Le cancer colorectal est l’un des cancers les plus fréquents en France, mais aussi l’un des plus redoutables. Pourtant, un dépistage précoce permettrait d’augmenter significativement les chances de guérison. C’est pourquoi les autorités de santé publique mènent régulièrement des campagnes de sensibilisation, notamment via des spots télévisés actuellement diffusés sur les antennes françaises.

Focus sur cette maladie, ses symptômes, sa prévention et les moyens de dépistage.

 

Le cancer colorectal : qu’est-ce que c’est ?

Le cancer colorectal touche le côlon et le rectum, les parties finales du système digestif. Il se développe le plus souvent à partir de polypes, des petites excroissances présentes sur la paroi intestinale qui peuvent évoluer en tumeur maligne. Si la maladie est prise en charge à un stade précoce, les chances de rémission sont très élevées.

Qui est concerné en France ?

Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus meurtrier en France, après celui du poumon. Il touche aussi bien les hommes que les femmes, en particulier après 50 ans. Chaque année, on recense environ 43 000 nouveaux cas et près de 18 000 décès. Des facteurs de risque existent :

  • L’âge (plus de 50 ans),
  • Des antécédents familiaux ou personnels de polypes ou de cancers digestifs,
  • Une alimentation pauvre en fibres et riche en viandes rouges ou transformées,
  • La consommation d’alcool et de tabac,
  • La sédentarité et le surpoids.

Quand et pourquoi se faire dépister ?

Le dépistage du cancer colorectal est recommandé tous les deux ans pour les personnes de 50 à 74 ans. Un test immunologique est envoyé gratuitement à domicile aux personnes concernées. Il permet de détecter la présence de sang occulte dans les selles, signe possible de l’existence d’une lésion précancéreuse ou cancéreuse. En cas de test positif, une coloscopie est recommandée.

Se faire dépister permet de détecter la maladie avant l’apparition de symptômes, lorsque les traitements sont plus efficaces et moins lourds. Ce geste simple peut sauver des milliers de vies.

Quels sont les symptômes à surveiller ?

Certains signes doivent alerter et inciter à consulter un médecin ou vous rendre dans un établissement de santé proche de chez vous :

  • Une modification du transit intestinal (constipation ou diarrhée inhabituelle),
  • Des traces de sang dans les selles,
  • Des douleurs abdominales persistantes,
  • Une perte de poids inexpliquée,
  • Une grande fatigue sans raison apparente.

 

Ces symptômes ne signifient pas forcément la présence d’un cancer mais doivent impérativement être évalués par un professionnel de santé.

Cancer colorectal : quelles sont les mesures de prévention ?

Adopter une hygiène de vie saine permet de réduire les risques :

  • Privilégier une alimentation riche en fibres (fruits, légumes, céréales complètes),
  • Réduire la consommation de viandes rouges et transformées,
  • Pratiquer une activité physique régulière,
  • Limiter l’alcool et arrêter le tabac,
  • Maintenir un poids de forme.

 

Quels sont les traitements ?

Le traitement dépend du stade du cancer au moment du diagnostic :

  • La chirurgie : elle consiste à retirer la tumeur et, si nécessaire, une partie du côlon ou du rectum.
  • La chimiothérapie : elle est souvent utilisée en complément pour détruire les cellules cancéreuses.
  • La radiothérapie : principalement indiquée pour les cancers du rectum, elle permet de réduire la tumeur avant la chirurgie.
  • Les thérapies ciblées et l’immunothérapie : elles sont utilisées dans certains cas avancés.

 

Où s’adresser pour un dépistage ?

Le test de dépistage est disponible gratuitement sur demande auprès de votre médecin traitant, pharmacien ou gynécologue. Vous pouvez aussi le commander directement en ligne sur le site de l’Assurance Maladie. En cas de doute ou de symptômes suspects, il est essentiel de consulter un gastro-entérologue qui pourra prescrire des examens complémentaires.

 

Une campagne de sensibilisation d’ampleur

Chaque année, le mois de mars est dédié à « Mars Bleu« , une campagne de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal. Des spots télévisés, des affiches et des actions de terrain sont mis en place pour encourager la population à se faire dépister. L’objectif est de lever les tabous et de rappeler que le dépistage est un geste simple, rapide et indolore.

 

Un message d’espoir

Si le cancer colorectal reste une maladie grave, les progrès médicaux et les efforts de sensibilisation permettent d’améliorer le pronostic des patients. Le dépistage précoce est la meilleure arme pour augmenter les chances de guérison. Alors, à partir de 50 ans, n’attendez pas : parlez-en à votre médecin et faites le test !

 

Sources :

Ministère de la santé

Ligue contre le cancer

Du 12 au 18 mars 2023 a lieu la semaine mondiale du glaucome, initiative organisée par la World Glaucoma Association qui vise à sensibiliser au dépistage et au traitement précoces du glaucome.

 

On vous en dit plus sur cette maladie.

 

Aujourd’hui encore, le glaucome est peu connu du grand public : on estime qu’1 personne sur 2 aurait un glaucome sans le savoir. Pourtant, des traitements existent pour ralentir ou stopper l’évolution de la maladie.

Le glaucome, qu’est-ce que c’est ?

Il est la première cause de cécité absolue ! Le glaucome se caractérise par une destruction progressive du nerf optique, entrainant une altération irréversible du champ visuel puis de l’acuité visuelle. C’est une neuropathie optique le plus souvent chronique, asymptomatique, d’évolution lente et progressive.

 

Quelle est l’ampleur de la maladie dans le monde et en France ?

 

On estime à 78 millions de personnes le nombre de personnes atteintes d’un glaucome dans le monde et à 111,8 millions le nombre de personnes qui seront concernées par cette pathologie en 2040.

L’âge est le principal facteur de risque du glaucome. Parmi la population mondiale, 1 personne sur 200 souffre d’un glaucome à l’âge de 40 ans. A 80 ans, 1 personne sur 8 est touchée par la maladie.

Le glaucome touche 2% des personnes de plus de 40 ans en France soit près d’1 million d’hommes et de femmes. Sa fréquence augmente avec l’âge jusqu’à atteindre 15% à 80 ans. Le glaucome est une maladie oculaire grave et cécitante. C’est une pathologie trop méconnue du grand public et très largement sous-diagnostiquée qui représente un véritable enjeu de santé publique.

 

Que faire pour être rassuré ?

 

Le dépistage est essentiel car si on n’en guérit pas, on peut freiner l’évolution de la maladie si elle est diagnostiquée à temps. Malheureusement, trop souvent, les patients consultent à l’arrivée des symptômes et la vision perdue ne peut être récupérée.

Un dépistage précoce est primordial. Cette maladie oculaire évolue très lentement, sans douleur ni symptôme. Prise en charge à temps, l’hypertension oculaire peut être diminuée à l’aide des traitements. Pour stabiliser un glaucome, l’ophtalmologue pourra proposer des gouttes, un traitement laser ou une intervention chirurgicale, en fonction des cas.

Mais quand la vision commence à se détériorer, le glaucome est déjà bien installé et les pertes irréversibles.

Tout le monde est concerné mais il existe certains facteurs de risques : l’âge, l’origine ethnique les personnes fortement myopes, les antécédents familiaux…

 

Le dépistage du glaucome s’adresse à tous, et il est fortement conseillé à partir de 40 ans. C’est gratuit et sans rendez-vous ! Alors n’hésitez plus !

 

Partout en France, prenez rendez-vous !

 

Sources :

Ministère de la santé

Ameli

World Glaucoma Association

Animaux de compagnie au sein des Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) : le sujet d’actualité suscite un intérêt croissant. Cette pratique, désormais encouragée par la législation, offre de nombreux bienfaits aux résidents, tant sur le plan émotionnel que physique.

 

Évolution législative : l’intégration des animaux en EHPAD

En mars 2024, la loi « Bien vieillir » a été adoptée, permettant aux résidents des EHPAD d’accueillir leurs animaux de compagnie. Cette mesure vise à améliorer la qualité de vie des personnes âgées. Elle leur permet de conserver un lien affectif essentiel. Toutefois, cette autorisation est soumise à certaines conditions, notamment la capacité à subvenir aux besoins de l’animal et le respect des normes d’hygiène et de sécurité. Un arrêté ultérieur précisera les modalités détaillées, y compris les restrictions éventuelles concernant la taille des animaux autorisés. Voici ce qu’il en est actuellement.

 

Les bienfaits des animaux pour les résidents

La présence d’animaux en EHPAD procure de nombreux avantages aux résidents :

  • Réduction de l’isolement social : les animaux offrent une compagnie constante, diminuent le sentiment de solitude souvent ressenti par les personnes âgées. Ils favorisent également les interactions sociales entre résidents et avec le personnel.
  • Amélioration de la santé mentale : le contact avec les animaux peut réduire le stress, l’anxiété et les symptômes dépressifs. Les résidents trouvent souvent du réconfort et une source de joie dans la relation avec leur compagnon.
  • Stimulation physique : s’occuper d’un animal encourage les résidents à rester actifs, que ce soit en promenant un chien ou en participant aux soins quotidiens de leur animal. Cette activité physique contribue au maintien de leur mobilité et de leur santé générale.
  • Soutien émotionnel : les animaux apportent un soutien émotionnel précieux et aident à atténuer les sentiments de tristesse ou de frustration. Ils offrent une présence apaisante et une source de motivation pour les résidents.

 

Exemples concrets et initiatives récentes

Plusieurs EHPAD ont déjà mis en place des initiatives pour intégrer les animaux au sein de leurs établissements :

  • L’EHPAD de Kersalic à Guingamp : cet établissement, surnommé le « village de Kersalic », a adopté une approche innovante en matière de soins aux personnes âgées. Les résidents, appelés « habitants », bénéficient d’un environnement domestique où la présence d’animaux est encouragée. Cette initiative vise à recréer un cadre de vie familier et chaleureux, contribuant au bien-être des résidents.
  • Programme « Anímate » à Málaga : en septembre 2024, la Diputación de Málaga a lancé un plan pionnier encourageant les personnes âgées à adopter des animaux de compagnie. Ce programme vise à améliorer le bien-être physique et émotionnel des seniors tout en réduisant le nombre d’animaux abandonnés. Les participants bénéficient d’un accompagnement pour l’adoption et les soins des animaux.

Trouvez ici votre EHPAD.

 

Quelles précautions et considérations prendre ?

Bien que les avantages soient nombreux, l’intégration des animaux en EHPAD nécessite certaines précautions :

  • Hygiène et sécurité : il est essentiel de garantir que la présence des animaux ne compromette pas les normes d’hygiène et de sécurité de l’établissement. Des protocoles doivent être établis pour assurer la propreté et prévenir les risques sanitaires.
  • Compatibilité : tous les résidents ne sont pas nécessairement à l’aise avec les animaux. Il est important de prendre en compte les allergies, phobies ou préférences individuelles pour assurer le bien-être de chacun.
  • Responsabilité : la prise en charge des animaux doit être clairement définie. Les résidents doivent être en mesure de s’occuper de leur compagnon, ou un système de soutien doit être mis en place pour assurer les soins nécessaires.

 

Pour finir, l’autorisation des animaux de compagnie en EHPAD représente donc une avancée significative pour le bien-être des personnes âgées. Les bénéfices émotionnels, sociaux et physiques sont indéniables, à condition que leur présence soit encadrée par des mesures appropriées qui garantissent confort et sécurité de tous les résidents.

 

Sources :

Service public

30 millions d’amis

Fondation droit animal 

Le Figaro

Vous envisagez de placer un proche en Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) ? Quelles sont les répercussions financières possibles ? Car oui, il faut savoir que vous pouvez être confrontés à plusieurs contraintes financières significatives. Comprendre ces défis est essentiel pour prendre des décisions éclairées et assurer le bien-être du proche concerné. Faisons le tour de la question.

Le coût des EHPAD ?

Les tarifs des EHPAD varient en fonction de plusieurs facteurs : localisation géographique, le statut de l’établissement (public, privé associatif ou privé commercial) et les services proposés. En moyenne, il faut savoir que le coût mensuel d’un séjour en EHPAD en France se situe entre 2 000 et 3 000 euros. Cependant, dans certaines régions ou pour des établissements offrant des prestations haut de gamme, ce montant peut être supérieur.

Selon une analyse statistique de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA) en 2024, le coût moyen d’un hébergement en EHPAD en France s’élève à environ 2 310 euros par mois.

Quelques exemples :

  • Île-de-France, Paris et sa région : les EHPAD affichent les tarifs les plus élevés, avec un coût moyen mensuel atteignant près de 4 000 euros pour une chambre seule non habilitée à l’aide sociale.
  • Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) Marseille, Nice et leur région : les tarifs moyens se situent autour de 2 311 euros par mois, avec des variations selon les départements.
  • Grand Est et Auvergne-Rhône-Alpes, Strasbourg, Mulhouse, Colmar et leur région, Lyon, Saint-Étienne, Grenoble, Villeurbanne, Clermont-Ferrand, Valence : les coûts moyens mensuels oscillent autour de 2 500 euros.
  • Hauts-de-France, Lille et environs : cette région présente un tarif moyen d’environ 2 070 euros par mois, ce qui en fait l’une des plus accessibles financièrement.

 

Il est important de noter que ces chiffres sont des moyennes et que des variations significatives peuvent exister au sein même des régions, en fonction des départements et des services proposés par les établissements.

Par exemple, dans le département de la Gironde, où se situe Lormont près de Bordeaux, les tarifs peuvent différer de la moyenne régionale.

Pour obtenir des informations précises et à jour sur les tarifs des EHPAD dans une région ou un département spécifique, il est recommandé de consulter des sources officielles ou des plateformes spécialisées comme Indexsanté. Cela permettra d’évaluer au mieux les options disponibles en fonction du budget et des besoins de la personne concernée.

 

Avez-vous besoin d’un apport financier initial ?

Certains EHPAD, notamment les établissements privés, peuvent exiger un apport financier initial ou un dépôt de garantie lors de l’admission. Cette somme, qui peut représenter plusieurs milliers d’euros, vise à sécuriser la réservation de la place et à couvrir d’éventuels impayés. Il est donc très important pour vous de prévoir cette dépense supplémentaire dans votre budget.

La vente de la résidence principale : un risque qui existe

Face à ces coûts élevés, de nombreuses familles envisagent de vendre la résidence principale de la personne âgée pour financer son séjour en EHPAD. Cette décision, bien que financièrement logique, peut être émotionnellement difficile pour tous, car la maison familiale est souvent chargée de souvenirs et un bien que la personne âgée espérait transmettre à son décès.

De plus, la vente d’un bien immobilier nécessite du temps et peut entraîner des frais annexes, tels que les taxes et les commissions d’agence.

 

Aides financières disponibles

Pour alléger le fardeau financier, plusieurs aides peuvent être sollicitées :

  • L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) : destinée aux personnes âgées en perte d’autonomie, cette allocation est attribuée en fonction du degré de dépendance et des ressources du bénéficiaire.
  • L’aide sociale à l’hébergement (ASH) : accordée sous conditions de ressources, elle permet de couvrir partiellement ou totalement les frais d’hébergement en EHPAD.
  • La réduction d’impôt : une partie des dépenses liées à la dépendance peut être déduite des impôts, sous certaines conditions.

Nous vous recommandons de vous rapprocher des services sociaux de votre commune ou du Centre communal d’action sociale (CCAS) pour obtenir des informations détaillées sur ces aides et les démarches à entreprendre.

Envisager la vente en viager peut être une solution pertinente pour financer l’hébergement d’un proche en Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD). Cette approche permet de transformer un bien immobilier en source de revenus réguliers, contribuant ainsi à couvrir les coûts associés à la prise en charge en maison de retraite.

 

Qu’est-ce que la vente en viager ? Est-ce une solution ?

Envisager la vente en viager peut être une solution pertinente pour financer l’hébergement d’un proche en Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD). Cette approche permet de transformer un bien immobilier en source de revenus réguliers, contribuant à couvrir les coûts associés à la prise en charge en maison de retraite.

La vente en viager consiste à céder un bien immobilier à un acquéreur, appelé le débirentier, en échange d’un capital initial, souvent appelé « bouquet », et d’une rente viagère versée au vendeur, ou crédirentier, jusqu’à son décès. Il existe deux types principaux de viager :

  • Viager occupé : le vendeur conserve le droit d’usage et d’habitation du bien jusqu’à son décès.
  • Viager libre : l’acquéreur peut disposer immédiatement du bien, le vendeur n’y résidant plus.

Avantages du viager pour financer un EHPAD :

  • Revenus réguliers : la rente viagère procure un complément de revenu mensuel, aidant à couvrir les frais d’hébergement en EHPAD.
  • Capital initial : le bouquet offre une somme d’argent immédiate, utile pour les dépenses ponctuelles ou les frais d’entrée en établissement.
  • Gestion simplifiée : en viager libre, le vendeur n’a plus à assumer les charges liées à la propriété (entretien, taxes), ces responsabilités sont transférées à l’acquéreur.

Les précautions à prendre :

Avant de procéder à une vente en viager, il est essentiel de :

  • Évaluer le bien : faire estimer la valeur du bien par un professionnel pour déterminer son juste prix.
  • Consulter un notaire : pour encadrer juridiquement la transaction et s’assurer du respect des obligations légales.
  • Informer les héritiers : communiquer avec les membres de la famille concernés pour éviter d’éventuels conflits successoraux.

Il est également recommandé de se renseigner sur les implications fiscales et les éventuelles aides disponibles pour optimiser le financement de l’hébergement en EHPAD.

 

Placer un proche en EHPAD représente un engagement financier conséquent pour les familles. Il est donc essentiel d’anticiper ces dépenses, d’explorer toutes les aides disponibles et de planifier en conséquence pour assurer le meilleur accompagnement possible à la personne âgée.

 

 

Sources :

CNSA

macsf

Pour les personnes âgées.gouv

 

Vous avez une personne âgée dans votre entourage, qui ne peut plus être autonome ? Vous avez besoin de trouver un EHPAD et vous ne savez pas par quel bout commencer ?

Choisir un EHPAD (Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) est une étape importante et souvent délicate dans la vie des seniors et de leurs familles. Il s’agit en effet de trouver un lieu où la personne âgée pourra être accompagnée au quotidien tout en préservant sa dignité et sa qualité de vie.

Vous avez besoin de plus d’informations et d’aide pour faire un choix entre plusieurs EHPAD ?

Voici un guide structuré autour de plusieurs points clés :

 

Comprendre l’EHPAD et ses critères de choix

 

Qu’est-ce qu’un EHPAD ?

Un EHPAD est un établissement médicalisé destiné aux personnes âgées en perte d’autonomie qui ne peuvent plus vivre de manière autonome à domicile. Ces structures offrent un accompagnement complet, comprenant l’hébergement, les soins médicaux et une aide pour les activités quotidiennes. Les EHPAD sont également conçus pour répondre aux besoins des résidents souffrant de maladies chroniques ou neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer.

 

Pour qui choisir un EHPAD ?

Un EHPAD est destiné aux personnes âgées en situation de dépendance, c’est-à-dire celles qui ont besoin d’une aide quotidienne pour accomplir les actes essentiels de la vie (se laver, s’habiller, se nourrir, etc.). Cette dépendance peut être due à des problèmes de santé physique ou cognitive, comme la maladie d’Alzheimer ou d’autres pathologies neurodégénératives.

L’EHPAD offre un cadre sécurisant grâce à la présence d’équipes médicales et paramédicales, disponibles 24h/24. Ce type d’établissement est également adapté aux personnes qui ne peuvent plus rester seules à domicile, malgré l’aide de leurs proches ou de professionnels.

 

Quels sont les critères principaux ?

Le choix d’un EHPAD repose avant tout sur des critères essentiels, qui garantissent la sécurité et le bien-être de la personne concernée :

 

  • La localisation : privilégiez un EHPAD proche du domicile familial ou des proches, afin de faciliter les visites et maintenir le lien familial et social.
  • La prise en charge médicale. Assurez-vous que l’établissement dispose d’un personnel qualifié (infirmiers, aides-soignants, médecins coordonnateurs) capable de répondre aux besoins médicaux spécifiques de votre proche.
  • Les infrastructures : l’EHPAD doit être adapté aux besoins des résidents, avec des espaces accessibles, des équipements de qualité et des chambres confortables.
  • La qualité des soins et des services. Informez-vous sur la réputation de l’établissement et consultez les avis d’autres familles. Un EHPAD de qualité propose des repas équilibrés, des activités variées et un accompagnement psychologique de qualité.
  • Le coût. Les tarifs des EHPAD varient selon les établissements. Il est important de comparer les prix et de vérifier quelles prestations sont incluses dans le forfait de base. Il s’agit d’éviter au maximum les surprises.

 

Quels sont les critères secondaires ?

Une fois les critères principaux évalués, d’autres éléments peuvent influencer votre choix :

  • L’ambiance et la convivialité : une visite sur place permet d’apprécier l’atmosphère de l’établissement et de discuter avec le personnel et les résidents. Un environnement chaleureux et bienveillant est un atout non négligeable.
  • Les activités proposées. Ateliers créatifs, activités physiques, sorties culturelles… Les animations jouent un rôle clé dans le bien-être des résidents.
  • La taille de l’établissement : certains préfèrent des structures à taille humaine, plus intimistes, tandis que d’autres optent pour de plus grands établissements offrant une gamme de services plus étendue. A chacun son avis et son choix.

Les options supplémentaires : services de coiffure, esthétique, assistance spirituelle… Ces prestations peuvent améliorer le confort du résident mais sont moins faciles à trouver.

 

Les défis et les aides pour trouver un EHPAD

 

Les galères dans les grandes villes pour trouver un EHPAD

Dans Les grandes villes, Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Lille, trouver un EHPAD peut s’avérer particulièrement difficile pour plusieurs raisons :

  • La forte demande. Les grandes agglomérations connaissent souvent un nombre limité de places disponibles par rapport au besoin croissant de la population vieillissante.
  • Les listes d’attente. De nombreux établissements affichent des listes d’attente pouvant s’étendre sur plusieurs mois, voire années.
  • Le coût élevé. Dans les zones urbaines, les tarifs des EHPAD sont souvent plus élevés qu’en milieu rural, ce qui peut poser des problèmes financiers aux familles.
  • La localisation. Trouver un EHPAD à proximité du domicile des proches peut être compliqué, obligeant parfois à choisir des structures en périphérie malgré toute la bonne volonté du monde.

 

Qui pour vous aider à choisir ?

Le choix d’un EHPAD est une décision complexe qui peut être facilitée par l’aide de divers interlocuteurs. Il ne faut surtout pas hésiter à solliciter les professionnels autour de vous. Vous n’êtes pas des spécialistes et vous pouvez vous sentir perdus. Ils connaissent de nombreux professionnels qui pourront vous aider.

 

  • Les médecins traitants. Ils connaissent bien l’état de santé de la personne de votre famille concernée et peuvent vous orienter vers des établissements adaptés.
  • Les assistantes sociales. Disponibles au sein des hôpitaux ou des centres communaux d’action sociale (CCAS), elles accompagnent les familles comme la vôtre dans les démarches administratives et dans la recherche d’un EHPAD.
  • Les plateformes spécialisées. Des sites internet dédiés comme INDEXSANTE permettent de comparer les établissements, de consulter des avis et de vérifier les disponibilités en temps réel.
  • Les proches et réseaux. Le bouche-à-oreille et les recommandations d’autres familles peuvent également être précieux pour trouver un établissement de qualité.

Choisir un EHPAD est une étape importante qui nécessite de prendre en compte de nombreux critères, allant de la qualité des soins et des services proposés à l’ambiance générale de l’établissement. Les défis, notamment dans les grandes villes, peuvent rendre cette recherche complexe mais il existe des solutions et des acteurs pour vous accompagner tout au long du processus. Prenez le temps de visiter plusieurs établissements, de poser des questions et de solliciter les aides disponibles. Faire le bon choix, c’est offrir à votre proche un environnement adapté à ses besoins et lui garantir une qualité de vie optimale. Pour le plus grand bien de tous.

 

Sources :

Pour les personnes âgées.gouv

Que choisir

Retraite plus

Capital

La nouvelle année est souvent synonyme de renouveau et d’engagements personnels. Pour les seniors, c’est l’occasion idéale de poser les bases d’une vie équilibrée, active et épanouissante.

Voici quelques résolutions inspirantes à adopter pour préserver la santé, renforcer les liens sociaux et profiter pleinement de chaque jour.

 

Seniors : pratiquez une activité physique régulière

Avec l’âge, l’activité physique devient un véritable pilier de la santé. Pratiquer une activité adaptée renforce les muscles, améliore la circulation et aide à prévenir des maladies chroniques comme le diabète ou l’ostéoporose.

Quelques idées :

Marche quotidienne : une promenade de 30 minutes par jour stimule le cœur et l’esprit.

Gym douce ou yoga : ces activités favorisent la souplesse, l’équilibre et la détente.

Natation ou aquagym : douces pour les articulations, ces disciplines sont idéales pour maintenir une bonne condition physique.

L’objectif est de bouger régulièrement tout en respectant son rythme.

 

Adoptez une alimentation équilibrée

Une bonne nutrition est essentielle pour préserver la vitalité et renforcer les défenses immunitaires.

Quelques résolutions simples peuvent faire une grande différence :

Privilégiez les fruits et légumes frais : riches en vitamines, minéraux et fibres, ils soutiennent le système digestif et luttent contre le vieillissement cellulaire.

Consommez des protéines de qualité : viandes maigres, poissons, œufs ou légumineuses pour préserver la masse musculaire.

Hydratation : buvez au moins 1,5 litre d’eau par jour, même en hiver, pour éviter la déshydratation.

Limitez le sucre et les graisses saturées car ils augmentent les risques cardiovasculaires.

N’hésitez pas à consulter un nutritionniste pour adapter votre alimentation à vos besoins spécifiques.

 

Stimulez votre cerveau avec des activités cognitives

Le cerveau, comme le corps, a besoin d’être exercé.

Intégrer des activités intellectuelles à son quotidien est un excellent moyen de rester alerte :

  • Lire des livres ou résoudre des puzzles : ces activités renforcent la mémoire et la concentration.
  • Apprendre quelque chose de nouveau : une langue étrangère, un instrument de musique ou des compétences informatiques.
  • Participer à des clubs ou ateliers : échanger avec d’autres personnes favorise la créativité et l’ouverture d’esprit.
  • Les seniors et internet ? Une nouvelle histoire d’amour qui est partie pour durer. Lisez vos journaux, discutez en ligne, trouvez des activités, des forums en ligne pour rencontrer d’autres personnes, échangez avec votre famille… internet n’a de limite que celle que vous lui créez.

 

Seniors : renforcez les liens familiaux et sociaux

Le bonheur réside souvent dans les relations humaines. Maintenir des liens forts avec ses proches et élargir son cercle social apporte une grande satisfaction.

Quelques conseils :

Organisez des moments en famille : repas partagés, sorties culturelles ou simples appels téléphoniques.

Engagez-vous dans des activités bénévoles : offrir son temps est gratifiant et permet de rencontrer des personnes partageant les mêmes valeurs.

Intégrez des clubs locaux : les associations pour seniors proposent souvent des activités variées et conviviales.

 

Seniors : prenez soin de votre santé mentale

Enfin, la santé mentale est tout aussi importante que la santé physique. Elle a d’ailleurs été déclarée Grande Cause Nationale 2025.

Prenez le temps de vous détendre et de cultiver des pensées positives :

  • Méditation et relaxation : ces pratiques aident à réduire le stress et à améliorer la qualité du sommeil.
  • Exprimez votre gratitude : prendre conscience des belles choses de la vie favorise un état d’esprit positif.
  • Demandez de l’aide en cas de besoin : c’est normal de chercher du soutien, que ce soit auprès de la famille, des amis ou de professionnels.
  • N’hésitez pas à consulter un professionnel si vous vous sentez déprimé ou triste.

 

Les bonnes résolutions sont une belle opportunité de s’investir dans son bien-être et son bonheur. Avec des gestes simples et réguliers, les seniors peuvent continuer à vivre pleinement et en santé. Alors, cette année, pourquoi ne pas se lancer dans ce voyage vers une meilleure version de soi-même ?

 

Sources :

Solidarites.gouv

Senior-compagnie

Noël est une période emplie de magie et d’émotions. Dans les Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD), cette fête a une importance toute particulière, pour les résidents comme pour leurs familles. C’est un moment qui, bien que rempli de joie, peut également soulever des questionnements et des ajustements, notamment autour des visites et des sorties…Et si on en parlait un peu plus ?

 

Noël en EHPAD, une fête qui cristallise les émotions

Pour nos seniors, résidents d’EHPAD ou non, Noël évoque souvent des souvenirs chaleureux de moments passés avec les proches. Mais ces instants peuvent aussi être teintés de mélancolie, de manque des personnes disparues, surtout lorsqu’ils se retrouvent éloignés de leur maison, de leur famille, ou confrontés à des troubles cognitifs.

Du côté des familles, la période des fêtes réveille des attentes et des désirs : partager un instant privilégié, être ensemble comme avant…Oui, c’est tout à fait compréhensible mais…les réalités de la vie en EHPAD, notamment pour les personnes désorientées ou récemment admises, viennent parfois bousculer ces attentes. Car pour les résidents d’EHPAD, le chamboulement peut être profond.

 

Noël en EHPAD : les défis liés aux sorties de Noël 

Le personnel des EHPAD déconseille souvent de sortir de l’établissement les résidents, en particulier ceux souffrant de troubles cognitifs, même pour quelques heures durant les fêtes. On peut être surpris mais plusieurs raisons expliquent cette approche :

  1. La perturbation des repères : pour les personnes âgées ou malades, désorientées, quitter leur environnement habituel, même pour quelques heures, peut créer de l’anxiété ou accentuer leur confusion.
  2. Une réinsertion complexe : après une sortie, le retour à l’EHPAD peut être difficile et amener des comportements d’agitation ou une accentuation du sentiment d’abandon.
  3. La fragilité de l’intégration : si le résident vient d’arriver, les fêtes peuvent devenir un moment clé pour consolider son acclimatation à son nouvel environnement…le déraciner à ce moment-là peut être contreproductif.

 

Pour les familles, ces recommandations peuvent être mal vécues. Il peut être difficile d’accepter que Noël puisse ne pas se dérouler comme avant, chez soi, autour d’un grand repas familial. Il peut même entraîner un sentiment de culpabilité ou de frustration . La famille peut avoir du mal à comprendre l’impact de ces sorties sur la santé et le bien-être du résident. D’où l’importance de bien expliquer tenants et aboutissants à la famille. Et aux résidents !

 

Créer un Noël magique au sein de l’EHPAD

Oui, mais alors, que faire ? Le personnel des EHPAD joue un rôle important à ce moment de l’année. Leur objectif : faire de Noël un moment chaleureux, apaisant et festif pour les résidents…et ainsi leur famille ! Voici quelques initiatives fréquemment mises en place :

  • Décorations immersives : décorés avec soin, les établissements recréent l’atmosphère féerique de Noël, avec des sapins, des lumières et des ornements qui ravivent les souvenirs des résidents.
  • Activités festives : des chants de Noël, des ateliers créatifs, la confection de biscuits ou de cartes de vœux permettent aux résidents de s’impliquer activement et de ressentir l’effervescence des fêtes.
  • Des repas de fête : les chefs et équipes de cuisine mettent les petits plats dans les grands, avec des menus spéciaux, parfois inspirés des traditions culinaires des résidents.
  • Moments partagés avec les familles : voilà enfin des moments que les résidents peuvent partager, en temps limité, avec leurs famille : goûters, spectacles ou messes de Noël sont organisés pour réunir familles et résidents dans un cadre chaleureux.
  • Attention personnalisée : les soignants veillent à offrir une écoute et une attention plus développées, notamment pour les résidents isolés ou en deuil.

 

Les équipes en EHPAD organisent également de nombreuses activités pour permettre aux résidents de vivre pleinement la magie de Noël :

  1. Ateliers créatifs :
    • Confection de décorations de Noël (boules, guirlandes).
    • Création de cartes de vœux pour les proches.
    • Peintures et coloriages sur des thèmes festifs.
  2. Activités culinaires :
    • Préparation de sablés ou de biscuits de Noël.
    • Atelier chocolat chaud et dégustation de friandises.
    • Initiation aux recettes traditionnelles des fêtes.
  3. Animations musicales :
    • Chants de Noël avec des chorales invitées ou les résidents eux-mêmes.
    • Concerts ou spectacles organisés au sein de l’établissement.
  4. Moments de partage :
    • Jeux de société thématiques (bingo de Noël, quiz sur les traditions).
    • Visionnage de films ou de contes de Noël dans une ambiance cocooning.
    • Temps d’échange où chacun partage ses souvenirs de fêtes.
  5. Sensibilisation à la solidarité :
    • Participation à des projets intergénérationnels avec des écoles ou associations locales.
    • Création de petits cadeaux ou colis pour des causes solidaires.
  6. Rituels religieux :
    • Organisation de messes ou de prières pour les résidents croyants.
    • Lecture de récits ou textes spirituels pour nourrir la réflexion et la paix intérieure.

 

Un Noël réinventé en EHPAD, mais tout aussi précieux

Bien que Noël en EHPAD puisse différer des fêtes traditionnelles vécues à domicile, ces moments peuvent rester tout aussi précieux, à condition d’être vécus dans l’acceptation et la bienveillance.

Pour les familles, il est essentiel de comprendre que le bien-être du résident prime et que les efforts déployés par le personnel visent à offrir une fête sereine et adaptée.

Pour les résidents, l’essentiel n’est pas toujours dans les traditions mais surtout dans la chaleur humaine, les attentions particulières et le sentiment d’être entouré. Ainsi, même dans un cadre différent, Noël peut rester une fête où règnent amour et partage.

 

Sources :

Retraite plus

Pour les personnes âgées.gouv

Personnes âgées, avec les années, vos besoins nutritionnels et vos goûts évoluent. Une alimentation équilibrée et adaptée est essentielle pour maintenir la santé et le bien-être des personnes âgées.  Que peuvent-ils manger ? Y a-t-il des aliments à éviter ? Explorons les aliments à privilégier, les façons de les cuisiner, les difficultés rencontrées par les seniors et des idées festives pour célébrer les fêtes de fin d’année avec gourmandise.

 

Personnes âgées : que pouvez-vous manger ?

Les besoins alimentaires des seniors diffèrent de ceux des adultes plus jeunes en raison de changements physiologiques :

  • Les besoins en protéines : les muscles s’affaiblissent avec l’âge. Il est important de consommer suffisamment de protéines pour prévenir la fonte musculaire. Viandes maigres, poissons, œufs, produits laitiers et légumineuses sont des sources idéales.
  • Les fibres alimentaires : une bonne digestion passe par une consommation accrue de fibres. Les légumes, fruits, céréales complètes et graines sont donc à privilégier.
  • L’hydratation : les seniors ressentent souvent moins la soif. Intégrer soupes, compotes et infusions peut aider à maintenir une hydratation suffisante.
  • Le calcium et vitamine D : indispensables pour préserver la santé des os, ils se trouvent dans les produits laitiers, les amandes et les poissons gras.

 

Les aliments à éviter

Certaines catégories d’aliments sont à éviter pour les personnes âgées, ou à consommer avec modération en raison de leurs effets potentiellement néfastes sur la santé mais aussi des difficultés qu’elles peuvent poser en termes de digestion ou de mastication.

 

  1. Aliments difficiles à mâcher ou avaler pour les personnes âgées
  • Viandes dures et sèches : elles peuvent être difficiles à mâcher pour ceux qui ont des problèmes dentaires ou portent une prothèse.
  • Fruits et légumes crus et fibreux : les crudités, comme les carottes crues ou les pommes non pelées, peuvent être compliquées à mastiquer.
  • Pain dur ou croûte épaisse : préférez du pain moelleux ou légèrement toasté.
  1. Aliments irritants ou difficiles à digérer
  • Plats épicés ou très gras : ils peuvent provoquer des brûlures d’estomac ou des troubles digestifs.
  • Charcuteries grasses : saucisson, pâtés ou rillettes sont riches en graisses saturées et sel et peuvent donc nuire à la santé cardiovasculaire des personnes âgées (et moins âgées également !)
  • Légumineuses mal préparées : lentilles ou haricots mal cuits peuvent être responsables de ballonnements…oups !

 

  1. Aliments riches en sel
  • Produits industriels : soupe en conserve, biscuits apéritifs ou plats préparés sont souvent trop salés et favorisent l’hypertension.
  • Fromages très salés : comme le roquefort ou le parmesan. Préférez des fromages moins salés comme la ricotta, le fromage frais ou le fromage blanc.
  1. Produits sucrés en excès
  • Pâtisseries, confiseries et sodas : ils augmentent le risque de diabète et de prise de poids.
  • Desserts industriels : préférez des desserts faits maison avec moins de sucres ajoutés.

 

  1. Alcool et boissons excitantes
  • Boissons alcoolisées : même à petites doses, elles peuvent interagir avec des traitements médicamenteux ou provoquer des chutes en cas de vertiges.
  • Café et thé en excès : ils peuvent aggraver des problèmes de sommeil ou d’hypertension.

 

  1. Aliments à risque d’intoxication
  • Poissons et fruits de mer crus : les huîtres et sushis présentent un risque accru de contamination bactérienne.
  • Œufs crus ou peu cuits : un risque de salmonellose. Préférez-les bien cuits.
  • Aliments périmés ou mal conservés : les seniors sont plus sensibles aux infections alimentaires. Attention à bien vérifier les placards et à renouveler les stocks régulièrement.

 

Comment remplacer ces aliments ?

  • Crudités : veloutés ou légumes cuits à la vapeur.
  • Charcuteries : jambon blanc dégraissé ou viande blanche maigre.
  • Pain dur : pain de mie complet ou pain aux graines bien moelleux.
  • Desserts sucrés : compotes sans sucre ajouté ou fruits cuits.
  • Plats industriels : repas faits maison simples avec des ingrédients frais.

 

Quels aliments privilégier ?

Voici une liste d’aliments particulièrement adaptés :

  1. Légumes cuits : ils sont plus faciles à mâcher et à digérer tout en étant riches en nutriments.
  2. Poissons gras : sardines, maquereaux et saumon, riches en oméga-3 et bons pour le cœur.
  3. Fruits mûrs ou compotés : les fruits frais trop durs peuvent être remplacés par des compotes sans sucre ajouté.
  4. Céréales complètes : riz complet, quinoa et pain complet pour une meilleure régulation de la glycémie.
  5. Huiles végétales de qualité : huile d’olive ou de colza pour assaisonner ou cuisiner.

 

Personnes âgées : comment cuisiner ?

Le plaisir de manger passe aussi par la texture et la présentation des plats. Ne négligez surtout pas la présentation. Nos seniors mangent aussi avec les yeux.

Voici quelques conseils :

  • Des textures adaptées : préférez les purées, soupes et mousses pour ceux qui ont des difficultés à mâcher ou à avaler.
  • Des cuissons douces : la cuisson à la vapeur, à l’étouffée ou au four préserve les vitamines et minéraux tout en rendant les aliments tendres.
  • L’aromatisation naturelle : remplacez le sel par des herbes et épices pour rehausser les saveurs tout en limitant les risques d’hypertension.
  • De petites portions variées : les seniors ont parfois un appétit réduit certes, mais apprécieront un plateau de petits plats diversifiés…et auront l’envie de tout goûter !

 

Les défis alimentaires des personnes âgées, nos nouveaux seniors

Prendre de l’âge veut aussi dire, souvent, avoir un rapport plus compliqué qu’avant avec la nourriture, pour des raisons psychologiques ou physiologiques. Que faire et dans quel cas ?

 

Les problèmes fréquents liés à l’alimentation des seniors :

  1. La perte d’appétit : elle peut être due à des traitements médicaux, à la solitude ou à une diminution du goût et de l’odorat.
  2. Les difficultés de mastication : prothèses dentaires, dents manquantes ou gencives sensibles peuvent limiter les choix alimentaires.
  3. Les problèmes de digestion : certains aliments, comme les crudités ou les plats épicés, peuvent devenir difficiles à tolérer.
  4. Les intolérances ou restrictions : le diabète, l’hypertension ou des allergies peuvent imposer des régimes spécifiques.

Quelles solutions adopter ?

  • Favorisez des repas réguliers et équilibrés, servis dans une ambiance conviviale.
  • Ajustez les textures pour répondre aux capacités de mastication.
  • Consultez un diététicien en cas de pathologies spécifiques pour élaborer un plan adapté.

 

Notre focus personnes âgées : les repas de fêtes de fin d’année

Les fêtes de fin d’année sont l’occasion idéale de partager des moments chaleureux autour de mets savoureux. Voici quelques idées pour intégrer les seniors à ces festivités sans compromettre leur santé :

Entrées festives et légères

  • Velouté de potimarron et lait de coco.
  • Terrine de poisson accompagnée de pain complet légèrement toasté.

Plats principaux adaptés

  • Dinde rôtie aux légumes fondants (carottes, patates douces, panais).
  • Filet de poisson en papillote avec un filet d’huile d’olive et des zestes d’agrumes.

Desserts gourmands mais équilibrés

  • Compote maison aux épices de Noël (cannelle, badiane).
  • Riz au lait à la vanille ou mousse légère au chocolat noir.

Astuces pour les fêtes

  • Privilégiez les plats servis tièdes ou à température ambiante, plus agréables pour les palais sensibles.
  • Proposez des portions adaptées pour éviter les excès difficiles à digérer.
  • Pensez à des boissons festives sans alcool, comme un cocktail de fruits maison ou une infusion gourmande.

 

Vous fêtez Noël en EHPAD ? Pas de souci, cette période est généralement très animée. En effet, le personnel a souvent à coeur de vous permettre de passer d’excellentes fêtes et les repas sont adaptés en fonction du ratio nutrition/plaisir.

 

Offrir une alimentation adaptée aux personnes âgées est avant tout une manière de leur témoigner du respect et de l’attention. Avec un peu de créativité et de soin, il est possible de transformer chaque repas en un moment de plaisir et de partage, surtout durant la magie des fêtes de fin d’année. Bonnes fêtes à vous !

 

Sources :

Ministère de la santé

Petits frères des pauvres

Senior compagnie

Cette famille

« Cette question touche presque un Français sur cinq », a souligné le Premier ministre, Michel Barnier, en visite dans la Vienne, jeudi 10 octobre 2024.

Qu’est-ce que la santé mentale ?

La santé mentale désigne l’état de bien-être psychologique et émotionnel d’une personne, qui lui permet de faire face au stress de la vie quotidienne, de travailler efficacement et de contribuer à la société. Elle inclut des aspects variés de notre vie : nos pensées, nos émotions, nos comportements et nos interactions avec les autres. La santé mentale est influencée par des facteurs biologiques comme la génétique, des événements de vie marquants, des traumatismes ou des pertes, et des déterminants sociaux tels que le niveau de revenu, l’environnement de travail et la qualité des relations interpersonnelles.

Une bonne santé mentale ne signifie pas l’absence de difficultés ou de souffrances. Elle implique de savoir gérer ces épreuves de manière saine, avec des ressources personnelles et un soutien extérieur si nécessaire. En revanche, les troubles de la santé mentale, tels que la dépression, l’anxiété, ou la schizophrénie, peuvent interférer significativement avec la vie quotidienne.

 

Quelles sont les maladies mentales les plus fréquentes en France chez les adultes et les enfants ?

Les troubles mentaux touchent un nombre croissant de personnes, enfants comme adultes. En France, les maladies mentales les plus fréquentes chez les adultes incluent :

  • La dépression : trouble caractérisé par une tristesse persistante, une perte d’intérêt et des troubles du sommeil. C’est l’une des causes principales d’incapacité en France.
  • Les troubles anxieux : ils incluent les phobies, les attaques de panique, l’anxiété généralisée, et le trouble obsessionnel-compulsif (TOC).
  • Les troubles bipolaires : alternance entre des périodes de dépression et de manie, pouvant altérer la stabilité de la vie personnelle et professionnelle.
  • Les addictions : dépendances à des substances (alcool, drogues) ou à des comportements (jeux, internet), souvent liés à des facteurs psychologiques.

Chez les enfants et les adolescents, on retrouve souvent :

  • Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) : ils affectent les interactions sociales et la communication.
  • Les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) : marqués par une impulsivité et des difficultés de concentration.
  • Les troubles des conduites alimentaires : comme l’anorexie ou la boulimie, qui apparaissent souvent à l’adolescence.

 

Quels sont les chiffres de la santé mentale en France ?

Selon les données les plus récentes, en France :

  • Près d’un Français sur cinq souffre de troubles psychiques, avec des taux en augmentation ces dernières années.
  • La dépression toucherait environ 15 à 20 % de la population au cours de leur vie.
  • Les troubles anxieux touchent près de 21 % des Français à un moment donné de leur vie.
  • Chez les enfants, les troubles mentaux toucheraient environ 12,5 %, avec des taux particulièrement élevés pour les troubles de l’attention et du comportement.

Ces chiffres montrent l’ampleur des besoins en termes de sensibilisation, de prise en charge et d’accompagnement des personnes touchées.

 

Qu’est-ce qu’une grande cause nationale en France ?

Depuis 1977, la France désigne chaque année une « Grande Cause Nationale ». Ce label, attribué par le gouvernement, met en lumière une cause sociale ou sanitaire jugée prioritaire pour la société. Les sujets retenus bénéficient d’une visibilité accrue, de campagnes de communication spécifiques et d’un soutien pour organiser des événements de sensibilisation.

Les Grandes Causes Nationales des trois dernières années ont été :

  • 2022 la lecture : en mobilisant les écoles, les entreprises, les administrations, les associations et en manifestant son attachement collectif aux livres, le but ultime de cette opération nationale est de permettre à l’ensemble des partenaires de se saisir du « quart d’heure de lecture » pour le généraliser tout au long de l’année.
  • 2023 le mentorat : la Grande Cause Nationale 2023, à travers une grande campagne, a pour objectif de familiariser le plus grand nombre au mentorat. « Aucun jeune ne doit renoncer à ses rêves car il n’aurait pas les codes, la bonne adresse ou les bons réseaux.
  • 2024 l’activité physique et sportive : profitant de l’événement majeur que sont les Jeux Olympiques à Paris, la France met le doigt sur l’importance de la pratique d’une activité physique et sportive chez les enfants et les adultes.

 

Pourquoi le gouvernement nomme-t-il une grande cause nationale chaque année ?

Le choix d’une Grande Cause Nationale répond à plusieurs objectifs :

  • Sensibiliser le public : en désignant une Grande Cause, le gouvernement cherche à attirer l’attention du public sur un problème peu discuté ou sous-estimé.
  • Promouvoir des initiatives concrètes : cela permet de soutenir des associations, des collectifs et des initiatives locales en leur offrant un cadre et une visibilité nationale.
  • Encourager l’action collective : le label de Grande Cause Nationale motive les citoyens, entreprises et collectivités à s’impliquer, que ce soit par le bénévolat, des dons ou des actions sur le terrain.

 

Quelles sont les implications de cette grande cause nationale ?

Le statut de Grande Cause Nationale pour la santé mentale en 2025 impliquerait plusieurs initiatives :

  • Campagnes de sensibilisation : à travers les médias, des campagnes nationales de sensibilisation peuvent être mises en place pour informer sur les troubles mentaux, les signes d’alerte et encourager les personnes en difficulté à demander de l’aide.
  • Actions éducatives : interventions dans les écoles, programmes de formation pour les professionnels de la santé et soutien psychologique renforcé.
  • Financement et soutien aux associations : les associations œuvrant dans le domaine de la santé mentale bénéficieraient de subventions pour mener des projets de prévention et d’accompagnement.

 

La Grande cause nationale 2025 s’articulera autour de quatre objectifs prioritaires :

  • la déstigmatisation, afin de changer le regard des Français sur les troubles psychiques et les troubles mentaux,
  • le développement de la prévention et du repérage précoce, par la sensibilisation et la formation dans toutes les sphères de la société,
  • l’amélioration de l’accès aux soins partout sur le territoire français, par la gradation des parcours, le développement des nouveaux métiers de la santé mentale en veillant aux soins des personnes les plus fragiles et présentant les troubles les plus complexes. Michel Barnier a notamment annoncé vouloir doubler d’ici à trois ans le nombre de maisons des adolescents, qui sont actuellement 125 sur le territoire national,
  • l’accompagnement des personnes concernées dans toutes les dimensions de leur vie quotidienne comme la formation, l’emploi, le logement, l’accès aux loisirs, etc.

 

Le Gouvernement a rappelé l’importance de s’appuyer sur les actions déjà engagées en la matière, notamment la feuille de route nationale Psychiatrie et santé mentale 2018-2026.

Trouvez ici l’établissement de santé mentale proche de chez vous.

 

 

Sources :

Solidarités.gouv

Info.gouv

La Tribune

ARS

Octobre rose est terminé. Faites place à Movember, contraction de « moustache » et de « novembre ». Cet événement annuel encourage les hommes à se laisser pousser la moustache tout au long du mois de novembre. Cet acte, simple en apparence, a en réalité un objectif bien plus profond : sensibiliser et collecter des fonds pour la santé masculine. Plus précisément, Movember se concentre sur des sujets souvent tabous ou sous-estimés comme :

  • le cancer de la prostate,
  • le cancer des testicules,
  • la santé mentale des hommes ou encore
  • la prévention du suicide.

Depuis sa création, ce mouvement est devenu un symbole de solidarité masculine, un véritable cri d’alerte sur l’importance de prendre soin de soi et de s’ouvrir aux autres.

 

De quoi s’agit-il ?

L’idée de Movember est simple : les hommes commencent le mois de novembre rasés de près, puis laissent pousser leur moustache durant tout le mois.

En parallèle, ils partagent leur engagement sur les réseaux sociaux, auprès de leurs amis, collègues et proches, afin de sensibiliser et de lever des fonds pour la recherche et les projets de santé masculine.

Movember est plus qu’un simple geste de mode ou de tendance. Il incite à la réflexion et invite les hommes à se poser des questions sur leur propre santé, physique et/ou morale.

Les fonds récoltés pendant Movember sont utilisés pour financer des projets de recherche, des initiatives de prévention et de soutien.

 

Pourquoi ce mouvement est-il important ?

L’importance de Movember réside dans sa capacité à briser les tabous entourant la santé masculine. Contrairement aux femmes, les hommes sont souvent moins enclins à consulter un médecin pour des questions de santé, particulièrement en ce qui concerne la santé mentale.

Les statistiques sont alarmantes : selon l’Organisation Mondiale de la Santé, les hommes sont plus susceptibles de se suicider que les femmes et les maladies comme le cancer de la prostate et le cancer des testicules affectent chaque année des milliers d’hommes à travers le monde.

Movember met donc en lumière l’importance de se faire dépister et de parler ouvertement de ses soucis de santé. Il vise à encourager les hommes à prendre leur bien-être en main, par le dépistage régulier du cancer ou en discutant de leurs problèmes émotionnels et psychologiques.

 

Les origines du Movember : une idée née en Australie

Movember a vu le jour en 2003, en Australie, grâce à une bande d’amis réunis autour d’une idée aussi simple que percutante : faire de la moustache un symbole de sensibilisation. Les cofondateurs, Travis Garone et Luke Slattery ont été inspirés par un retour en force de la moustache dans la culture populaire et se sont lancé le défi de la ramener à la mode, tout en soutenant une cause importante. Ils ont commencé avec 30 amis et, au fil des années, leur initiative a pris de l’ampleur. En 2004, la Movember Foundation a été officiellement créée pour structurer les dons et les actions de sensibilisation. L’initiative a très rapidement séduit les Australiens puis le monde entier.

Aujourd’hui, Movember est un mouvement international qui compte des millions de participants et qui a permis de récolter des centaines de millions de dollars pour la recherche sur la santé masculine. La Movember Foundation est active dans plus de 20 pays et continue d’innover pour mobiliser toujours plus de monde.

 

Les manifestations autour de Movember

Movember est une initiative dynamique et créative, et de nombreuses manifestations et événements sont organisés pour soutenir la cause. Voici quelques exemples des activités typiques organisées durant le mois de novembre :

  • Grow a Mo : voici l’activité centrale de Movember, où les participants, appelés les « Mo Bros », se laissent pousser la moustache pendant le mois de novembre. C’est un moyen de déclencher des conversations et de sensibiliser sur la santé masculine.
  • Move for Movember : certaines personnes préfèrent participer différente. Le concept « Move for Movember » encourage les gens à se fixer un objectif physique (par exemple courir ou marcher une certaine distance) et à collecter des fonds pour chaque kilomètre parcouru.
  • Mo-mentalisme et événements sociaux : de nombreux événements sociaux, comme des soirées à thème « Movember », des compétitions de moustaches, des concerts de soutien ou des ventes aux enchères, sont organisés pour lever des fonds et réunir les participants.
  • Défis sportifs et défis de groupe : les participants peuvent également organiser des défis sportifs, tournois de football ou de rugby, courses à pied ou de vélo. Ces événements permettent de rassembler des fonds tout en renforçant les liens communautaires.

Les participants peuvent aussi partager des photos et des vidéos de leur moustache ou de leurs événements sur les réseaux sociaux avec le hashtag #Movember pour encourager d’autres personnes à se joindre au mouvement.

 

Les célébrités qui portent Movember

Plusieurs célébrités se sont engagées dans le mouvement Movember, contribuant à sa popularité et à sa visibilité. Parmi les ambassadeurs du mouvement, on retrouve des figures emblématiques comme Hugh Jackman, acteur australien et fervent défenseur de Movember. Il a partagé des photos de lui arborant une moustache pour encourager ses fans à participer.

Idris Elba, l’acteur britannique, est un autre soutien de longue date du mouvement. En plus de se laisser pousser la moustache, il a utilisé sa plateforme pour encourager la sensibilisation et l’éducation sur les questions de santé masculine.

Les sportifs, aussi, sont souvent des porte-étendards du mouvement. En France, on peut citer les rugbymen qui, chaque année, participent à Movember en se laissant pousser la moustache et en organisant des événements de collecte de fonds. Le joueur de rugby français Sébastien Chabal est l’un des supporters les plus visibles du mouvement en France.

 

Où et comment participer ?

Movember est une initiative mondiale, et il est donc possible de participer de presque n’importe où. Pour commencer, il suffit de s’inscrire sur le site officiel de la Movember Foundation (movember.com). Une fois inscrit, chaque participant peut créer sa page de collecte de fonds, partager son engagement et suivre ses progrès.

Dans de nombreuses villes à travers le monde, des événements de lancement sont organisés au début de novembre pour inciter les hommes à se raser de près et à commencer le mois sans moustache. Ensuite, tout au long du mois, divers événements sont proposés pour réunir les participants, notamment des courses, des concours de moustache et des soirées à thème.

Les entreprises et les établissements scolaires s’impliquent aussi dans Movember. Beaucoup d’entre eux mettent en place des actions collectives, en encourageant leurs employés ou étudiants à se laisser pousser la moustache, à participer à des défis sportifs ou à organiser des collectes de fonds internes.

 

Movember est devenu plus qu’un simple mouvement de sensibilisation : c’est un appel à l’action pour la santé des hommes. En incitant chacun à prendre sa santé en main, ce mouvement rappelle que, malgré les tabous, il est important de parler de ses préoccupations et de veiller sur soi. La moustache de novembre est donc bien plus qu’une tendance : elle est le symbole d’un engagement pour une meilleure prise en charge de la santé masculine.

 

Trouvez ici l’établissement de soin le plus proche de chez vous.

 

Sources :

Movember

Unicancer

Sante.gouv