les niveaux, y compris des séances spécifiques pour les personnes âgées.
- Le Tai-chi
Le tai-chi est un art martial chinois qui se concentre sur des mouvements lents et fluides, associés à une respiration profonde. Il est particulièrement efficace pour améliorer l’équilibre, la coordination et la concentration. Avec ses mouvements doux et contrôlés, c’est une excellente option pour les seniors qui souhaitent travailler leur souplesse, leur endurance et leur équilibre sans solliciter leurs articulations de façon excessive.
- La danse
La danse est une activité sociale et ludique qui permet de faire travailler son corps tout en prenant du plaisir. Elle mélange activité physique, coordination et mémoire (pour se rappeler des pas).
Les danses douces comme la valse ou la danse en ligne sont particulièrement adaptées aux seniors et offrent un excellent moyen de rester actif tout en s’amusant.
- La gymnastique douce
Les exercices de gymnastique douce permettent de renforcer les muscles, de travailler la coordination et de conserver une bonne souplesse. Il existe des séances adaptées aux seniors qui incluent des exercices pour améliorer l’équilibre, la posture et la force, tout en restant dans des mouvements lents et contrôlés.
Quelques conseils pour pratiquer le sport en toute sécurité
- Consultez un médecin avant de commencer : avant d’entamer un programme de sport, il est toujours recommandé de consulter son médecin, surtout si vous avez des problèmes de santé préexistants.
- Écoutez votre corps : si une activité provoque des douleurs, il est important de s’arrêter et de consulter un professionnel de santé. Il ne faut jamais forcer.
- Hydratez vous correctement : en vieillissant, la sensation de soif peut diminuer. Il est donc essentiel de boire régulièrement pendant l’exercice, même si l’on ne ressent pas immédiatement le besoin, mais aussi avant et après la séance de sport, quelle qu’elle soit.
- Portez un équipement adapté : des chaussures de sport confortables, adaptées à l’activité pratiquée, peuvent prévenir les blessures. Des vêtements légers et respirants sont recommandés.
- Privilégiez la régularité : mieux vaut pratiquer une activité modérée régulièrement que de se lancer dans des séances trop intenses occasionnelles. La clé est la constance.
Pratiquer une activité physique après 60 ans est donc l’un des meilleurs moyens de rester en bonne santé et de maintenir son autonomie. Avec des sports comme la marche, la natation, le yoga ou le tai-chi, les seniors peuvent améliorer leur endurance, leur force musculaire, leur souplesse, et leur bien-être mental tout en minimisant les risques de blessures. L’essentiel est de choisir une activité qui correspond à ses goûts et à ses capacités physiques, et de la pratiquer régulièrement pour en ressentir tous les bienfaits. Comme disait le Baron, l’important est de participer.
Sources :
La rentrée scolaire et la rentrée au travail sont souvent des moments de transition qui nécessitent une bonne organisation pour se dérouler de manière fluide et productive. Que vous soyez étudiant ou professionnel, bien préparer cette période permet de réduire le stress et de poser les bases pour une année réussie. Voici quelques trucs et astuces essentiels pour aborder cette rentrée sereinement et efficacement.
Organisation et planification de la rentrée
L’une des clés pour réussir sa rentrée, que ce soit à l’école ou au travail, est d’avoir une organisation solide. Anticiper les tâches et les responsabilités permet de démarrer du bon pied.
Faire une liste des priorités
Établissez une liste des choses à faire avant la rentrée. Cela peut inclure des achats nécessaires (fournitures scolaires, vêtements, matériel de bureau), des documents administratifs à régler ou des objectifs personnels à fixer.
Préparez votre emploi du temps de la rentrée
Si vous avez déjà une idée des cours, des réunions ou des projets à venir, essayez de planifier votre emploi du temps à l’avance. Utilisez un agenda ou une application de gestion du temps pour répartir vos tâches de manière réaliste. Cela permet de visualiser clairement ce qui vous attend et d’éviter les surprises de dernière minute. Priorisez et organisez : tâches urgentes et importantes, tâches urgentes mais moins importantes, tâches non urgentes mais importantes, tâches non urgentes et non importantes. Stylos fluos et post it sont vos amis.
Fixez des objectifs
Que ce soit pour l’année scolaire ou professionnelle, il est utile de se fixer des objectifs à court, moyen et long terme. Cela peut être un nombre de sujets à réviser par semaine ou un projet que vous souhaitez mener à bien dans votre entreprise. Des objectifs concrets vous aideront à rester motivé tout au long de l’année.
Préparation matérielle de la rentrée
Un aspect souvent négligé mais essentiel est la préparation matérielle. Un bon équipement facilite la reprise et permet de travailler efficacement.
Faites le point sur le matériel
Pour les étudiants, il est important de vérifier que tout le matériel nécessaire est prêt avant le jour J. Cela inclut les cahiers, les stylos, les livres, l’ordinateur et tout autre outil indispensable. Si possible, préparez votre sac à l’avance pour éviter de chercher frénétiquement le matin même.
Pour les travailleurs, actualisez votre matériel de bureau, vérifiez que vous avez tout le nécessaire pour reprendre vos activités sans encombre. Un bon ordinateur, des fournitures de bureau comme des stylos, carnets, ou encore un siège ergonomique pour éviter les TMS (lien vers l’article), peuvent grandement améliorer votre confort et votre productivité.
Rafraîchissez votre espace de travail ou d’étude
Créer un environnement propice au travail est fondamental. Pour une rentrée réussie, assurez-vous que votre bureau ou espace d’étude est bien rangé, organisé et motivant. Débarrassez-vous des objets inutiles et personnalisez-le à votre goût pour le rendre plus agréable.
La gestion du stress de la rentrée
La rentrée est souvent synonyme de nervosité, notamment après une période de vacances. Une bonne gestion du stress est donc primordiale pour bien aborder cette nouvelle phase.
Prévoyez des moments de détente
Intégrez dans votre emploi du temps des moments dédiés à la relaxation. Que ce soit à travers la méditation, le sport ou des activités que vous aimez, il est important de relâcher la pression pour rester efficace.
Adoptez une routine de sommeil régulière
Pour les étudiants comme pour les professionnels, un bon sommeil est crucial pour être performant. Les vacances permettent souvent de se coucher tard mais pour réussir sa rentrée, retrouver un rythme de sommeil stable quelques jours avant la reprise est nécessaire. Cela aidera votre corps à s’adapter à la nouvelle routine.
Respirez et relativisez
La rentrée peut paraître intimidante mais il est important de prendre du recul. Ne cherchez pas à tout faire parfaitement dès le premier jour. L’important est de trouver votre rythme progressivement et d’accepter que des ajustements seront nécessaires.
Préparer mentalement la rentrée
Aborder cette période avec une attitude positive et confiante est essentiel pour bien démarrer.
Visualisez les réussites à venir
Prendre quelques instants pour imaginer vos réussites futures, que ce soit à l’école ou au travail, peut être extrêmement motivant. Cela vous permet de commencer l’année avec une vision claire de ce que vous souhaitez accomplir. Connaissez-vous le tableau de visualisation ? Utile dans sa vie perso ou en développement personnel, il peut également servir pour l’école ou le travail. Renseignez-vous.
Reconnectez-vous avec votre réseau
Avant la rentrée, il peut être utile de renouer contact avec ses collègues ou camarades de classe. Un échange avant le jour de reprise ou le matin même permet de se sentir plus à l’aise et de partager ressentis ou préoccupations. Apportez des croissants, proposez un déjeuner ou un brief de rentrée et le contact se renouera plus facilement.
En conclusion, que vous soyez un élève qui retourne en classe ou un professionnel reprenant le chemin du travail après les vacances, une bonne préparation facilite une rentrée réussie. Organisation, matériel adapté, gestion du stress et préparation mentale sont les quatre piliers qui vous aideront à aborder cette période sereinement et avec confiance. Avec ces trucs et astuces, vous pourrez débuter cette nouvelle étape de manière efficace, tout en posant des bases solides pour une année épanouissante et productive. C’est parti ?
Sources :
C’est la rentrée, et, si les vacances ont fait du bien au corps et à l’esprit, il faut penser à retourner sur les bancs de l’école ou au travail. Là, vous allez rapidement retrouver votre mal de dos chronique ou votre main qui se crispe sur votre stylo ou votre souris ? Vous souffrez peut-être de TMS. Qu’est-ce que c’est que ce binz ? On vous explique.
Les troubles musculo-squelettiques, souvent appelés TMS, sont des pathologies affectant les muscles, les articulations, les tendons, les nerfs et d’autres structures corporelles impliquées dans le mouvement. Ces troubles, particulièrement fréquents dans les milieux professionnels, sont considérés comme une des principales causes d’incapacité de travail dans le monde.
En France et dans le monde, les troubles musculo-squelettiques (TMS) constituent la première cause de morbidité liée au travail et de maladies professionnelles indemnisées avec 88 % des maladies professionnelles reconnues par le régime général : 44 492 cas en 2019.
Qu’est-ce que les TMS ?
Les TMS regroupent un ensemble de maladies affectant principalement le dos, le cou, les épaules, les bras, les poignets, les mains et parfois les jambes. Ces affections incluent des pathologies bien connues telles que le syndrome du canal carpien, les tendinites, les lombalgies, ou encore les bursites. Elles résultent généralement de sollicitations répétées et excessives des structures musculo-squelettiques mais peuvent également être causées par une mauvaise posture, des mouvements répétitifs ou des efforts excessifs et prolongés.
Ces troubles ne sont pas à prendre à la légère car ils entraînent des douleurs chroniques et une diminution de la capacité de travail. En l’absence de traitement adéquat, les TMS peuvent évoluer vers des pathologies plus graves, parfois irréversibles, conduisant à des arrêts de travail prolongés voire à une incapacité permanente.
Les causes et facteurs de risque des TMS
Les TMS sont majoritairement liés à des conditions de travail inadaptées ou à des habitudes de vie qui sollicitent excessivement les muscles et les articulations. Plusieurs causes et facteurs de risque sont couramment associés à ces troubles :
- Les mouvements répétitifs : Certains métiers exigent de réaliser des mouvements répétitifs tout au long de la journée, comme ceux impliquant la saisie sur clavier, le travail sur une chaîne de production ou encore la manutention. La répétition excessive de gestes identiques use les muscles et tendons, favorisant l’apparition de TMS.
- Les postures contraignantes : Des positions prolongées et inconfortables, notamment dans le cas de travailleurs de bureau ou d’ouvriers, augmentent considérablement le risque de développer des TMS. Une mauvaise posture en position assise ou debout, ainsi que des postures statiques prolongées, peuvent comprimer les muscles et entraîner des douleurs chroniques.
- Le stress et la fatigue : Le stress psychologique et la fatigue sont des facteurs qui aggravent le risque de TMS. Sous l’effet du stress, les muscles se contractent, ce qui peut intensifier la fatigue musculaire et accentuer la douleur, même en dehors de tout effort physique important.
- Les charges lourdes : La manipulation de charges lourdes ou mal réparties est une autre cause majeure de TMS. Soulever des poids importants de manière répétée, surtout sans équipement adéquat, met sous pression les articulations, en particulier celles du dos et des épaules. Les gestes et postures adéquats ne sont pas forcément bien intégrés dans les formations à ces postes.
Les symptômes des TMS
Les TMS se manifestent par divers symptômes qui varient en fonction des zones du corps affectées. Les plus fréquents incluent :
- Douleurs localisées : Les douleurs peuvent être aiguës ou chroniques, s’aggravant souvent à la suite d’une sollicitation excessive ou répétée de la zone concernée.
- Raideurs articulaires : Les articulations peuvent devenir raides, rendant difficile ou douloureux le mouvement.
- Faiblesses musculaires : Une perte de force dans les muscles concernés, rendant certaines tâches pénibles à réaliser.
- Engourdissements ou picotements : Certains TMS, comme le syndrome du canal carpien, peuvent entraîner des sensations d’engourdissement ou de fourmillements, particulièrement dans les mains et les bras.
Prévention et traitement des TMS
La prévention des TMS passe avant tout par l’adaptation des conditions de travail et l’adoption de bonnes pratiques ergonomiques. Voici quelques mesures clés pour prévenir ces troubles :
- Amélioration de l’ergonomie au travail : Installer des postes de travail ergonomiques, ajuster la hauteur des bureaux, des chaises, et utiliser du matériel adapté (souris ergonomique, repose-pieds) peut aider à réduire les risques de TMS.
- Pause régulières : Il est essentiel de faire des pauses régulières, notamment dans les métiers impliquant des gestes répétitifs ou des positions prolongées. Des micro-pauses permettent de détendre les muscles sollicités.
- Formation aux bonnes pratiques : Sensibiliser les travailleurs à l’importance des gestes et des postures corrects est une mesure essentielle pour prévenir l’apparition des TMS. Les formations sur le levage des charges ou l’utilisation des équipements adaptés sont particulièrement utiles.
- Activité physique : Maintenir une activité physique régulière en dehors du travail contribue également à renforcer les muscles et à prévenir les douleurs musculo-squelettiques.
Quant au traitement des TMS, il peut inclure des soins médicaux tels que la physiothérapie, les massages ou l’utilisation d’anti-inflammatoires. Dans les cas les plus graves, une intervention chirurgicale peut être envisagée notamment pour les tendinites ou le syndrome du canal carpien.
Trouvez l’établissement de santé le plus proche de chez vous.
En conclusion, les troubles musculo-squelettiques sont un enjeu de santé publique majeur notamment dans le monde professionnel. Ils affectent gravement la qualité de vie des personnes touchées et peuvent avoir des répercussions économiques importantes pour les entreprises. La prévention, à travers des aménagements ergonomiques et des formations adéquates, est essentielle pour réduire les risques. Une meilleure prise en compte des facteurs de risques, combinée à une sensibilisation accrue, permet de limiter la prévalence de ces troubles.
Sources :
L’été s’annonce caniculaire et les accidents liés à ces fortes chaleurs n’arrivent pas qu’aux autres…
Voici nos 10 conseils pour lutter contre la canicule et vous protéger efficacement, notamment pour les bébés, les petits enfants, les personnes âgées ou les personnes en situation de handicap.
Canicule : pensez à une hydratation régulière
L’hydratation est essentielle pour prévenir les effets de la chaleur. Pour les bébés, proposez fréquemment de l’eau ou des biberons, même s’ils ne semblent pas avoir soif. Pour les personnes âgées, il est crucial de boire de l’eau régulièrement, même en l’absence de sensation de soif, car cette perception de la soif peut diminuer avec l’âge.
Posez une bouteille d’eau à portée de la main, emmenez la avec vous si vous sortez. Pour les plus « tête en l’air », mettez une alarme sur votre téléphone pour penser à boire. Très efficace !
Evitez les boissons à fort taux de caféine ou de théine, comme le café ou le thé, mais aussi les boissons sucrées comme les sodas. L’eau reste la meilleure option, gazeuse si c’est plus agréable pour vous. De même, évitez l’alcool qui déshydrate et peut amener à des comportements inadéquats.
Canicule : restez au frais
Évitez de sortir durant les heures les plus chaudes de la journée, entre 11h et 17h. Si possible, restez dans des pièces fraîches ou climatisées. Pour les personnes vulnérables, un ventilateur ou une climatisation peut faire une grande différence. Si la climatisation n’est pas disponible, passez du temps dans des lieux publics frais comme les centres commerciaux, les bibliothèques ou les cinémas. Sortez au marché tôt le matin.
Canicule : portez des vêtements légers
Habillez vous ou vos bébés avec des vêtements légers, amples et de couleur claire. Les tissus naturels comme le coton permettent à la peau de respirer et de mieux gérer la chaleur. Les bébés doivent être habillés de manière minimaliste, avec seulement une couche et un body léger.
Canicule : mangez léger
Pendant une canicule, il est recommandé de manger des repas légers et riches en eau, comme des fruits, des légumes et des salades. Évitez les repas lourds qui augmentent la production de chaleur par le corps. Pour les bébés, privilégiez l’allaitement maternel ou les préparations infantiles adaptées.
Canicule : rafraîchissez vous régulièrement
Prenez des douches ou des bains frais plusieurs fois par jour si possible. Utilisez des lingettes humides ou un gant de toilette humide pour rafraîchir les bébés et les personnes âgées. Pour les personnes en fauteuil roulant ou ayant des difficultés de mobilité, un brumisateur peut être une alternative pratique. Pour les chanceux qui ont une plage ou un plan d’eau pas loin, n’hésitez pas à piquer une tête, mais pas en pleine chaleur, pour éviter les hydrocutions.
Canicule : surveillez les signes de déshydratation
Soyez attentif aux signes de déshydratation, tels que la bouche sèche, la peau sèche et chaude, la fatigue inhabituelle, les maux de tête, une somnolence inhabituelle ou des étourdissements. Chez les bébés, surveillez les couches moins mouillées que d’habitude, la fièvre, un comportement inhabituellement irritable ou des pleurs plus importants. Consultez un médecin en cas de doute.
Canicule : adaptez votre domicile
Fermez les volets, les rideaux ou les stores pendant la journée pour garder les pièces fraîches. Ouvrez les fenêtres le soir et tôt le matin pour faire entrer de l’air frais. Utilisez des ventilateurs pour faire circuler l’air mais assurez-vous que l’air ne soit pas trop chaud, car cela pourrait aggraver la situation.
Canicule : créez un réseau de soutien
Mettez en place un réseau de soutien familial, amical ou de voisinage pour surveiller les personnes vulnérables. En cas de forte chaleur, assurez-vous que ces personnes soient régulièrement contactées pour vérifier leur état de santé.
Canicule : limitez l’activité physique
Non, faire un tennis ou un footing en pleine canicule n’est pas une bonne idée. Réduisez les activités physiques intenses, surtout en extérieur. Les personnes âgées et les personnes en situation de handicap doivent éviter toute activité physique excessive qui pourrait entraîner un coup de chaleur.
Canicule : prenez des précautions particulières pour les bébés
Ne laissez jamais un bébé seul dans une voiture, même pour un court instant. Les voitures peuvent rapidement devenir des pièges mortels en cas de canicule. Assurez vous également que leur chambre reste fraîche, en utilisant un ventilateur ou une climatisation si nécessaire.
Trouvez l’établissement de santé le plus proche de chez vous.
Sources :
La variole du singe (« monkeypox » en anglais), est une maladie virale rare mais potentiellement grave, causée par le virus de la variole du singe. Celui-ci appartient au genre Orthopoxvirus, qui inclut également le virus de la variole humaine.
La variole du singe a été identifiée pour la première fois chez des singes de laboratoire en 1958, d’où son nom. Cependant, ce sont en réalité les rongeurs comme les écureuils et les rats qui en sont les principaux transmetteurs.
Symptômes et transmission de la Variole
La variole du singe se manifeste par des symptômes similaires à ceux de la variole humaine, bien que généralement moins graves. Après une période d’incubation de 5 à 21 jours, les personnes infectées peuvent présenter de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, des ganglions lymphatiques enflés et une éruption cutanée caractéristique spectaculaire qui évolue en vésicules et croûtes. La maladie dure généralement de 2 à 4 semaines.
Le virus se transmet principalement par contact direct avec les fluides corporels, les lésions cutanées d’une personne infectée ou des objets contaminés, comme les draps ou les vêtements. Il peut également se propager par des gouttelettes respiratoires lors d’un contact étroit prolongé notamment lors de relations sexuelles.
La Variole, un problème à l’échelle mondiale
Depuis mai 2022, une épidémie de variole du singe a attiré l’attention internationale en raison de sa propagation inhabituelle en dehors des régions d’Afrique centrale et occidentale, où elle est endémique. Ce qui est particulièrement préoccupant, c’est que la majorité des cas signalés en Europe, en Amérique du Nord et ailleurs, sont liés à des contacts étroits, notamment lors d’activités sexuelles et non aux modes de transmission plus traditionnels observés en Afrique.
Cette situation a soulevé des inquiétudes concernant la capacité des systèmes de santé à contenir l’épidémie. En effet, la propagation rapide du virus dans plusieurs pays a révélé des lacunes dans la surveillance et la réponse rapide à des maladies infectieuses nouvelles ou émergentes.
La situation de la Variole en France
En France, la première vague de cas a été signalée en mai 2022, avec une concentration initiale dans les grandes villes comme Paris. Les autorités sanitaires françaises ont rapidement mis en place des mesures de surveillance et de prévention. Des campagnes de vaccination ciblées ont été lancées pour les populations à risque, en utilisant le vaccin Imvanex, conçu initialement contre la variole humaine mais efficace contre la variole du singe.
En août 2023, les autorités sanitaires ont annoncé que l’épidémie était sous contrôle, avec une baisse significative du nombre de nouveaux cas. Cependant, elles ont souligné l’importance de maintenir la vigilance, notamment à travers une surveillance continue et la promotion de la vaccination pour les personnes à risque.
En cette année 2024, on constate une nouvelle émergence du virus notamment en Europe et les autorités sanitaires sont en alerte pour prévenir une éventuelle propagation sur l’Hexagone.
La variole du singe représente donc un défi de santé publique important, dans un contexte mondial où les maladies émergentes se multiplient, à l’image du Covid en 2019. La réponse rapide et coordonnée des autorités sanitaires, associée à une sensibilisation et à une vaccination adéquates, sont essentielles pour contrôler la propagation de ce virus. En France, bien que la situation semble sous contrôle, la vigilance reste de mise pour prévenir de futures épidémies.